Quel livre lisez-vous en ce moment ?

[Mercutio]

Je suis en train de relire L'Ombre du vent de Carlos Ruiz Zafon, qui était mon livre préféré. Je dois avouer qu'il ne me fait plus le même effet que lorsque je l'ai lu la première fois... Mais c'est le cas chaque fois que je relis un ancien livre préféré. Tout me paraît hyper fade, une fois lu une seconde fois ! En vrai, je me demande si les livres sont réellement faits pour être relus

 

[namaeganai]

@Mercutio mes nombreuses relectures me disent que ca dépend du bouquin.

@Lucieloukim je l'ai terminé hier. il reste très bon dans sa critique des anarchistes de facade et de la recherche du pouvoir, mais le personnage féminin prétexte est une parfaite illustration du syndrome de la schtroumpfette. il n'empêche, j'ai adoré l'absurdité de ma lecture.

je suis en train de finir vanity fair de william thackeray. j'en aime beaucoup la plumeet ce côté incisif et critique de la bonne société anglaise. je comprends qu'il fût un classique si apprécié.

 

[PoussiM]

Mes dernières lectures :

Hors-piste – Allie Reynolds ♡
Cinq snowboarders amis et rivaux se retrouvent dans les Alpes, sur un glacier, pour passer un week-end et discuter du bon vieux temps. Toutefois, ces retrouvailles ne se passent pas vraiment comme prévu. Il y a 10 ans, ils s’entrainaient ensemble pour des championnats jusqu’à la disparition non élucidée de l’une d’entre eux, Saskia. Ils étaient 7 il y a 10 ans, ils se retrouvent à 5 aujourd’hui, bloqués dans le Refuge. Commence alors un huis-clos stressant, où chaque personnage est suspecté dans la disparition de Saskia. On découvre que quelqu’un se joue d’eux, coupant le courant dans le refuge, organisant des jeux pour dévoiler des secrets. Je suis une grande fan des huis-clos angoissants, encore plus quand ils se déroulent à la montagne. J’ai adoré l’ambiance angoissante du livre et l’enquête menée par la narratrice Milla. Petit bémol, j’ai moins aimé les histoires de qui a couché avec qui, un peu lourdes et longues, la narratrice tiraillée entre 2 hommes. Malgré ça, j’ai adoré dévorer le livre, stresser pour les personnages et me projeter avec eux dans ce refuge de montagne.

La carte postale – Anne Berest
La carte postale est arrivée dans la boite aux lettres. Elle n’était pas signée, il y avait seulement 4 noms : Ephraïm, Emma, Noémie et Jacques. Ces personnes sont les arrières-grands-parents, le grand-oncle et la grand-tante de l’autrice. Le livre nous plonge dans l’histoire de cette famille juive, contrainte de quitter la Russie, leur voyage en Lettonie puis en Palestine, et enfin, leur arrivée en France. La seconde guerre mondiale éclate, les membres de la famille sont dispersés, emprisonnés, déportés. Le roman alterne entre la période historique, l’horreur de la guerre et l’enquête de l’autrice, dans le présent, pour recoller les morceaux et élucider cette carte postale. J’ai particulièrement aimé suivre cette famille au destin tragique, j’ai été très touchée et émue par les personnages. Une très belle lecture !

Un thé dans la toundra – Joséphine Bacon ♡
Joséphine Bacon est une poétesse innue (peuple autochtone d’Amérique du Nord), elle est aussi parolière, passeuse de textes et de culture amérindienne. Avec ce recueil de poésie bilingue, français-innu, j’ai été transportée dans la toundra : j’ai marché sur ces herbes un peu sèches, j’ai entendu le son du tambour, j’ai senti le vent et écouté l’eau de la rivière… J’ai beaucoup aimé cette poésie qui met mes sens en éveil. Le recueil m’a fait découvrir la culture innue, les chants et rythmes ancestraux et la place de la nature. Il ne manquerait qu’un audio pour écouter les poèmes en innu.

