@Nefertii j’ai vécu la même chose, j’étais en poste depuis presque 10 ans, dans une petite boite, le job me plaisait beaucoup au début, c’était pas toujours facile et mon patron même s’il était gentil était très spécial, il me fessait beaucoup penser à Sheldon de Big Bang Théorie (en un peu moins extrême tout de même).
Et avec le temps, a force de faire souvent les mêmes choses, de voir mes collègues masculins avoir des responsabilités et projets plus intéressants, pendant que moi j’avais presque toujours les dossiers nuls que personne voulait (et donc j’avais une prime bien moins bonne - vu que j’avais moins de responsabilités ). J’ai fait le dos rond pendant longtemps, au final pendant longtemps ça me convenait, le salaire était quand même très bon, et le job correct, l’ambiance assez bonne et les horaires ultra flexibles, je pouvais poser des jours/vacances un peu quand je voulais (à condition de prévenir à l’avance). Donc pendant longtemps les bons côtés rattrapaient les mauvais.
Puis on a décidé d’avoir un enfant et le travail est carrément passé à la trappe pour moi, c’est devenu bien moins intéressant, les mauvais côtés avaient plus qu’empirés, je ne voyais plus qu’eux, je commençais même à devenir un poil schizophrène, à penser que mon patron fessait exprès de me donner telle tache pour m’énerver. Je fessait pleins d’erreurs, j’étais jamais vraiment concentré, je glandais dès que je pouvais. Il m’avait aussi retiré un chantier, alors que je voulais vraiment le faire, ça fessait parti des rares projets que je kiffais.
Bref, je voyais que le verre à moitié vide. J’en ai bien sûr parlé avec lui, mais ça n’a abouti à rien. J’étais un peu désespéré car j’avais la certitude de ne pas pouvoir retrouver un travail aussi bien payé, je travaille dans un milieu très spécifique, et habite en rase campagne. Je voulais pas avoir 2h de route à faire, ni perdre trop en salaire. Bref, j’avais l’impression d’être une gamine capricieuse qui est incapable de se contenter de ce qu’elle avait. Et mon mari n’était vraiment pas aidant, il avait peur que je gagne moins, qu’il doive assurer seul les revenus du foyer ou pire que je sois au chômage
Et un jour j’en ai eus particulièrement mare, j’ai vu une offre sur Indeed qui ne correspondait pas du tout à mon profil mais dont le salaire était correct pour une fois, dans une boite que je connaissais en plus, alors go, je remet à jour mon CV et je le poste. Très franchement sur le moment j’y croyais pas, surtout quand il s’affiche que 78 autres personnes ont également postulé à cette annonce. Au début j’avais la frousse que mon patron l’apprenne, puis je me suis f***, au pire il comprendra que j’en ai marre et puis il fera rien, comme d’habitude.
Ne voyant pas de retour de cette offre, je me suis mise à traîner sur Indeed, pôle emploi et autre (pendant mes heures de travail - petite vengeance mesquine qui me mettait le sourire aux lèvres).
J’ai ainsi postulé pour 2 autres jobs, qui là encore étaient assez éloignés de mon domaine de départ. J’ai été retenu par les 3 pour un entretien, pendant lequel j’ai toujours été honnête, je suis actuellement en poste et je cherche à partir car après 10 ans sans perspective d’évolution, malgré mes demandes, je ne me vois continuer encore, mais j’ai un travail correct et ne veut pas partir à tous prix. Bref, je suis en position de force et j’en ai conscience. Il faut dire qu’on est dans une toute petite ville, donc les profils ‘intéressants’ pourles recruteurs sont aussi rares. On m’a offert le poste pour 2 des 3 jobs, le 3ème, c’est moi lors de l’entretien qui ait dis que je ne donnerais pas suite. Faire ces entretiens m’a fait un bien fou, mon profil plaisait et ça m’a redonné confiance. Oui je suis désirable pour les employeurs et je ‘vaux’ quelque chose.
Aujourd’hui j’ai attaqué mon nouveau travail depuis quelques jours et je revis complètement, oui on peut aller au travail le cœur léger, je suis en période de transition, c’est un peu stressant de sortir de sa zone de confort. Au final, pour moi ça n’a pas du tout été aussi dur que je me l’imaginais, mais il m’a fallut du temps pour avancer dans mon cheminement et franchir un point de non retour, avec le recul je pense que c’est surtout parce que je rejetais la faute uniquement sur moi si je vivais mal mon travail. Et maintenant je pense que c’est à cause de mon patron, si j’étais pas bien, c’est parce qu’il ne m’a pas écouté, n’a pas su me motiver, me faire voir une quelconque évolution possible, etc. Je me forme actuellement au management et je vois qu’il était à côté de la plaque sur presque tous les points, bref c’est pas uniquement de ma faute, et ça fait du bien de s’en apercevoir.
