EDIT : J'ai mis un peu de temps à rédiger mon message, entre-temps il y a eu d'autres interventions, auxquelles
@Nienke a très bien répondu, je pars donc du message de
@Hervée mais c'est une réponse globale
/EDIT
@Hervée Je comprends ton point de vue, et j'admets que cela doit être violent, c'est d'ailleurs bien pour ça que j'ai précisé que je m'adressais aux dirigeant.e.s et pas aux rédactrices.
(J'ai moi aussi eu des propos déplacés sans le vouloir sur ce forum, je l'ai aussi très mal vécu [EDIT même si en fait, ce n'était pas mon ressenti à moi le plus important, mais celui de la personne que j'avais agressée/EDIT] et je m'en suis excusée aussitôt, là, comme l'a dit
@Cococinulle c'est silence radio...)
Mais en fait on ne sait pas ce que pense de tout ça l'ensemble des rédactrices de Madz... La voix unique "officielle" qui parle chez Madz, ce sont Fab et Mymy, l'équipe dirigeante quoi.
On ne sait pas si les rédactrices sont d'accord ou pas, en fait, sauf que plusieurs personnes partent du principe qu'elles sont solidaires des décisions de la direction et de sa façon de gérer la comm.
Mais qu'elles souhaitent réagir ou pas, ça les regarde, mais de toute façon, c'est bien de la
direction dont il est question, pas d'elles.
Pour l'instant, on ne fait que leur prêter des propos ou même se "servir" de leur potentielle façon de vivre le truc.
Même animé.e.s des meilleures intentions, cela aussi doit être vraiment désagréable pour elles. Clémence a elle-même évoqué le "not in my name" sur son insta. Cela s'applique aussi à l'équipe de rédactrice actuelle.
Dans le cas du magazine Causette (ce n'est tout à fait pas la même chose, mais le bad buzz est similaire), il me semble que plusieurs rédactrices s'étaient désolidarisée (par communiqué officiel) des positions de la direction. On savait clairement ce qu'elles en pensaient et comment elles vivaient tout ce bad buzz.
Encore une fois, le choix de s'exprimer ou non appartient aux rédactrices de Madz, mais on ne peut décemment pas se servir d'elles pour empêcher de réagir aux propos et aux silences de la direction, qui sont quand même hyper problématiques.
Et j'irais plus loin en disant que à mon sens, la direction se doit de réagir REELLEMENT et OFFICIELLEMENT (pas avec des big up ou 3 phrases qui bottent en touche) justement pour protéger son équipe des retombées d'un bad buzz dont la direction est
seule responsable.
Parce qu'il ne faut pas oublier que la cause de tout ce bad buzz c'est l'article originel désastreux annonçant le licenciement de Clémence Bodoc.
(Je mets volontairement les propos de Marie de côté, d'abord parce que vous comprendrez que j'ai du mal à être compréhensive avec quelqu'un fait du victim-blaming, via des propos violents, même involontairement, sans en répondre, ensuite parce qu'ils se tiennent sur un forum et non via un communiqué/article officiel sur le site.)
Ensuite, mais là le terrain est glissant, si le management est tel que le décrivent plusieurs témoignages, qui ne peuvent qu'alerter sur les ressentis, en tout cas, puisque les faits n'ont pas été prouvés ou invalidés, on peut aussi s'interroger,
sans tirer de conclusions mais avec une
inquiétude tout à fait légitime vu les signaux d'alerte, sur la réelle liberté de parole et de pensée dont bénéficient les rédactrices de Madz...
Ne pas réagir serait comme fermer les yeux devant des bleus récurrents sur le corps d'une personne. Ok, si ça se trouve elle est juste hyper maladroite, mais qui peut nier que c'est quand même inquiétant ?
Mais si son mari/parent dit que non, non il s'agit juste de maladresse, on doit le croire les yeux fermés ? Ce sont des spéculations que de s'inquiéter ? C'est peut-être vrai, c'est peut-être faux, mais le doute n'est-il pas justement prudent ?
Que les faits avancés soient avérés ou pas, on ne peut pas nier que rien n'est clair et que l'ambiance est, dans tous les cas, loin d'être saine pour un milieu professionnel. Qui se doit d'être neutre, clair, organisé, bref, professionnel et pas "sentimental".
Je ne dis pas que c'est forcément le cas chez Madz, mais le mélange des sentiments/émotions et du travail est l'un des signes précurseurs d'un management
potentiellement abusif.
Je parle en connaissance de cause, mon collègue PN, avant qu'il ne montre son vrai visage, j'avais le sentiment de faire partie de sa famille. Il a tout fait pour. Il a d'ailleurs bien joué sur ce tableau de l'affect pour petit à petit me détruire.
Les personnes qui connaissent le mécanisme de l'emprise (pro ou non d'ailleurs) connaissent bien ce dangereux mélange affect/travail, c'est d'ailleurs ça qui les alertent et les inquiètent dans toute cette histoire...