@Ekalos
Ouais, je vois ce que tu veux dire quand tu dis qu'au fond on n'a pas vraiment loupé qqch, puisque c'est pas arrivé vu que l'autre ne le voulait pas.
Et je suis tout à fait d'accord aussi que ça fait mal quand on se rend compte que justement elle ne le voulait pas, le voulait moins que soi. C'est... dommage.
(à tous ces gens-là j'ai envie de leur dire "pfff tu sais pas ce que tu rates je suis tellement géniale
)
Mais je comprends totalement le retour de douleur des années après : j'ai souvent l'impression, encore aujourd'hui (et c'est pas prêt de s'arrêter on dirait) d'aimer + les gens que eux ne m'aiment. D'avoir + envie de faire des trucs avec eux, de partager, d'être proches.
Je fais vachement gaffe maintenant, à pas m'attacher trop vite, ou à pas trop montrer de signes d'affection, pour pas effrayer, et les laisser venir m'aimer à leur rythme. Ça me demande vachement d'efforts ! Parce que y a des gens, je les kiffe grave hyper vite, et du coup j'ai envie de les prendre dans les bras quand on se voit, de les appeler pour papoter de tout et de rien... Mais si ça se trouve eux pas du tout ! Alors bah je me contrôle, et franchement des fois c'est dur et ça fait mal
Et quand je repense à certaines amitiés, maintenant terminées, bah je suis encore triste de ça. Ou même des relations que j'ai maintenant, ça m'attriste quand je vois que je veux + que l'autre.
Quant à aider les personnes avec leurs obstacles intérieurs, alors là j'ai décidé d'être méga-philosophe : on ne peut pas sauver les gens de eux-mêmes. Si eux ne veulent pas se sauver, on peut rien faire.
Je veux dire, on peut être là, on peut écouter (attention, dans la mesure de nos propres limites), on peut proposer des pistes de solutions ; mais j'ai arrêté de vouloir sauver tout le monde que j'aime. Je fais mon possible, mais je donne plus tout jusqu'à m'épuiser. Parce que j'ai beau les aimer, bah je m'aime aussi moi. Et j'ai pas envie de me crever - encore moins pour des personnes qui ne m'aiment pas autant que moi
Et pour les films, bah ceux qui me viennent à l'esprit là c'est "Paris je t'aime", où on suit plusieurs histoires en parallèle, et les personnages sont reliés les uns aux autres sans vraiment le savoir ; et puis une scène dans "Ma vie en l'air" (une comédie romantique française toute classique, mais c'est vraiment grâce à la mise en scène que nous spectateurs on comprend comment s'est passé un truc que le personnage principal ne comprend pas et ne comprendra jamais. Et ça j'aime bien.)
(ohlààà pardon c'était loooong !)