@miss.acacia pour moi c'est l'inverse. oliver twist est une de mes lectures doudou, mais je n'ai pas trop aimé de grandes espérances.
Quel livre lisez-vous en ce moment ?
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nezentrompette
Le train de vie d'une noix de Saint-Jacques
Je vous avais lâché.e.s quand je luttais avec Black Bazar d'Alain Mabanckou. Au final je l'ai abandonné, trop sexiste à mon goût, même si en un sens ça reflétait aussi la culture de son pays. Du coup cette déception + reprise intense du travail m'ont plongée dans un creux de lecture d'où je suis ressortie il n'y a pas longtemps.
Bilan:
Nous avons toujours vécu au château de Shirley Jackson (je me connais, les ambiances un peu flippantes, ça me remet toujours le pied à l'étrier). Déjà, il y a le cadre: un manoir-prison dont on ne sait s’il protège ses habitants de la haine des villageois ou les emprisonne dans un tête-à-tête à devenir fou. Ensuite, il y a les personnages: Constance, qui n’aime rien moins que cuisiner, sortie innocentée sans conviction du meurtre par empoisonnement de la quasi totalité de sa famille, Mary Katherine qui, en plus d’y accueillir le lecteur, n’est visiblement pas seule dans sa tête et l’oncle Julian, petit vieux qui a perdu la boule et la santé après avoir réchappé de peu à l’empoisonnement. Vient s’ajouter plus tard Charles, pervers manipulateur et cupide. Un huis clos glaçant. J’adore les auteurs qui arrivent à me tenir en haleine alors que concrètement il ne se passe pas grand chose à part un quotidien malaisant. Shirley Jackson est la reine à ce jeu-là. Dès la première page, on ressent une tension, une aura étrange et oppressante qui plane et le crescendo dramatique ne fait que s’amplifier.
La fortune des Rougon d'Emile Zola. Fini le papillonnage, j’ai décidé de m’atteler dans l’ordre à cette saga. Voilà donc les aïeux, ceux par qui tout commence, en dignes rats de labo des ravages de l’hérédité naturelle et du milieu social. Laisse-moi te présenter Pierre Rougon et Antoine Maquart, demi-frères, fils et petits-fils de gens qui ne tournent pas rond, à ce détail près qu’Antoine cumule aussi la bâtardise et le père alcoolique, histoire de bien démarrer dans la vie. Et bien sûr toute leur marmaille respective, sournoise, avide, fainéante, vicieuse, avec quelques bons gars par-ci par-là qui font figure de moutons noirs. Un beau tableau de famille. Mais comme un livret de famille ne remplit pas un roman de 500 pages, Zola place ses persos au moment de la révolution de 1848, date à laquelle deux générations de Rougon-Maquart sont à l’affût de la fortune par tous les moyens. Selon les caractères, ça s’insurge ou ça profite éhontément de la situation, ça présente de grandes vertus ou ça n’est que vices de petits hommes. Les gens, la période, la vie: tout est moche chez Zola. Alors, pour adoucir avant le coup de grâce, il nous offre quand-même l’idylle bien mignonne de deux jolies âmes. J’ai beau avoir aimé le traitement des personnages et la manière qu’a l’auteur de mettre directement les pieds dans le plat en termes d’injustice sociale, ce tome ne figurera pas parmi mes préférés, mais reste nécessaire pour ancrer le reste de la série.
Dans le tram de Benito Pérez Galdos. Cette fois, ce n’est ni avec le chandelier, ni dans la bibliothèque (dis-moi que toi aussi tu aimes jouer au Cluedo) que le majordome a fait le coup. C’est plutôt avec une lettre de chantage…et dans un roman-feuilleton publié par un journal, que le narrateur de ce tout petit livre (60 pages) lit par hasard en attendant que le temps passe sur sa banquette de tram madrilène. Là où ça devient cocasse, c’est quand le majordome et tous les personnages du feuilleton se matérialisent face à lui en usagers dudit tram. Réalité ou imagination d’un homme qui a un peu trop tendance à laisser son esprit divaguer? L’auteur floute volontairement la frontière sur le fond, mais aussi dans sa forme (roman policier, philosophique, fantastique, comique? un smoothie de tout, en fait) et on obtient ce charmant petit ouvrage à lire…dans le métro (on fait avec les transports qu’on a). Une lecture qui ne laissera pas un souvenir impérissable, mais qui est sauvée par sa brièveté. Au final, c’est le « pourquoi pas? » qui l’emporte.