 

[-pivoine]

J'ai lu nom de jeune fille de Françoise Bourdin

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La malédiction de highmoor de erin a.craig

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[namaeganai]

lectures du jour:

black no more, de schuylder, georges s.

il existe un procédé dans les années 30 pour transformer les noirs en blancs, ceci inventé après le défrisant à cheveux. le pitch est intéressant, mais je suis complètement passée à côté.

si par une nuit d'hiver, un voyageur d'italo calvino.

le bouquin qui s'adresse au lecteur aurait pu être sympa si l'auteur ne présumait pas que le lecteur était forcément un homme. un gros meh.

in dubious battle, steinbeck

encore un gros meh pour cette lecture proche de l'anarchisme. après tout, steinbeck était un des piliers du mouvement beatnik.

mary barton, d'elisbeth gaskell. encore un gros meh. je n'étais pas d'humeur à bouquiner autant, il faut croire. une histoire d'amour sur fond meurtre était trop après la fantastique claque que fut vanity fair.

du coup le roman de sf pour couturières anarchiste fut la claque du jour et fortement apprécié: melmoth furieux, de sabrina calvo. une bombe. percutant.

 

[Bouquineuse_Rêveuse]

Petit bilan de la semaine:
- Art et décès de Sophie Hénaff (trilogie récemment adapté sur France 3)
- Il est grand temps de rallumer les étoiles de Virginie Grimaldi (prêté par belle-maman en prévision de notre voyage en Laponie ) Pas trop mon style mais se laisse lire !

Je pense m'attaquer au Gataca de Franck Thilliez

 

[Bulleuze]

Merci à toutes celles qui ont recommandé Rebecca de Daphné du Maurier, je l'ai terminé hier, j'ai adoré !

 

[namaeganai]

@Bouquineuse_Rêveuse c'est de ce livre qu'est adapté le film?

hier:

sommes-nous ce que nous lisons de george orwell. un tout petit bouquin parlant de livres, de l'amour ou de la détestation d'iceux. c'était magique. d'ailleurs, c'est amusans de vor qu'à l'époque d'orwell, sherlock holmes n'était pas vu cmme un grand classique en devenir, mais un roman de gare.

le monde de cosmo, d'hélne guetary. trop enfantin pour moi. j'imagine que ca se veut un vague hommage à alice au pays des merveilles pour le côté onirique, mais pas de bol, j'aime pas l'original non plus.

the ottoman endgame... de sean mcmeekin. un livre sur l'avancée de la première guerre mondiale pour les turcs. eh bien, je me suis bien fait chier. ca parlait essentiellement tactique et stratégie, très peu politique.

les résistants de tombouctou, de joshua hammer. c'est sensé être sur comment des bibliothécaires essaient de sauver les archives de tombouctou. en fait, c'est un essai-qui-se-lit-comme-un-roman, cette engeance de satan.

pourquoi sommes-nous capitalstes malgré nous, de denis colombi je crois. il enfonce un peu des portes ouvertes, mais d'apr^s mes autres lectures, n'a pas l'air de dire trop de conneries. une bonne introduction.

et ce matin: the importance of being earnest de wilde. oh budiou, ce que c'était bon. j'y allais un peu à réculons car j'avais détesté salomé, une autre de ses pièces de théâtres, mais ces quiproquos en chaîne furent un pur bonheur, surtout au lever, pas fraîche du premier café-

en ce moment, je lis le très mauvais (décidément) reueil de nouvelles publié par la volte, les potes de damasio: au bal des actifs, demain le travail. j'ai bien ressenti le côté mascu.

le très bon invisible relations de elizabeth susan wahl. ce livre parle des relations intimes des femmes des lumières, ou plutôt des représentations à cet égard. mazette, il y a 20 ans, c'était quasi la même. invisibilisation des besoins et désirs féminins, tribadisme uniquement sauvable par la pénétration clitoris-vagin, etc. autrement dit, le vrai plaisir pour une femme n'est atteignable que par le truchement d'un mec cis. j'en suis au tiers, mais je ne pense pas autant lire aujourd'hui que ces derniers jours.

