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Bien, j'ai fini ma relecture. Autant l'écriture est délicieuse (le texte a été traduit par Frédéric Delebecque), le récit glaçant mais hyper bien maîtrisé (la narration de l'histoire des Earnshaw et des Linton est parfaite), autant je n'ai pas du tout apprécié l'expérience cette fois-ci. Je viens confirmer le ressenti exprimé dans le message ci-dessus.(...)
Je suis en train de relire Les Hauts de Hurle-Vent d'Emily Brontë, et c'est amusant comme c'est en relisant un bouquin que je peux me rendre compte que je n'ai plus le même âge, et que j'ai évolué. Ce roman a très longtemps été mon livre préféré, celui qui j'aurais emmené sur une île désert si j'avais eu à choisir. J'y voyais un amour lumineux et viscéral entre Catherine Earnshaw et Heathcliff, du genre à la vie, à la mort. Aujourd'hui je perçois surtout la perversité des personnages et le côté lugubre et mortifère de la 'vie' décrite à Hurle-Vent. Ça me glace le sang. (Cela n'enlève rien au génie d'Emily Brontë et à la qualité de ce texte.)