Sauveur&Fils saison 5 de Marie-Aude Murail. On reprend les mêmes et on recommence…pas comme avant. Un bond de deux ans dans le temps nous place d’emblée dans le rôle du curieux qui veut savoir « que sont-ils devenus? ». Un beau tour de passe-passe qui permet à Marie-Aude Murail de s’appuyer sur le socle immuable du 12 rue des Murlins (Sauveur, sa famille recomposée et ses pièces rapportées) et de quelques patients déjà connus tout en opérant un renouveau de la patientèle. Comme d’habitude, c’est frais et ça aborde pas mal de thèmes d’actualité avec intelligence et bienveillance par le biais de ce psy empathique et ouvert d’esprit qui, avec ses propres failles et limites, laisse sa cape de superhéros au placard pour se montrer juste humain. On pourrait reprocher (ou pas) à l'autrice quelques maladresses dans le traitement de certains sujets mais l'ensemble donne une impression de justesse. Comme si c'était écrit avec le coeur. Et ça fait du bien.
Regarde les lumières mon amour d'Annie Ernaux. Là encore, livre très court, mais qui dit l’essentiel avec finesse. Comme c'est pas l'évidence, sachez que les lumières que l’autrice a l’air de montrer à son amoureux dans le titre ne sont pas de romantiques étoiles scintillantes, mais bien les néons éclairant les rayonnages d'un supermarché. Sujet qui me passionne pas des masses, d'emblée. Sauf que c’est Annie Ernaux, et Annie Ernaux, je sais qu’elle peut tout me raconter, même sur des sujets pas faciles, même sur les supermarchés. Et sans surprise, ça marche: sous forme de journal, l’autrice nous partage ses impressions et ses observations sur une année de fréquentation d’un supermarché d’île de France. Au final c’est le monde et la vie qu’elle nous raconte, concentrés entre les rayons de ces lieux de consommation où se rassemblent tant de personnes disparates. Le Auchan du coin comme nouvelle tour de Babel. Je ne m'attendais pas à trouver Annie Ernaux sur ce terrain, et pourtant on la reconnait à chaque page avec ses questionnements sur le genre, le féminisme, la diversité ethnique, l’exploitation ouvrière, la manipulation commerciale, le rang social au gré de ses déambulations aux rayons poissonnerie ou jouets.
Point final de William Lafleur. Mouais bof. Big brother à son apogée. Pensez donc: un homme fait croire à sa mort et en profite pour espionner les répercussions sur sa famille à l’aide de caméras et de micros. Mélange de cruauté, de manipulation et d’apitoiement sur soi-même (avec une tentative de jouer les anges gardiens histoire de se dédouaner), ce type prend plaisir à jouer les espions pour ensuite balancer ses impressions sur un blog anonyme suivi par un petit groupe d’internautes. J’étais pas super à l’aise dans ma lecture, parce que l’auteur nous prend en flagrant délit: à force de condamner le père de famille-voyeur et les followers qui se complaisent dans une lecture malsaine, on oublie que nous-mêmes nous prenons plaisir à tourner les pages de ce roman. Ou alors j’extrapole. Quel est le but de l’auteur? Le fait qu’il ait eu à s’expliquer en postface prouve à mes yeux que l’histoire n’est pas assez étoffée pour se faire une opinion par soi-même. Dommage, il y avait matière. Le véritable point fort de ce roman reste le traitement d’un sujet (presque?) inédit en littérature, mais pas assez creusé. J’en sors mitigée. A lire pour l’expérience.
