Reeee,@Lidouchka
Merci pour tes conseils
Je me disais la même chose. Le boulot ne me passionne pas mais j'ai une vie assez riche pour pouvoir voir le travail comme un moyen de financer mes hobbies.
Sauf que ma chef me stresse de par son comportement.
Avant je bossais sous la supervision d'un autre associé mais il est parti à la retraite et elle a repris le flambeau.
C'est épuisant psychologiquement de devoir marcher sur des œufs avec quelqu'un d'aussi instable (autant elle peut me critiquer de manière infantilisante, autant elle peut me féliciter de manière effusive pour un truc bateau - c'est imprévisible !).
Aussi, je ne me considère pas au bord du burn out. J'ai l'impression que le burn out c'est pour les personnes qui bossent beaucoup ou qui sont surchargée.
Moi c'est juste que je me noie dans un verre d'eau car je ne suis pas motivée.
Au lieu d'anticiper les publications de posts LinkedIn par exemple, j'attends le dernier moment pour bâcler un travail qui sera critiqué par ma chef.
Mon post donne l'impression que j'ai trop de choses à faire alors qu'en réalité c'est un problème d'organisation multiplié par 10 car je n'ai pas envie de faire le travail.
Je pense que si j'étais dans une bonne équipe je serais capable de faire un travail rébarbatif. Et je serais moins stressée aussi.
Je ne sais pas en quoi pourrait m'aider un psy . La solution à ce problème serait de quitter mon boulot.
Pourquoi dis-tu qu'il ne faut surtout pas que je démissionne?
@lueure Oui je vais faire un bilan de compétences ! J'ai seulement peur de ne pas avoir appris assez en 5 ans. A 32 ans on n'est pas censée être directrice ou quelque chose de proche ?
Alors non le burn out ce n'est pas une surcharge de travail. C'est plutôt quand tu t'investis beaucoup dans un travail sans bénéficier d'un retour proportionnel à ton investissement. Concrètement, c'est souffrir d'un manque de reconnaissance de son travail qui vient altérer la vision et la valeur que tu as de toi même, en dehors de la sphère pro, en tant qu'individu.
Et quand ton travail altère ton estime de toi, le mal est fait et changer de boulot ne règle pas le problème...
Il y a des psy spécialisés dans la souffrance au travail qui peuvent justement accompagner les personnes dans leur recherche de réorientation. De manière générale, tu me donnes l'impression d'avoir des questionnements sur ton travail et ta vie et l'aide d'un psy peut t'aider à y voir plus clair. Les réponses à tes questions tu les as déjà. Le psy te sert juste à entendre ce que tu as à dire.
Je te conseille de ne pas démissionner car c'est beaucoup plus difficile de trouver un emploi quand on est inactif pour de multiples raisons. Si tu es encore en emploi tu peux simplement dire que tu cherches à évoluer et à donner une nouvelle impulsion à ta carrière lors d'un entretien d'embauche (pas la peine de rentrer dans le négatif et la justification de la démission). En plus, le fait d'avoir le salaire qui tombe à la fin du mois te sécurise et te permet d'être moins stressée en entretien. Tu ne joues pas ta vie à chaque candidature puisque tu as un emploi dans tous les cas. Les recruteurs le sentent et cela te met en position de force.
Ne sous-estime pas le temps et la difficulté de retrouver un autre emploi ! Même avec un super CV sans trou et une super formation, cela peut prendre du temps.
Je suis d'accord avec toi sur l'importance de l'ambiance de l'équipe au travail. Garde en tête que cela peut faire partie des questions que tu peux poser en entretien d'embauche (quelles sont les méthodes de management utilisées pour manager l'équipe en terme de communication, de travail en équipe ? Quelle est l'ambiance ? Quid du turnover ?). Garde en tête qu'un entretien d'embauche c'est à double sens : les recruteurs cherchent à savoir si tu corresponds au poste et à l'inverse ils doivent te donner envie de travailler avec eux et de rejoindre leur équipe. L'entretien te sert aussi à te faire un avis sur les managers.
Personnellement je ne connais pas de directrice de 32 ans en dehors des personnalités des réseaux sociaux, exposées médiatiquement qui ne reflètent pas la réalité des personnes de 32 ans dans la société. Une carrière ça se construit, ca bouge, c'est jamais vraiment acquis avec les remoults que connaît le monde du travail aujourd'hui.... Deux choses face à cette idée :
- si tu deviens directrice à 32 ans tu viseras quoi comme poste pour les 30 années de carrière qu'il te reste derrière ? Tu te ferais chier dans ta vie pro si tu réalises tout à 35 ans et que tu n'as plus rien à atteindre.
- à quoi bon devenir directrice si tu n'aimes pas ton travail ? Personnellement, je ne pense pas qu'on puisse s'épanouir en poursuivant un objectif de forme plutôt que de fond.... juste pour se conformer à une convenance de réussite sociale. Concentre toi plutôt à faire la liste de ce que tu veux et ce que tu ne veux pas dans ton boulot (le test de l'apec t'aide à ça justement) et identifier quels métiers pourraient te correspondre en fonction de ça.
Dernière chose : une fois que tu auras entrepris la démarche de réfléchir à ce que tu veux vraiment dans ta vie pro et de te lancer dans les recherches d'entreprises et la rédaction de lettre de motivation, tu te sentiras mieux dans ton travail. Une fenêtre de possibilités va s'ouvrir devant toi et tu verras se dessiner de nouvelles perspectives. Ton quotidien te sera un peu plus vivable et tu trouveras la patience de boucler correctement ton poste actuel pour en commencer un nouveau....
J'espère que mes mots feront écho à ce que tu ressens...
N'hésite pas