Mur des Lamentations
- Initiateur de la discussion Yana
- Date de début
Je ne sais pas quoi te dire mais je tenais vraiment à dire quelque chose quand même . Je te souhaite beaucoup de courage, énormément de courage . Je suis vraiment désolée. Gros bisous.
J'en ai marre de pas savoir résoudre les "conflits". Quand quelqu'un (un-e ami-e ou un ex souvent) semble me reprocher quelque chose, il s'enferme dans le mutisme... Et je ne sais jamais comment réagir à ça.
J'ai longtemps cru qu'en parler arrangerait les choses, mais je crois que je ne sais pas "en parler"... Je déballe tout d'un coup mes sentiments, et ça a l'effet inverse : on s'éloigne encore plus.
Alors quoi ? Faire comme si de rien n'était ? Je ne pense pas non plus, mutisme + mutisme = mutisme.
Et puis, j'arrive plus à être joyeuse comme avant avec ces personnes. C'est vrai que souvent moi aussi je sentais la nécessité de m'éloigner avec ces personnes, dans le sens devenir moins proche car nos chemins de vie divergeaient, mais je voulais et veux toujours garder le plaisir de la discussion futile, des petites blagues. Sauf que quand la personne devient froide, je comprends pas donc JE L'IMITE. Pourquoi j'arrive pas à sortir de cette imitation ? Peut-être que la solution est de retrouver cette complicité d'antan en la simulant, pour que l'autre imite mon comportement... Et que tout aille mieux.
Qu'en pensez-vous, vous qui avez vécu cette situation ?
(peut-être que des histoires doivent se terminer, tout simplement...)
J'ai longtemps cru qu'en parler arrangerait les choses, mais je crois que je ne sais pas "en parler"... Je déballe tout d'un coup mes sentiments, et ça a l'effet inverse : on s'éloigne encore plus.
Alors quoi ? Faire comme si de rien n'était ? Je ne pense pas non plus, mutisme + mutisme = mutisme.
Et puis, j'arrive plus à être joyeuse comme avant avec ces personnes. C'est vrai que souvent moi aussi je sentais la nécessité de m'éloigner avec ces personnes, dans le sens devenir moins proche car nos chemins de vie divergeaient, mais je voulais et veux toujours garder le plaisir de la discussion futile, des petites blagues. Sauf que quand la personne devient froide, je comprends pas donc JE L'IMITE. Pourquoi j'arrive pas à sortir de cette imitation ? Peut-être que la solution est de retrouver cette complicité d'antan en la simulant, pour que l'autre imite mon comportement... Et que tout aille mieux.
Qu'en pensez-vous, vous qui avez vécu cette situation ?
(peut-être que des histoires doivent se terminer, tout simplement...)
D
doryess
Guest
je ne sais pas si nos situations sont pareilles!!!le rôle que j'ai dans ces "conflit" c'est de bouillonner toute seule alors ou je prend sur moi et j'essaye d'améliorer la situation parce que je me dis qu'il faut pas foutre en l'air une amitié de 10ans ou bien je déballe tout et la pareil que toi la personne s'éloigne encore plus et ça me dégoûte franchement car moi je le fait jamais quand c'est eux qui déballent tout, donc je commence vraiment a croire que certaines histoires doivent se terminer surtout quand il y a juste une personne qui essaye de tenir le bout du fil !!soupolay;3973289 a dit :
D
doryess
Guest
[quote="deetz;3959119"
j'essaye depuis 1demie heure de t'écrire quelque chose!!! si seulement j'avais des mots magiques qui peuvent t'apporter du bien, je suis profondément touchée et désolée de ne pas pouvoir t'aider
j'essaye depuis 1demie heure de t'écrire quelque chose!!! si seulement j'avais des mots magiques qui peuvent t'apporter du bien, je suis profondément touchée et désolée de ne pas pouvoir t'aider
Ma grand-mère est condamnée. Je peux pas supporter l'idée de vivre sans elle, je ne peux pas . Et je l'aime si fort, elle ne méritait pas ça ... J'ai peur.