Lecture en cours: Misery de Stephen King. Je ne dois pas être loin de la moitié et oh la la, que j'aime ce livre! Je suis crispée sur les pages, j'en ai même cauchemardé cette nuit. Autant dire que S. King réussit son coup pour l'instant
@miss.acacia Si ce n'est pas déjà fait, dans la mesure où tu as aimé De grandes espérances de Dickens, je pense que David Copperfield te plairait aussi.
Bilan:
Nous avons toujours vécu au château de Shirley Jackson (je me connais, les ambiances un peu flippantes, ça me remet toujours le pied à l'étrier). Déjà, il y a le cadre: un manoir-prison dont on ne sait s’il protège ses habitants de la haine des villageois ou les emprisonne dans un tête-à-tête à devenir fou. Ensuite, il y a les personnages: Constance, qui n’aime rien moins que cuisiner, sortie innocentée sans conviction du meurtre par empoisonnement de la quasi totalité de sa famille, Mary Katherine qui, en plus d’y accueillir le lecteur, n’est visiblement pas seule dans sa tête et l’oncle Julian, petit vieux qui a perdu la boule et la santé après avoir réchappé de peu à l’empoisonnement. Vient s’ajouter plus tard Charles, pervers manipulateur et cupide. Un huis clos glaçant. J’adore les auteurs qui arrivent à me tenir en haleine alors que concrètement il ne se passe pas grand chose à part un quotidien malaisant. Shirley Jackson est la reine à ce jeu-là. Dès la première page, on ressent une tension, une aura étrange et oppressante qui plane et le crescendo dramatique ne fait que s’amplifier.
La fortune des Rougon d'Emile Zola. Fini le papillonnage, j’ai décidé de m’atteler dans l’ordre à cette saga. Voilà donc les aïeux, ceux par qui tout commence, en dignes rats de labo des ravages de l’hérédité naturelle et du milieu social. Laisse-moi te présenter Pierre Rougon et Antoine Maquart, demi-frères, fils et petits-fils de gens qui ne tournent pas rond, à ce détail près qu’Antoine cumule aussi la bâtardise et le père alcoolique, histoire de bien démarrer dans la vie. Et bien sûr toute leur marmaille respective, sournoise, avide, fainéante, vicieuse, avec quelques bons gars par-ci par-là qui font figure de moutons noirs. Un beau tableau de famille. Mais comme un livret de famille ne remplit pas un roman de 500 pages, Zola place ses persos au moment de la révolution de 1848, date à laquelle deux générations de Rougon-Maquart sont à l’affût de la fortune par tous les moyens. Selon les caractères, ça s’insurge ou ça profite éhontément de la situation, ça présente de grandes vertus ou ça n’est que vices de petits hommes. Les gens, la période, la vie: tout est moche chez Zola. Alors, pour adoucir avant le coup de grâce, il nous offre quand-même l’idylle bien mignonne de deux jolies âmes. J’ai beau avoir aimé le traitement des personnages et la manière qu’a l’auteur de mettre directement les pieds dans le plat en termes d’injustice sociale, ce tome ne figurera pas parmi mes préférés, mais reste nécessaire pour ancrer le reste de la série.
Dans le tram de Benito Pérez Galdos. Cette fois, ce n’est ni avec le chandelier, ni dans la bibliothèque (dis-moi que toi aussi tu aimes jouer au Cluedo) que le majordome a fait le coup. C’est plutôt avec une lettre de chantage…et dans un roman-feuilleton publié par un journal, que le narrateur de ce tout petit livre (60 pages) lit par hasard en attendant que le temps passe sur sa banquette de tram madrilène. Là où ça devient cocasse, c’est quand le majordome et tous les personnages du feuilleton se matérialisent face à lui en usagers dudit tram. Réalité ou imagination d’un homme qui a un peu trop tendance à laisser son esprit divaguer? L’auteur floute volontairement la frontière sur le fond, mais aussi dans sa forme (roman policier, philosophique, fantastique, comique? un smoothie de tout, en fait) et on obtient ce charmant petit ouvrage à lire…dans le métro (on fait avec les transports qu’on a). Une lecture qui ne laissera pas un souvenir impérissable, mais qui est sauvée par sa brièveté. Au final, c’est le « pourquoi pas? » qui l’emporte.
