Salut salut !
Aaaah l'orientation... Ma bête noire !
Quand j'étais en terminale (L) c'était déjà une grande question. Déjà quand j'étais en 3ème et en 2nde je ne voulais pas spécialement faire un bac générale, j'étais plutôt branchée art appliqués mais mes parents estimaient que ce n'était pas ce qui préparait à des "vrais métiers" donc j'ai dû choisir le bac général que je préférais.
En choix post bac j'avais mis une prépa (j'ai été acceptée mais je ne l'ai pas rejointe car j'ai été découragée par ma mère qui insistait pour dire que je n'y arriverais jamais), une MANAA (même topo, pas de "vrai métier") et une licence de lettres. Je suis allée en lettre.
Au bout de 2 mois c'était le désastre. J'ai toujours été une amoureuse des livres, les cours de français ont toujorus été mes préférés. Analyser, argumenter et rédiger c'était mon dada au lycée en fait. Mais là ne faire que ça, ça me gonflait prodigieusement et à coté de la fac j'étais vraiment déprimée.
Après cette L1 je me suis donc réorientée vers une L1 d'histoire de l'art (mes parents étaient clairs, je ne pouvais envisager que des études universitaires sinon ils ne m'aideraient pas et je n'ai jamais eu le courage de leur tourner le dos... j'ai honte !) Au début c'était l'idéal : j'étudiais les plus belles oeuvres de la main de l'homme, j'analysais, argumentais, rédigeais, j'apprenais 3 tonnes de trucs par jours. Mais petit à petit je m'intéressais de moins en moins à la discipline.
J'ai obtenu ma licence sans avoir d'idée de master ni l'envie d'en faire un en histoire de l'art.
La recherche ce n'est pas vraiment mon truc au final, j'en pouvais plus de passer mes journées dans une bibliothèque, à me focaliser sur les détails sans être sûre qu'ils m'intéressaient vraiment, ne pas pouvoir bouger. C'est super cool de réfléchir mais au bout d'un an je dois avouer que ça ne m'épanouissait pas tant que ça.
J'ai fait des stages d'archéologie aussi, de la fouille et du post fouille. J'ai trouvé ça intéressant mais je ne me voyais pas du tout en faire mon métier.
Je me suis penchée sur les métiers du patrimoine, du marché de l'art, de la muséologie... Mais pareil, je n'ai rien découvert ou expérimenté qui m'intéressait.
Du coup je pensais me réorienter en anthropologie/ethnographie. Mais est-ce que ça me conviendra ? Les méthodes de travail sont à peu près les mêmes, je ne sais pas si changer de discipline est la solution.
A côté de mes études j'ai toujorus été très active. J'ai fait beaucoup de théâtre, j'écris beaucoup depuis mon adolescence, j'ai fait de la figuration dans des longs et courts métrage, j'ai été modèle photo. Bref jouer la comédie c'était mon dada et je n'ai jamais rien aimé de plus que ça. J'ai dû arrêter ces activités par manque de temps à cause de la fac (je bossais comme une folle).
En plus de ça j'ai toujours trouvé le moyen de multiplier mes activités : couture, dessin, peinture, fabrication de bijoux etc. D'où mon envie initiale de me lancer dans les arts appliqués.
Au final j'ai l'impression d'être toujours à la case départ... J'ai commencé une orientation, j'en ai changé, je suis allée au bout du premier palier et je me suis rendu compte que ça n'était pas ma place. Maintenant je ne sais plus quoi faire. Enfin si, c'est plutôt que je ne sais pas par où commencer.
Trouver un master en rapport avec l'histoire de l'art qui m'intéresse un peu ?
Continuer dans les sciences humaines ?
Me réorienter ?
De plus je suis en rupture familiale, donc cette année je bosse pour mettre de l'argent de côté pour la suite de mes études mais ça ne suffit pas, je devrai continuer à bosser par la suite. Donc ça veut dire que j'aimerais être active et entrer sur le marché de l'emploi assez vite (dans 2 ans ça serait bien). Forcément j'ai envie de privilégier un domaine avec beaucoup de débouchés pour m'en sortir au plus vite.
Donc arrive la fameuse question qui m'a tenue éveillée toute la nuit : est-ce que je veux continuer dans du "théorique" ou est-ce que j'ai envie d'exercer un métier "pratique" ?
J'essaie d'en parler le plus possible autour de moi et je vois régulièrement une conseillère d'orientation. Pour l'instant rien de bien probant, mais ce qui est bien avec elle c'est qu'on voit ce qui est susceptible de m'intéresser et l'emploi qu'il y a après toutes ces formations.
Je suis perdue et je m'en veux, je culpabilise. J'ai toutes les cartes en mains, j'ai l'occasion de pouvoir faire une grande carrière, mes parents m'ont entretenue pendant 4 an. Et je fous tout en l'air avec des crises existentielles. Si je suis autant perdue c'est parce que je ne suis pas heureuse dans mes études en fait (j'ai tellement honte de penser ça). Mon copain pense aussi que mon gros problème c'est la frustration. Selon lui je n'ai jamais eu d'autre choix que d'être la poupée de mes parents et de les satisfaire (le chantage affectif est très efficace avec moi). Dans le fond c'est vrai que ce que j'ai toujours le plus aimé faire c'est m'exprimer, créer, apprendre, et j'aime faire quelque chose de mes mains. Mais est-ce que c'est une lubie capricieuse ?
Pfffiou, désolée pour le gros pavé mais ça fait un bien monstrueux de m'épancher là-dessus, j'avais besoin de formuler tout ça...