 

[Bouquineuse_Rêveuse]

@Bouquineuse_Rêveuse c'est de ce livre qu'est adapté le film?

hier:

sommes-nous ce que nous lisons de george orwell. un tout petit bouquin parlant de livres, de l'amour ou de la détestation d'iceux. c'était magique. d'ailleurs, c'est amusans de vor qu'à l'époque d'orwell, sherlock holmes n'était pas vu cmme un grand classique en devenir, mais un roman de gare.

le monde de cosmo, d'hélne guetary. trop enfantin pour moi. j'imagine que ca se veut un vague hommage à alice au pays des merveilles pour le côté onirique, mais pas de bol, j'aime pas l'original non plus.

the ottoman endgame... de sean mcmeekin. un livre sur l'avancée de la première guerre mondiale pour les turcs. eh bien, je me suis bien fait chier. ca parlait essentiellement tactique et stratégie, très peu politique.

les résistants de tombouctou, de joshua hammer. c'est sensé être sur comment des bibliothécaires essaient de sauver les archives de tombouctou. en fait, c'est un essai-qui-se-lit-comme-un-roman, cette engeance de satan.

pourquoi sommes-nous capitalstes malgré nous, de denis colombi je crois. il enfonce un peu des portes ouvertes, mais d'apr^s mes autres lectures, n'a pas l'air de dire trop de conneries. une bonne introduction.

et ce matin: the importance of being earnest de wilde. oh budiou, ce que c'était bon. j'y allais un peu à réculons car j'avais détesté salomé, une autre de ses pièces de théâtres, mais ces quiproquos en chaîne furent un pur bonheur, surtout au lever, pas fraîche du premier café-

en ce moment, je lis le très mauvais (décidément) reueil de nouvelles publié par la volte, les potes de damasio: au bal des actifs, demain le travail. j'ai bien ressenti le côté mascu.

le très bon invisible relations de elizabeth susan wahl. ce livre parle des relations intimes des femmes des lumières, ou plutôt des représentations à cet égard. mazette, il y a 20 ans, c'était quasi la même. invisibilisation des besoins et désirs féminins, tribadisme uniquement sauvable par la pénétration clitoris-vagin, etc. autrement dit, le vrai plaisir pour une femme n'est atteignable que par le truchement d'un mec cis. j'en suis au tiers, mais je ne pense pas autant lire aujourd'hui que ces derniers jours.

Oui, de la trilogie Poulets Grillés mais j'ai juste vu la bande-annonce !

 

[namaeganai]

@Bouquineuse_Rêveuse j'ai pas tilté tout de suite, mais on parle pas du même livre: je pensais à gataca. j'ai toujours pensé que c'était une histoire originale.

miracle! la journée de lecture a été entièrement satisfaisante:

the witness for the dead de katherine addison, un cosy mystery chez les gobelins. très sympa.

the hard facts of the grimms fairy tales de maria tatar. une excellente analsyse de la production, réception et interprétation de ces contes.

et là, je me fais très plaisir avec

black looks, race and representations de bell hooks. le titre explique de quoi ca parle. je n'en suis qu'à 10-15%, mais ca pose ses gonades sur ton front.

the dark fantastic, race and the imagination from harry potter to hunger games. j'adore aussi, mais j'ai envie de tout péter. la thèse du premier chapitre est par exemple que dans la pop culture, les poc sont un impensé de manière presque consciente. ce sont les autres, le monstrueux.

the embroidered book de kate heartfield, ou on suis dans un monde de magie les filles de marie-thérèse d'autriche. c'est fascinant.

bref, demain sera journée de gros finissages très satisfaisants.

 

[Kazia]

J'ai eu un petit passage à vide dans mes lectures, aucune ne me happait vraiment. Heureusement je suis récemment tombée sur des livres qui m'ont beaucoup plu et ça va mieux Parmi eux: Le monde selon Setchan de Tomoko Oshima, un manga one-shot au dessin très doux et à l'ambiance mélancolique.
En roman j'ai lu Les 4 enquêtrices de la supérette Gwangseon de Jeon Gunwoo, un thriller prenant avec des personnages drôles et touchantes.
Et j'ai fini hier Le clan des femmes de Hemley Boum qui raconte l'histoire de Sarah, une jeune femme camerounaise au début du siècle dernier. Encore une fois des personnages attendrissantes, determinées et qui prennent leurs destins en mains.
Je commence ce soir une BD, Petite maman de Halim. Je l'ai empruntée un peu au hasard, je ne sais pas du tout à quoi m'attendre.

 

[Aethelthryth1]

Je suis à la moitié de My sister's keeper par Jodi Picoult. J'accroche plutôt bien même si l'histoire est pas ultra joyeuse. Sinon j'ai emprunté un Grand galop à la bibliothèque. C'est clairement une envie de retomber en enfance X)