Sauveur&Fils saison 5 de Marie-Aude Murail. On reprend les mêmes et on recommence…pas comme avant. Un bond de deux ans dans le temps nous place d’emblée dans le rôle du curieux qui veut savoir « que sont-ils devenus? ». Un beau tour de passe-passe qui permet à Marie-Aude Murail de s’appuyer sur le socle immuable du 12 rue des Murlins (Sauveur, sa famille recomposée et ses pièces rapportées) et de quelques patients déjà connus tout en opérant un renouveau de la patientèle. Comme d’habitude, c’est frais et ça aborde pas mal de thèmes d’actualité avec intelligence et bienveillance par le biais de ce psy empathique et ouvert d’esprit qui, avec ses propres failles et limites, laisse sa cape de superhéros au placard pour se montrer juste humain. On pourrait reprocher (ou pas) à l'autrice quelques maladresses dans le traitement de certains sujets mais l'ensemble donne une impression de justesse. Comme si c'était écrit avec le coeur. Et ça fait du bien.
Regarde les lumières mon amour d'Annie Ernaux. Là encore, livre très court, mais qui dit l’essentiel avec finesse. Comme c'est pas l'évidence, sachez que les lumières que l’autrice a l’air de montrer à son amoureux dans le titre ne sont pas de romantiques étoiles scintillantes, mais bien les néons éclairant les rayonnages d'un supermarché. Sujet qui me passionne pas des masses, d'emblée. Sauf que c’est Annie Ernaux, et Annie Ernaux, je sais qu’elle peut tout me raconter, même sur des sujets pas faciles, même sur les supermarchés. Et sans surprise, ça marche: sous forme de journal, l’autrice nous partage ses impressions et ses observations sur une année de fréquentation d’un supermarché d’île de France. Au final c’est le monde et la vie qu’elle nous raconte, concentrés entre les rayons de ces lieux de consommation où se rassemblent tant de personnes disparates. Le Auchan du coin comme nouvelle tour de Babel. Je ne m'attendais pas à trouver Annie Ernaux sur ce terrain, et pourtant on la reconnait à chaque page avec ses questionnements sur le genre, le féminisme, la diversité ethnique, l’exploitation ouvrière, la manipulation commerciale, le rang social au gré de ses déambulations aux rayons poissonnerie ou jouets.
Point final de William Lafleur. Mouais bof. Big brother à son apogée. Pensez donc: un homme fait croire à sa mort et en profite pour espionner les répercussions sur sa famille à l’aide de caméras et de micros. Mélange de cruauté, de manipulation et d’apitoiement sur soi-même (avec une tentative de jouer les anges gardiens histoire de se dédouaner), ce type prend plaisir à jouer les espions pour ensuite balancer ses impressions sur un blog anonyme suivi par un petit groupe d’internautes. J’étais pas super à l’aise dans ma lecture, parce que l’auteur nous prend en flagrant délit: à force de condamner le père de famille-voyeur et les followers qui se complaisent dans une lecture malsaine, on oublie que nous-mêmes nous prenons plaisir à tourner les pages de ce roman. Ou alors j’extrapole. Quel est le but de l’auteur? Le fait qu’il ait eu à s’expliquer en postface prouve à mes yeux que l’histoire n’est pas assez étoffée pour se faire une opinion par soi-même. Dommage, il y avait matière. Le véritable point fort de ce roman reste le traitement d’un sujet (presque?) inédit en littérature, mais pas assez creusé. J’en sors mitigée. A lire pour l’expérience.
Lecture en cours: Misery de Stephen King. Je ne dois pas être loin de la moitié et oh la la, que j'aime ce livre! Je suis crispée sur les pages, j'en ai même cauchemardé cette nuit. Autant dire que S. King réussit son coup pour l'instant
@miss.acacia Si ce n'est pas déjà fait, dans la mesure où tu as aimé De grandes espérances de Dickens, je pense que David Copperfield te plairait aussi.