J'en ai juste marre de penser à 1000 choses à la minute, de me poser des tonnes de questions et de trouver des problèmes là où il ne devrait pas y en avoir.
J'ai tellement peur d'abandonner cette année de master, de ne pas valider ce master. J'ai peur parce que je ne suis pas sûre d'être admise l'année prochaine là où je veux aller. J'ai peur de regretter. Et je m'en veux de décider d'abandonner alors que je suis à plus de la moitié du chemin. Mais j'ai trop tiré. Dès la première semaine de cours je savais que ça n'allait pas, je savais que ça ne me convenait pas. Mais non je suis tellement têtue et bornée et terrifiée par un quelconque échec que je ne vois pas la vérité en face de suite et j'attends que la situation s'empire, que je sois au pied du mur. Le pire c'est que cet abandon ne devrait pas m'atteindre autant. Tout le monde me soutient, tout le monde comprend que ce n'est pas ma voie et qu'il est mieux que je me concentre sur ce que je veux vraiment. Avant de prendre ma décision c'est tout ce que j'espérais, mais maintenant je me rends compte que ça ne me rassure pas autant que je l'espérais. Je n'arrive pas à me décider fermement. Persévérer ? Tout abandonner ? Je ne vois que du positif à laisser tomber avec pour seul point négatif le goût un peu amer de l'échec. Persévérer ne m'apporterai rien de plus que du temps perdu, de l'énergie gâcher et de la démotivation supplémentaire. Sachant que le diplôme que j'abandonne ne me sera de toute façon d'aucune utilité...
C'est fou d'objectivement avoir toutes les données pour prendre la décision qui me correspond le mieux et pourtant paradoxalement, être paralysée à l'idée de prendre une décision ferme parce qu'il n'y'a pas de retour immédiat en arrière possible.
Je déteste tellement me prendre la tête pour des bêtises et je me déteste d'être aussi pleurnicharde. J'aimerais me mettre deux claques pour me réveiller et me dire qu'il y a pire dans la vie. Mais je suis bloquée sur ça.
J'ai tellement peur d'abandonner cette année de master, de ne pas valider ce master. J'ai peur parce que je ne suis pas sûre d'être admise l'année prochaine là où je veux aller. J'ai peur de regretter. Et je m'en veux de décider d'abandonner alors que je suis à plus de la moitié du chemin. Mais j'ai trop tiré. Dès la première semaine de cours je savais que ça n'allait pas, je savais que ça ne me convenait pas. Mais non je suis tellement têtue et bornée et terrifiée par un quelconque échec que je ne vois pas la vérité en face de suite et j'attends que la situation s'empire, que je sois au pied du mur. Le pire c'est que cet abandon ne devrait pas m'atteindre autant. Tout le monde me soutient, tout le monde comprend que ce n'est pas ma voie et qu'il est mieux que je me concentre sur ce que je veux vraiment. Avant de prendre ma décision c'est tout ce que j'espérais, mais maintenant je me rends compte que ça ne me rassure pas autant que je l'espérais. Je n'arrive pas à me décider fermement. Persévérer ? Tout abandonner ? Je ne vois que du positif à laisser tomber avec pour seul point négatif le goût un peu amer de l'échec. Persévérer ne m'apporterai rien de plus que du temps perdu, de l'énergie gâcher et de la démotivation supplémentaire. Sachant que le diplôme que j'abandonne ne me sera de toute façon d'aucune utilité...
C'est fou d'objectivement avoir toutes les données pour prendre la décision qui me correspond le mieux et pourtant paradoxalement, être paralysée à l'idée de prendre une décision ferme parce qu'il n'y'a pas de retour immédiat en arrière possible.
