@miss.acacia
Bien moins doux, j'ai attaqué la suite de
Mille femmes blanches de Jim Fergus,
La Vengeance des mères. J'espère qu'il sera aussi bien que le premier tome.
Oups, un mois sans venir partager mes lectures.. Mon rythme s'est trouvé très ralenti une fois prise la vitesse de croisière de l'année.
J'ai eu du mal à avancer dans la Vengeance des mères contrairement au premier tome. On suit l'histoire de Molly McGill, nouveau personnage et des soeurs Kelly à travers leurs journaux intimes. Et vu qu'elles se retrouvent dans le même groupe d'Amérindiens, il y a des redites. Par ailleurs, j'ai trouvé ces personnages moins forts que May Dodd.
J'ai lu
Tea Rooms de Luisa Carnès. Matilda s'efforce de nourrir sa famille (ses parents, ses frères et soeurs) grâce à son travail dans un salon de thé dans l'Espagne des années 1930. L'exploitation des femmes, les mouvements ouvriers contemporains forment le coeur de ce court roman. Je l'ai apprécié mais en même temps je suis resté un peu sur ma faim.
J'ai savouré
La Vie en chantier de Peter Fromm. La femme de Taz, Marnie, meurt en donnant naissance à leur fille. A 27 ans, dans une maison encore en travaux, il rencontre son bébé, tente de l'élever avec l'aide de son ami Rudy, de sa belle-mère et d'Elmo, la baby-sitter. Un roman à la fois triste et doux.
J'ai terminé cet après-midi
Betty de Tiffany McDaniels. D'abord, autant vous prévenir tout de suite, il y a des passages insoutenables. Ce gros roman renferme autant de poésie que de mal et de souffrances. Le mal c'est celui incarné par les grands-parents maternels et ce qu'ils ont fait subir à la mère de Betty qui en garde encore le traumatisme. C'est celui du frère aîné de Betty. C'est celui des instituteurs et institutrices, des voisins et voisines racistes qui donnent toutes sortes de surnoms horribles à Betty en raison de son ascendance Cherokee par son père dans l'Ohio rural des années 1960 . C'est aussi un livre sur la douleur. La douleur immense d'une fillette, d'une adolescente qui perd plusieurs de ses frères et sœurs. Et enfin, c'est le portrait d'un père aimant, d'un père qui raconte des histoires, qui transmet sa culture à sa fille qui écrit, inlassablement. Je vous le conseille.