J'ai terminé "Au Soleil Redouté" de Michel Bussi
C'était une chouette lecture ! Pas son meilleur. Pas le meilleur thriller de M.Bussi mais j'ai passé un bon moment. Quelques longueurs tout de même en fonction des chapitres, des personnages un peu clichés. Mais la fin est tellement bien faite que ça rattrape la lecture.
Je le recommande quand même, en plus malgré les 436 pages il se lit vite et bien.
C'était une chouette lecture ! Pas son meilleur. Pas le meilleur thriller de M.Bussi mais j'ai passé un bon moment. Quelques longueurs tout de même en fonction des chapitres, des personnages un peu clichés. Mais la fin est tellement bien faite que ça rattrape la lecture.
Je le recommande quand même, en plus malgré les 436 pages il se lit vite et bien.
J'ai fini Les mémoires d'un chat de Hiro Arikawa
Je rejoins l'avis général que c'est un bon livre, qui se lit très facilement; Malgré la fin je l'ai beaucoup aimé!
Sinon je me suis lancée dans un sacré truc, j'ai commencé Dune de Frank Herbert. Des années que je me disais que je devrais le lire, mon copain a parlé d'aller voir le film au cinéma donc j'ai sauté le pas j'ai acheté le livre. Et déjà je ne savais pas que le tome 1 était un tel pavé, clairement je ne l'aurais pas fini d'ici qu'on aille au cinéma mais pour le moment j'aime bien. Je prends encore mes marques dans l'univers.
Je rejoins l'avis général que c'est un bon livre, qui se lit très facilement; Malgré la fin je l'ai beaucoup aimé!
Sinon je me suis lancée dans un sacré truc, j'ai commencé Dune de Frank Herbert. Des années que je me disais que je devrais le lire, mon copain a parlé d'aller voir le film au cinéma donc j'ai sauté le pas j'ai acheté le livre. Et déjà je ne savais pas que le tome 1 était un tel pavé, clairement je ne l'aurais pas fini d'ici qu'on aille au cinéma mais pour le moment j'aime bien. Je prends encore mes marques dans l'univers.
alors un livre que je ne recommande pas du tout est mythes et épopée I. II. III de georges dumézil si on n'est pas soi-même spécialiste en mythologie comparée. je me sis bien fait chier sur 1400 pages. me demandez pas pourquoi je ne l'ai pas dnf, je n'en sais rien.
sinon, j'ai lu quelques autres livres, mais rien de transcndental la semaine écoulée.
sinon, j'ai lu quelques autres livres, mais rien de transcndental la semaine écoulée.
J'ai fini Vernon Subutex de Despentes. Bon, très mitigée sur cette lecture, j'ai clairement pas passé un mauvais moment, plusieurs passages m'ont fait rire, c'était globalement une lecture sympathique. Mais ça se veut tellement subversif que j'ai trouvé ça limite parodique. Au final, on est dans la tete d'une dizaine de personnages et je les ai trouvé quasi tous interchangeables. Ouuuh on a des petites pensées sexistes/grossophobes/homophobes/anti pauvres/entrez mention pas "politiquement correcte", mais réalistes. Ouuuh on prend tous de la drogue et on rêve tous de se faire b*iser sauvagement, oulala c'est subversif. Meme dans le choix des personnages, j'ai l'impression que c'est un peu le bingo pour pouvoir placer des petites phrases à contre courant (trans, actrice porno, homme qui tabasse sa femme, sdf etc). Je pense pas lire la suite. Par contre je recommande la version audiobook, le narrateur a tout donné haha.
J'avance doucement dans le Livre des radieux, tome 2 (pour cause de pose de parquet flottant qui prend des plombes haha), j'en suis à la moitié et j'aime beaucoup ce tome pour le moment.
Je vais commencer Sukkwan Island en audiobook. Je sais plus trop de quoi ça parle, je crois que c'est une sorte de Sa Majesté des mouches (mais je dis peut-être nimp).