Je déteste tellement me prendre la tête pour des bêtises et je me déteste d'être aussi pleurnicharde. J'aimerais me mettre deux claques pour me réveiller et me dire qu'il y a pire dans la vie. Mais je suis bloquée sur ça.
Z
Zaïre
Guest
[font='Helvetica Neue', Helvetica, Arial, sans-serif]Aujourd'hui, c'est un jour où je me sens complètement pourrie.[/font]
[font='Helvetica Neue', Helvetica, Arial, sans-serif]Ça faisait longtemps que je n'avais pas eu aussi peu confiance en moi, en ma """"""""carrière"""""""" qui ne décolle pas. J'arrive même pas à me dire que ça viendra.[/font]
[font='Helvetica Neue', Helvetica, Arial, sans-serif]Je me trouve déjà vieille, et en attendant que ça "décolle" je ne vis pas, puisque je bosse dans mon coin sans gagner un centime.[/font]
[font='Helvetica Neue', Helvetica, Arial, sans-serif]Aujourd'hui, ma vie c'est de la merde. Et j'aime pas penser comme ça.[/font]
[font='Helvetica Neue', Helvetica, Arial, sans-serif]Ça faisait longtemps que je n'avais pas eu aussi peu confiance en moi, en ma """"""""carrière"""""""" qui ne décolle pas. J'arrive même pas à me dire que ça viendra.[/font]
[font='Helvetica Neue', Helvetica, Arial, sans-serif]Je me trouve déjà vieille, et en attendant que ça "décolle" je ne vis pas, puisque je bosse dans mon coin sans gagner un centime.[/font]
[font='Helvetica Neue', Helvetica, Arial, sans-serif]Aujourd'hui, ma vie c'est de la merde. Et j'aime pas penser comme ça.[/font]
@minimiou : Comme je te comprends... Ca fait quatre ans que j'ai réalisé que j'aimais pas étudier et qu'il valait mieux que je me prenne une bonne pause pour me faire d'autres expériences avant de choisir ma voie... et ça fait quand même quatre ans que je suis à la fac. Parce qu'à chaque fois, "ce sera mieux l'année prochaine", "laisser tomber la fac, c'est aussi laisser tomber le job/l'asso qui me tient à coeur", "je suis allée jusque là, et je suis capable de réussir". Je ne dis pas que ces quatre ans ne m'ont pas apporté de belles opportunités, mais j'en aurais eu encore plus en laissant tomber tout ça...
Bon courage à toi.
___
Non seulement j'ai de base toujours du mal à dormir, mais cette année j'ai hérité d'un voisin invivable. Enfin, le pire, c'est qu'il est gentil quand on discute, mais il laisse la télé allumée jusqu'à 4h du matin, et fait sonner quand même son réveil à 9h, mais ne se lève pas pour autant. Moi, si par contre, j'entends son réveil mieux que lui apparemment, et impossible de me rendormir après. Du mal à me rendormir cette nuit aussi après qu'il m'ait réveillée à 3h du mat'. Je lui ai déjà fait la remarque plusieurs fois, ai signalé que les murs étant très fins, j'entends tout: pas de réaction. J'ai pourtant vérifié dans le dictionnaire franco-allemand (erasmus oblige), c'est bien éteindre la télé que je lui ai dit de faire, pas "baisser le volume d'un ou deux décibels juste pour montrer que tu prends en compte mon passage en pyjama en pleine nuit pour te dire que je peux pas dormir comme ça."
Et quand j'ai pas assez dormi (ou plutôt mal dormi, parce que pas assez dormi pour une raison valable, ça me pose aucun problème) je suis d'une humeur épouvantable, je pourrais tuer tout le monde, je broie du noir tout le temps.