Aaaah l'orientation... Ma bête noire !
Quand j'étais en terminale (L) c'était déjà une grande question. Déjà quand j'étais en 3ème et en 2nde je ne voulais pas spécialement faire un bac générale, j'étais plutôt branchée art appliqués mais mes parents estimaient que ce n'était pas ce qui préparait à des "vrais métiers" donc j'ai dû choisir le bac général que je préférais.
En choix post bac j'avais mis une prépa (j'ai été acceptée mais je ne l'ai pas rejointe car j'ai été découragée par ma mère qui insistait pour dire que je n'y arriverais jamais), une MANAA (même topo, pas de "vrai métier") et une licence de lettres. Je suis allée en lettre.
Au bout de 2 mois c'était le désastre. J'ai toujours été une amoureuse des livres, les cours de français ont toujorus été mes préférés. Analyser, argumenter et rédiger c'était mon dada au lycée en fait. Mais là ne faire que ça, ça me gonflait prodigieusement et à coté de la fac j'étais vraiment déprimée.
Après cette L1 je me suis donc réorientée vers une L1 d'histoire de l'art (mes parents étaient clairs, je ne pouvais envisager que des études universitaires sinon ils ne m'aideraient pas et je n'ai jamais eu le courage de leur tourner le dos... j'ai honte !) Au début c'était l'idéal : j'étudiais les plus belles oeuvres de la main de l'homme, j'analysais, argumentais, rédigeais, j'apprenais 3 tonnes de trucs par jours. Mais petit à petit je m'intéressais de moins en moins à la discipline.
J'ai obtenu ma licence sans avoir d'idée de master ni l'envie d'en faire un en histoire de l'art.
La recherche ce n'est pas vraiment mon truc au final, j'en pouvais plus de passer mes journées dans une bibliothèque, à me focaliser sur les détails sans être sûre qu'ils m'intéressaient vraiment, ne pas pouvoir bouger. C'est super cool de réfléchir mais au bout d'un an je dois avouer que ça ne m'épanouissait pas tant que ça.
J'ai fait des stages d'archéologie aussi, de la fouille et du post fouille. J'ai trouvé ça intéressant mais je ne me voyais pas du tout en faire mon métier.
Je me suis penchée sur les métiers du patrimoine, du marché de l'art, de la muséologie... Mais pareil, je n'ai rien découvert ou expérimenté qui m'intéressait.
Du coup je pensais me réorienter en anthropologie/ethnographie. Mais est-ce que ça me conviendra ? Les méthodes de travail sont à peu près les mêmes, je ne sais pas si changer de discipline est la solution.
A côté de mes études j'ai toujorus été très active. J'ai fait beaucoup de théâtre, j'écris beaucoup depuis mon adolescence, j'ai fait de la figuration dans des longs et courts métrage, j'ai été modèle photo. Bref jouer la comédie c'était mon dada et je n'ai jamais rien aimé de plus que ça. J'ai dû arrêter ces activités par manque de temps à cause de la fac (je bossais comme une folle).
En plus de ça j'ai toujours trouvé le moyen de multiplier mes activités : couture, dessin, peinture, fabrication de bijoux etc. D'où mon envie initiale de me lancer dans les arts appliqués.
Au final j'ai l'impression d'être toujours à la case départ... J'ai commencé une orientation, j'en ai changé, je suis allée au bout du premier palier et je me suis rendu compte que ça n'était pas ma place. Maintenant je ne sais plus quoi faire. Enfin si, c'est plutôt que je ne sais pas par où commencer.
Trouver un master en rapport avec l'histoire de l'art qui m'intéresse un peu ?
Continuer dans les sciences humaines ?
Me réorienter ?
De plus je suis en rupture familiale, donc cette année je bosse pour mettre de l'argent de côté pour la suite de mes études mais ça ne suffit pas, je devrai continuer à bosser par la suite. Donc ça veut dire que j'aimerais être active et entrer sur le marché de l'emploi assez vite (dans 2 ans ça serait bien). Forcément j'ai envie de privilégier un domaine avec beaucoup de débouchés pour m'en sortir au plus vite.
Donc arrive la fameuse question qui m'a tenue éveillée toute la nuit : est-ce que je veux continuer dans du "théorique" ou est-ce que j'ai envie d'exercer un métier "pratique" ?
J'essaie d'en parler le plus possible autour de moi et je vois régulièrement une conseillère d'orientation. Pour l'instant rien de bien probant, mais ce qui est bien avec elle c'est qu'on voit ce qui est susceptible de m'intéresser et l'emploi qu'il y a après toutes ces formations.
Je suis perdue et je m'en veux, je culpabilise. J'ai toutes les cartes en mains, j'ai l'occasion de pouvoir faire une grande carrière, mes parents m'ont entretenue pendant 4 an. Et je fous tout en l'air avec des crises existentielles. Si je suis autant perdue c'est parce que je ne suis pas heureuse dans mes études en fait (j'ai tellement honte de penser ça). Mon copain pense aussi que mon gros problème c'est la frustration. Selon lui je n'ai jamais eu d'autre choix que d'être la poupée de mes parents et de les satisfaire (le chantage affectif est très efficace avec moi). Dans le fond c'est vrai que ce que j'ai toujours le plus aimé faire c'est m'exprimer, créer, apprendre, et j'aime faire quelque chose de mes mains. Mais est-ce que c'est une lubie capricieuse ?
Pfffiou, désolée pour le gros pavé mais ça fait un bien monstrueux de m'épancher là-dessus, j'avais besoin de formuler tout ça...
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