J'avance doucement dans le Livre des radieux, tome 2 (pour cause de pose de parquet flottant qui prend des plombes haha), j'en suis à la moitié et j'aime beaucoup ce tome pour le moment.
Je vais commencer Sukkwan Island en audiobook. Je sais plus trop de quoi ça parle, je crois que c'est une sorte de Sa Majesté des mouches (mais je dis peut-être nimp).
J'ai récemment fini "Les garçons de l'été" de Rebecca Lighieri, un livre qui me tentait depuis un moment et que je me suis décidée à lire après avoir écouté la recommandation de @Kalindi dans Laisse moi kiffer 
Sans spoiler, et pour résumer très grossièrement, on dira que c'est l'histoire d'un mec qui se fait arracher la jambe par un requin à la Réunion...
J'ai bien aimé l'écriture, assez belle et travaillée sans être "grandiloquente", et j'ai trouvé que les personnages étaient très réussis. L'atmosphère est assez flippante ! J'ai cependant été déçue par le dernier tiers du bouquin, que j'ai trouvé plutôt raté. J'aurais préféré que l'autrice aille dans une autre direction... Si quelqu'un l'a lu ici, je serais ravie de savoir ce que vous en avez pensé !
Sinon, je suis en train de finir "La carte postale" de Anne Berest, et oh là là c'est un vrai coup de coeur
Pour résumer : c'est une histoire vraie dans laquelle la mère de l'autrice reçoit un jour une carte postale anonyme avec le prénom de ses grands-parents, son oncle et sa tante morts déportés pendant la guerre. La carte postale est oubliée dans un tiroir pendant des années, jusqu'à ce que la fille (Anne Berest donc) décide de mener l'enquête et de partir sur les traces de ses ancêtres...
Ce livre est tellement intéressant et bien écrit, J'ADORE. J'apprends beaucoup de choses sur la 2ne Guerre Mondiale, les camps de concentration (pages assez difficiles), la vie sous l'Occupation, et je trouve passionnante cette quête d'une femme pour mieux comprendre ses origines. Ca pose aussi plein de questions sur l'identité, la transmission... Bref c'est génial. J'espère que ce livre aura le Goncourt, ce serait mérité !
Sans spoiler, et pour résumer très grossièrement, on dira que c'est l'histoire d'un mec qui se fait arracher la jambe par un requin à la Réunion...J'ai bien aimé l'écriture, assez belle et travaillée sans être "grandiloquente", et j'ai trouvé que les personnages étaient très réussis. L'atmosphère est assez flippante ! J'ai cependant été déçue par le dernier tiers du bouquin, que j'ai trouvé plutôt raté. J'aurais préféré que l'autrice aille dans une autre direction... Si quelqu'un l'a lu ici, je serais ravie de savoir ce que vous en avez pensé !
Sinon, je suis en train de finir "La carte postale" de Anne Berest, et oh là là c'est un vrai coup de coeur
Pour résumer : c'est une histoire vraie dans laquelle la mère de l'autrice reçoit un jour une carte postale anonyme avec le prénom de ses grands-parents, son oncle et sa tante morts déportés pendant la guerre. La carte postale est oubliée dans un tiroir pendant des années, jusqu'à ce que la fille (Anne Berest donc) décide de mener l'enquête et de partir sur les traces de ses ancêtres...Ce livre est tellement intéressant et bien écrit, J'ADORE. J'apprends beaucoup de choses sur la 2ne Guerre Mondiale, les camps de concentration (pages assez difficiles), la vie sous l'Occupation, et je trouve passionnante cette quête d'une femme pour mieux comprendre ses origines. Ca pose aussi plein de questions sur l'identité, la transmission... Bref c'est génial. J'espère que ce livre aura le Goncourt, ce serait mérité !
