Mur des Lamentations

[Sylvanas Coursewind]

En octobre, mon stage se termine, j'ai peur de ne pas trouver un taff après. 
J'ai BAC+4, mais pas de diplôme comme je ne fais pas ma 5e année je sais c'est con mais j'en peux plus de faire des études qui me déplaisent.

Je me sens trop nulle.

Même si je suis heureuse d'être avec mon chéri, que j'adore Nice, c'est dur car je n'ai pas encore d'amies avec qui faire des soirées, du shopping, passer une aprèm. Y'a bien les copines de ses potes mais j'ai peur de me faire rembarrer si je leur demande si on pourrait se faire un lundi shopping ou des soirées entre nanas pendant que les hommes vont jouer aux boules (comme je bosse le samedi).

 

[cashew]

Je comprends pas comment on peut se créer de si gros problèmes, de tensions si importantes, juste à partir de conneries si anodines. Ca me dépasse.
Je vis les choses de la façon la plus profonde qui soit, je prends chaque instant à coeur, car chacun de ces instants qui composent mon existence importe, et si je reconnais que ça rend ma vie bien plus intense, putain, je m'attache trop vite aux gens ; je m'attache trop vite à lui, parce que tout ce temps passé avec lui, je l'ai bien trop considéré, et ça me tue de me dire qu'on s'entend aussi bien, qu'on est si à l'aise ensemble, que tout est naturel, que c'est drôle, décomplexé, doux, sincère... et qu'on restera des plans culs, que ça n'ira jamais plus loin. Qu'il part à l'étranger dans 2 semaines.
C'est "trop". Et ce trop fait mal au coeur...
Ce fut une soirée bien lamentable...

Je suis fatiguée de rencontrer les exactes bonnes personnes aux mauvais moments. Je ne sais pas si je dois profiter de chaque moment qu'il nous reste et me prendre une violente baffe le jour où son avion décollera. Et que je passerai de tous ces précieux instants au néant. Ou bien arrêter de le voir, maintenant.

J'ai un peu peur.

 

[Mitchie]

J'en ai marre des remarques et critiques que je reçois sans cesse la ou je travaille cet été que je suis trop nerveuse, trop stréssée, trop lente, trop timide j'en peux plus au début je me disais c'est normal tu as souvent du mal à gérer le stresse, la pression qui est souvent la dans ce boulot essaye de  faire les choses de manières détendus pense de façon calme blabla et je me rends compte que j'ai beau faire de l'auto persuasion je n'arrives pas à maitriser l'image que les autres ont de moi.
Mais collègues continuent à me voir comme la fille timide et stressée qui foire tout alors que je n'arrete pas de maitriser ma maladresse et de me dire que je suis détendue.
Rien qu'aujourd hui j'ai eu droit à des remarques du genre " c'est bizarre ça fait plus d'un mois que t'es ici et tu as l'air toujours aussi nerveuse" "on dirait un petit oiseau à t'agiter comme ça avec ton ton allure fragile".
J'en ai marre d'être perçue comme ça surtout que pareille au collège lycée j'étais vu aussi comme la petite fille fragile maladroite, qui n' a pas d'assurance alors que je me sens pas comme ça j'aimerais tellement maitriser l'image que les autres ont de moi pour qu'elle soit conforme à ce que je ressens mais je n'y arrrive pas.

 

[Scende]

A mon tour de me lamenter...

L'autre jour, j'attendais le bus à l'arrêt. Y en a un qui a déposé tout un paquet de gens, mais comme l'arrêt était déjà bien plein, ça a créé un encombrement.

Et là, une petite bonne femme commence à pousser tout le monde pour pouvoir passer plus vite (elle avait aucune chance) en disant "poussez-vous, poussez-vous". Et elle me bouscule.

Elle ne m'a pas fait mal, mais j'ai eu le malheur de dire "faites attention." J'avais même pas eu le temps de me pousser pour qu'elle (ou d'autres) puissent passer (et encore, j'étais déjà bien en retrait). Ca n'a pas du lui plaire (surtout que j'avais pas dit ça méchamment, je suis plutôt du genre fluette avec une petite voix) et elle a commencé à m'appostropher de manière énergique en me disant "Qu'est ce t'as ? J'ai dit pardon, j'ai dit pardon !" Pardon que je n'avais pas entendu du tout. (Et pour cause, elle ne l'avait pas dit) Et à brandir le poing. J'étais choquée. Et en partant, à se retourner bien 3 fois pour me faire encore des signes.

Mais contrairement à elle, je n'ai jamais été agressive, ni violente dans mes geste. Alors c'est peut être une histoire de rien, mais ça m'a vraiment angoissée. Parce qu'on ne peux même plus rien dire aux gens dans la rue. On ne peut surtout pas leur parler, même gentiment, pour leur dire de "faire attention" qu'ils ne sont pas seuls dans la rue, qu'il y a des personnes âgées, des personnes fragiles, des enfants, des gens qui ont une maladie... Et je sais bien qu'on ne peut pas faire attention à TOUT le monde, mais dans ce cas, là, c'était tellement bête...

 

[Winter River]

Ce matin, environ 1h après m'être réveillée, j'ai été prise d'une violente migraine qui m'a clouée au lit pour toute la matinée et l'après-midi. La douleur était tellement forte que j'ai cru vomir. J'ai dormi un peu mais je suis complètement à plat et j'ai toujours des nausées. Je déteste quand mon corps me fait faux bond et, contrairement à avant mes soucis de santé, ça m'angoisse de plus en plus et j'ai peur de me retrouver de nouveau à l'hôpital. Cette peur me parasite et me complique la vie. J'ai 23 ans, mon corps devrait être mon roc... Pourtant il me fait bien sentir qu'il peut flancher à tout moment.