C’était à lui de me ‘fidéliser’ en quelque sorte, pour que n’ai pas l’envie de voir si l’herbe était plus verte ailleurs. C’est aussi ça le rôle du patron, garder ses employés qui tiennent la route.
Et avec le temps, a force de faire souvent les mêmes choses, de voir mes collègues masculins avoir des responsabilités et projets plus intéressants, pendant que moi j’avais presque toujours les dossiers nuls que personne voulait (et donc j’avais une prime bien moins bonne - vu que j’avais moins de responsabilités ). J’ai fait le dos rond pendant longtemps, au final pendant longtemps ça me convenait, le salaire était quand même très bon, et le job correct, l’ambiance assez bonne et les horaires ultra flexibles, je pouvais poser des jours/vacances un peu quand je voulais (à condition de prévenir à l’avance). Donc pendant longtemps les bons côtés rattrapaient les mauvais.
Puis on a décidé d’avoir un enfant et le travail est carrément passé à la trappe pour moi, c’est devenu bien moins intéressant, les mauvais côtés avaient plus qu’empirés, je ne voyais plus qu’eux, je commençais même à devenir un poil schizophrène, à penser que mon patron fessait exprès de me donner telle tache pour m’énerver. Je fessait pleins d’erreurs, j’étais jamais vraiment concentré, je glandais dès que je pouvais. Il m’avait aussi retiré un chantier, alors que je voulais vraiment le faire, ça fessait parti des rares projets que je kiffais.
Bref, je voyais que le verre à moitié vide. J’en ai bien sûr parlé avec lui, mais ça n’a abouti à rien. J’étais un peu désespéré car j’avais la certitude de ne pas pouvoir retrouver un travail aussi bien payé, je travaille dans un milieu très spécifique, et habite en rase campagne. Je voulais pas avoir 2h de route à faire, ni perdre trop en salaire. Bref, j’avais l’impression d’être une gamine capricieuse qui est incapable de se contenter de ce qu’elle avait. Et mon mari n’était vraiment pas aidant, il avait peur que je gagne moins, qu’il doive assurer seul les revenus du foyer ou pire que je sois au chômage
Et un jour j’en ai eus particulièrement mare, j’ai vu une offre sur Indeed qui ne correspondait pas du tout à mon profil mais dont le salaire était correct pour une fois, dans une boite que je connaissais en plus, alors go, je remet à jour mon CV et je le poste. Très franchement sur le moment j’y croyais pas, surtout quand il s’affiche que 78 autres personnes ont également postulé à cette annonce. Au début j’avais la frousse que mon patron l’apprenne, puis je me suis f***, au pire il comprendra que j’en ai marre et puis il fera rien, comme d’habitude.
Ne voyant pas de retour de cette offre, je me suis mise à traîner sur Indeed, pôle emploi et autre (pendant mes heures de travail - petite vengeance mesquine qui me mettait le sourire aux lèvres).
J’ai ainsi postulé pour 2 autres jobs, qui là encore étaient assez éloignés de mon domaine de départ. J’ai été retenu par les 3 pour un entretien, pendant lequel j’ai toujours été honnête, je suis actuellement en poste et je cherche à partir car après 10 ans sans perspective d’évolution, malgré mes demandes, je ne me vois continuer encore, mais j’ai un travail correct et ne veut pas partir à tous prix. Bref, je suis en position de force et j’en ai conscience. Il faut dire qu’on est dans une toute petite ville, donc les profils ‘intéressants’ pourles recruteurs sont aussi rares. On m’a offert le poste pour 2 des 3 jobs, le 3ème, c’est moi lors de l’entretien qui ait dis que je ne donnerais pas suite. Faire ces entretiens m’a fait un bien fou, mon profil plaisait et ça m’a redonné confiance. Oui je suis désirable pour les employeurs et je ‘vaux’ quelque chose.
Aujourd’hui j’ai attaqué mon nouveau travail depuis quelques jours et je revis complètement, oui on peut aller au travail le cœur léger, je suis en période de transition, c’est un peu stressant de sortir de sa zone de confort. Au final, pour moi ça n’a pas du tout été aussi dur que je me l’imaginais, mais il m’a fallut du temps pour avancer dans mon cheminement et franchir un point de non retour, avec le recul je pense que c’est surtout parce que je rejetais la faute uniquement sur moi si je vivais mal mon travail. Et maintenant je pense que c’est à cause de mon patron, si j’étais pas bien, c’est parce qu’il ne m’a pas écouté, n’a pas su me motiver, me faire voir une quelconque évolution possible, etc. Je me forme actuellement au management et je vois qu’il était à côté de la plaque sur presque tous les points, bref c’est pas uniquement de ma faute, et ça fait du bien de s’en apercevoir.
C’était à lui de me ‘fidéliser’ en quelque sorte, pour que n’ai pas l’envie de voir si l’herbe était plus verte ailleurs. C’est aussi ça le rôle du patron, garder ses employés qui tiennent la route.