nezentrompette
Le train de vie d'une noix de Saint-Jacques
Fini Misery de Stephen King. Je m'attendais pas à ce que ça colle autant au thème halloween du mois C'est un auteur que je lis peu et dont je n'aime que quelques titres (ceux eux le lecteur est placé dans la tête d'un des protagonistes, comme dans Cujo, Shining ou Misery, donc) et j'avais oublié à quel point il ne ménage pas ses lecteurs. Il va loin dans les scènes de violence gore mais c'est contrebalancé par une analyse très bien faite de la psychologie des persos (vraiment ce gars sait se mettre à la place de ses persos, y a rien d'artificiel). J'étais crispée sur ma lecture, je n'arrivais pas à poser le livre. Un des meilleurs huis-clos que j'ai pu lire, entre un auteur handicapé à la merci d'une foldingue, et la foldingue, aussi forte que fêlée, qui le contraint par la torture à écrire un bouquin à son goût (au moins on ne s'emmêle pas dans les personnages). J'ai adoré (et jamais de ma vie je regarderai le film. Trop la frousse)
Commencé Cent ans de solitude de Gabriel Garcia Marquez. Un titre dont j'entends parler depuis 1000 ans et que je possède depuis des décennies sans jamais avoir eu envie de l'ouvrir. Pourtant il paraît que c'est un monument du réalisme magique. J'ai dû lire 100 pages. Ca se lit bien, c'est une sorte de fresque familiale où chaque membre a ses particularités mais j'ai pas encore croisé la solitude, dans l'histoire Pour l'instant ça ne me marque pas des masses.
C'est un auteur que je lis peu et dont je n'aime que quelques titres (ceux eux le lecteur est placé dans la tête d'un des protagonistes, comme dans Cujo, Shining ou Misery, donc) et j'avais oublié à quel point il ne ménage pas ses lecteurs. Il va loin dans les scènes de violence gore mais c'est contrebalancé par une analyse très bien faite de la psychologie des persos (vraiment ce gars sait se mettre à la place de ses persos, y a rien d'artificiel). J'étais crispée sur ma lecture, je n'arrivais pas à poser le livre. Un des meilleurs huis-clos que j'ai pu lire, entre un auteur handicapé à la merci d'une foldingue, et la foldingue, aussi forte que fêlée, qui le contraint par la torture à écrire un bouquin à son goût (au moins on ne s'emmêle pas dans les personnages). J'ai adoré (et jamais de ma vie je regarderai le film. Trop la frousse)Commencé Cent ans de solitude de Gabriel Garcia Marquez. Un titre dont j'entends parler depuis 1000 ans et que je possède depuis des décennies sans jamais avoir eu envie de l'ouvrir. Pourtant il paraît que c'est un monument du réalisme magique. J'ai dû lire 100 pages. Ca se lit bien, c'est une sorte de fresque familiale où chaque membre a ses particularités mais j'ai pas encore croisé la solitude, dans l'histoire
Pour l'instant ça ne me marque pas des masses.
@nezentrompette les acteurs sont excellents dans le film, et c'est beaucoup plus soft que dans le livre. ce n'est pas tendre pour autant.
je sirote les sentinelles du crépuscule de serguei loukanienko. c'est excellent. encore meilleur que les deux premiers opus, qui étaient déjà très bons.
on suit les aventures d'une sentinelle de la nuit, soit un être aux pouvoirs surnaturels se battant pour le bien. plus les volumes avancent, plus les similitudes entre agents du bien et du mal apparaissent. la facon dont c'est amené est très cool.
je sirote les sentinelles du crépuscule de serguei loukanienko. c'est excellent. encore meilleur que les deux premiers opus, qui étaient déjà très bons.
on suit les aventures d'une sentinelle de la nuit, soit un être aux pouvoirs surnaturels se battant pour le bien. plus les volumes avancent, plus les similitudes entre agents du bien et du mal apparaissent. la facon dont c'est amené est très cool.
@nezentrompette Des frissons rien qu'à repenser à Misery ...
Une lecture que je ne risque pas d'oublier !!
Sinon quelques déceptions dans mes dernières lectures :
- je n'ai pas du tout aimé Néo de Michel Bussi, l'univers était intéressant dans l'idée, mais j'ai trouvé les personnages trop nombreux et peu fouillés, quant à l'histoire, c'était peu vraisemblable et parfois très tiré par les cheveux.