Impossible de finir mon taf à rendre pour demain dernier délai, alors que j'estime en avoir pour encore facile 5h-6h de boulot avant d'avoir fini. La prof a dit qu'on pouvait le rendre par mail, et je fais tout à la dernière minute. Alors ce sera pas le dernier jour, mais littéralement la dernière minute, genre demain à 23h59 qu'elle l'aura le devoir. Sauf que du coup y'en a une partie que je pourrai pas faire corriger et qui sera bourrée de fautes de langue. Je devrais pas m'en soucier à ce point... je m'en soucie quand même, genre c'est un drame pour moi de rendre un truc qui ne soit pas totalement parfait, même si c'est un truc totalement inintéressant, et dans un domaine que je n'ai jamais étudié, ce qui fait que je vais me planter, mais que ça n'aura strictement aucune conséquence parce que je sais que la prof me mettra la moyenne quasi-d'office.
C'est dans les moments comme ça qu'il me manque le plus
. Pourquoi la vie est-elle à ce point une garce, pourquoi on a pas pu avoir une chance?
Bon courage à toi.
___
Non seulement j'ai de base toujours du mal à dormir, mais cette année j'ai hérité d'un voisin invivable. Enfin, le pire, c'est qu'il est gentil quand on discute, mais il laisse la télé allumée jusqu'à 4h du matin, et fait sonner quand même son réveil à 9h, mais ne se lève pas pour autant. Moi, si par contre, j'entends son réveil mieux que lui apparemment, et impossible de me rendormir après. Du mal à me rendormir cette nuit aussi après qu'il m'ait réveillée à 3h du mat'. Je lui ai déjà fait la remarque plusieurs fois, ai signalé que les murs étant très fins, j'entends tout: pas de réaction. J'ai pourtant vérifié dans le dictionnaire franco-allemand (erasmus oblige), c'est bien éteindre la télé que je lui ai dit de faire, pas "baisser le volume d'un ou deux décibels juste pour montrer que tu prends en compte mon passage en pyjama en pleine nuit pour te dire que je peux pas dormir comme ça."
Et quand j'ai pas assez dormi (ou plutôt mal dormi, parce que pas assez dormi pour une raison valable, ça me pose aucun problème) je suis d'une humeur épouvantable, je pourrais tuer tout le monde, je broie du noir tout le temps.
Impossible de finir mon taf à rendre pour demain dernier délai, alors que j'estime en avoir pour encore facile 5h-6h de boulot avant d'avoir fini. La prof a dit qu'on pouvait le rendre par mail, et je fais tout à la dernière minute. Alors ce sera pas le dernier jour, mais littéralement la dernière minute, genre demain à 23h59 qu'elle l'aura le devoir. Sauf que du coup y'en a une partie que je pourrai pas faire corriger et qui sera bourrée de fautes de langue. Je devrais pas m'en soucier à ce point... je m'en soucie quand même, genre c'est un drame pour moi de rendre un truc qui ne soit pas totalement parfait, même si c'est un truc totalement inintéressant, et dans un domaine que je n'ai jamais étudié, ce qui fait que je vais me planter, mais que ça n'aura strictement aucune conséquence parce que je sais que la prof me mettra la moyenne quasi-d'office.
C'est dans les moments comme ça qu'il me manque le plus
. Pourquoi la vie est-elle à ce point une garce, pourquoi on a pas pu avoir une chance?
Aujourd'hui ça fait 2 ans que ma grand-mère est morte. 2 ans. C'est tellement long, et court à la fois. J'ai l'impression que c'était hier, et pourtant... Elle me manque vraiment très fort, et je n'ai plus que des photos, et sa bague en souvenirs, étant donné qu'on a vendu leur maison.. Comme j'aimerais qu'elle soit toujours là, que je puisse lui raconter des petites choses, qu'on rigole, qu'on aille faire les magasins... J'ai vraiment du mal à me faire à l'idée, rien que d'écrire ça j'en ai les larmes aux yeux.
2 ans... Et dire que ça sera comme ça chaque année..
2 ans... Et dire que ça sera comme ça chaque année..