En plus, j'ai la version définitive de ma thèse à donner absolument à mon correcteur avant demain soir. Non seulement j'ai perdu presque toute la journée à cause cette foutue migraine mais en plus, ma messagerie professionnelle ne marche pas et je n'ai aucun autre moyen de le contacter. Toujours le chic pour planter au bon moment, celle-là...

 

[Oleg]

@tommen ton post me fait de la peine . L'année du bac, je bossais tout le temps, j'étais épuisée. Mon corps me le faisait sentir je perdais trop de poids, je vomissais (ceci explique cela), j'ai eu des malaises. Je sais ce que c'est, même si je ne te connais pas je t'envoie plein de câlins, et du soutien. 

Et puis peut-être qu'il y aura des gens dans ta promo qui auront le même age que toi, ou plus même, tu ne seras pas la seule à reprendre des études. Et à 18 ans n n'est pas forcément immature (d'ailleurs beaucoup de madz on 18 ou 19 ans et elles sont très matures).

 

[Mandatine.]

@tommen soit pas triste  on est qu'au début de notre vie... des gens tu vas encore en rencontrer !

 

[Mandatine.]

@Oleg @Mandatine.  Merci beaucoup, vous êtes des amours C'est même pas une question de maturité, c'est que j'ai peur qu'ils veuillent rester entre gens de 18 ans, je sais pas créer des liens.

Merci

Après le lycée, ma meilleure amie a fait une année en fac de bio quelle a très vite abandonné.
Ensuite elle a bossé en tant que pionne dans plusieurs collèges dans différentes villes.
Puis là justement à 21 ans elle s'est inscrit dans une prépa. Le truc c'est que c'était assez cher et donc elle a du économiser.
Y'avait que des filles qui venaient de passer le bac donc dans les 18 ans. Et la grosse différence quelle a surtout remarqué c'est la motivation. Elle a réussis son concours d'éducateur spécialisé, et c'est une des rare filles de sa promo ! Tout ça parce qu'après le bac tu penses pas forcément à avoir un vrai métier ou quoi, en tout cas pour une majorité. Elle, elle a trimé pour se payer sa prépa et après avoir fait un boulota de merde tu sais que les cours sont importants. Les autres n'avaient pas forcément la même vision des choses !

Bref, tout ça pour dire que je pense qu'entre 18 et 22 ans il y a vraiment une grande différence de mentalité.

Au fait, dans sa promo y'en avait quand même quelques unes de son âge, alors ne te fait pas de soucis !

J'ai raconté beaucoup de blabla pour rien non ? je ne sais pas si je t'ai aidé...

 

[Chouquette-en-sucre]

J'aurai dû avoir mon permis.
Mon moniteur a dit que si je ne l'avais pas, l'inspecteur était un con.




Monsieur, vous êtes un con.

 

[Mamzelle.Sleepy]

Les gens auxquels je m'attachent sont toujours ceux qui en profitent pour me poignarder dans le dos.
Des amis qui m'ont permit de traverser des époques de ma vie et qui une fois qu'ils coupent les ponts (sans prévenir) ils me disent "désolée j'ai décidé d'enlever les personnes négatives de ma vie".
Et là je réalise que finalement c'est sûrement cette accumulation de déception amicale, de répétition de schémas qui me rendent sûrement amère, froide, "négative".
Par ailleurs, est-ce être négative que d'essayer de trouver des solutions à ces problèmes et à son "mal-être" auprès de ses amis ? Il me semblait que l'amitié c'était aussi ça. J'ai du mal comprendre.

Cet enchainement me fait réaliser que j'ai raison finalement, que mes choix actuels sont les bons.

Par ailleurs arrêtez de dire que je suis négative, je suis réaliste mais pas négative. Je vois le bon et le mauvais dans la vie. Alors non quand il m'arrive une merde je ne saute pas de joie en me disant "eh eh trop bien un obstacle dans ma vie youhou". Mais NON JE NE SUIS PAS NEGATIVE. Et toi qui ne me connais pas/plus, qui ne prend pas la peine de me connaître juste ne m'invente pas une vie ou des pensées.

Si je partage avec toi mes peines, mes problèmes c'est que je tiens à toi et que je te considère comme un(e) ami(e).

Bon sur ce je retourne vivre sur mon arc en ciel. 

 

[Gianduja]

@Tommen ne t'en fais, pas, moi aussi je reprends les études en 2014, et j'aurai 25 ans (et ça me fait mal de l'écrire), quand j'étais en école d'art, l'étudiante en master la plus âgée de la promo avait 55 ans, plein de gens de ma classe de première année approchaient la trentaine, y en a même une qui est devenue maman entre temps, au final, on s'entendait tous bien, l'âge n'a jamais eu d'importance.
D'un côté j'ai peur et d'un autre je m'en fous. Tiens bon !

Je t'envoie une pluie de paillettes bleues 

(Au début j'étais venue pour dire que j'avais la flemme de tout et que je devenais une grosse loque et tout ça tout ça. )

 

[Ahvana]

Ma "m?re" me tue.
Depuis quelques temps j'ai peur de faire une dépression mais je ne veux pas en savoir plus sur le sujet.
Une pote m'a envoyé le lien d'une image disant que les ados qui écoutent tout le temps de la musique( => moi) sont susceptibles de faire une dépression. Ce truc tout con me fout mal, j'avais pas besoin de ça.