- dans un registre différent, je suis passée à côté de La petite dernière de Fatima Daas, que j'attendais de lire avec impatiente, l'innovation dans la forme m'a laissée de marbre et le propos n'était pas assez creusé pour moi.
- j'ai également lu Klara et le Soleil de Ishiguro, un collègue me l'avait recommandé. Il y avait de très beaux passages mais je n'ai pas été touchée par l'œuvre dans sa globalité. Toujours cette impression qu'on ne va pas au fond des choses ...
Et quelques belles lectures :
- La fille du train de Paula Hawkins, je connaissais la fin et pourtant je me suis laissée embarquer.
- lectures aussi de Frank Thilliez avec Syndrome [e] et GATACA, grosse préférence sur GATACA, tellement prenant et bien rythmé. Je crois que les fins sont toujours inattendues, ça me plaît ^^
- et je suis dans la série de mangas Le mari de mon frère, j'adore !!
Une lecture que je ne risque pas d'oublier !!
Sinon quelques déceptions dans mes dernières lectures :
- je n'ai pas du tout aimé Néo de Michel Bussi, l'univers était intéressant dans l'idée, mais j'ai trouvé les personnages trop nombreux et peu fouillés, quant à l'histoire, c'était peu vraisemblable et parfois très tiré par les cheveux.
- dans un registre différent, je suis passée à côté de La petite dernière de Fatima Daas, que j'attendais de lire avec impatiente, l'innovation dans la forme m'a laissée de marbre et le propos n'était pas assez creusé pour moi.
- j'ai également lu Klara et le Soleil de Ishiguro, un collègue me l'avait recommandé. Il y avait de très beaux passages mais je n'ai pas été touchée par l'œuvre dans sa globalité. Toujours cette impression qu'on ne va pas au fond des choses ...
Et quelques belles lectures :
- La fille du train de Paula Hawkins, je connaissais la fin et pourtant je me suis laissée embarquer.
- lectures aussi de Frank Thilliez avec Syndrome [e] et GATACA, grosse préférence sur GATACA, tellement prenant et bien rythmé. Je crois que les fins sont toujours inattendues, ça me plaît ^^
- et je suis dans la série de mangas Le mari de mon frère, j'adore !!
Je suis à la moitié de Nevernight et waouh j'ai trouvé difficile le début pour rentrer dans l'histoire, comprendre le monde, les intrigues, lires les notes de bas de page mais aucun regret je suis totalement dedans maintenant !
@nezentrompette je rejoins tout le monde, Misery, quelle lecture ! Je n'en suis pas sortie indemne. Et ayant une maladie chronique qui cause des douleurs, je trouve que S King est le meilleur pour décrire la douleur.
Je lis Miss Peregrine et les enfants particuliers, j'aime bcp bcp les photos qui sont insérées et donnent du crédit à l'histoire, c'est plutôt bien écrit. J'aime bcp jusqu'ici.
J'ia lu trois tomes de Mafalda. Je me suis bien marré ! Mon mari m'a dit que je ressemblais à mon père : mon papa aime bcp Desproges et d'autres, et je l'ai souvent vu rire sur ses bouquins.
J'ai emprunté l'arabe du futur, il faut vraiment que je comble ce manque ! J'ai aussi pris une BD de Manu Larcenet. J'avais tellement aimé le retour à la terre et le combat ordinaire
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Je lis Miss Peregrine et les enfants particuliers, j'aime bcp bcp les photos qui sont insérées et donnent du crédit à l'histoire, c'est plutôt bien écrit. J'aime bcp jusqu'ici.
J'ia lu trois tomes de Mafalda. Je me suis bien marré ! Mon mari m'a dit que je ressemblais à mon père : mon papa aime bcp Desproges et d'autres, et je l'ai souvent vu rire sur ses bouquins.
J'ai emprunté l'arabe du futur, il faut vraiment que je comble ce manque ! J'ai aussi pris une BD de Manu Larcenet. J'avais tellement aimé le retour à la terre et le combat ordinaire
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