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Bon, plus on avance (et j'ai l'impression qu'on avance de plus en plus lentement ), plus je me demande d'où sort la révolution mystique qui a l'air de changer la vie de tous les lecteurs. Peut-être qu'en ayant déjà un peu réfléchi à ces questions, ça fait moins "OMG J'y avais jamais pensé!!!". Et si les concepts et la théorie ne sont pas absurdes ni stupides, je trouve que l'ensemble est assez mal écrit avec des exemples assez nazes. Et autant, j'avais eu ce sentiment pour le livre d'Allen Carr pour arrêter de fumer, autant son écriture pas palpitante, qui se répète mille fois etc avait en fait, une véritable utilité. Mais là, j'ai pas ce sentiment là.
Bref, à demain pour je l’espère, une grande révélation au chapitre 9. Sinon, à demain pour un pavé sur moi ma vie mon oeuvre.
Jusqu'à il y a quelques années, je ne savais même pas me mettre en colère. Si il se passait quelque chose de contrariant, je me disais qu'il fallait faire avec, ou je regardais ma pensée négative passer et s'en aller et voilà. Et puis je sais plus trop comment s'est faite la transition mais à un moment, je me suis rendue compte que ça y est, je savais ressentir la colère et maintenant, j'ai l'impression qu'une part de moi est tout le temps en colère et c'est fatigant. Par contre, je ne crie pas sur les gens. Dans ma famille, on ne crie pas (on ne parle pas non plus, on est de joyeux pratiquants du déni ) par contre, j'ai vécu avec un mec qui me criait très très régulièrement dessus (entre autres choses) donc pour moi, c'est un mode de communication qui ne passe pas/plus. Donc je ne crie pas sur les gens, je suis plutôt dans la froideur/ignorer/dire des choses très dures sur le ton de la conversation. Par contre, je crie toute seule. Quand je sens que ma colère s'est accumulée, je profite d'un trajet en voiture pour hurler un peu (du coup je suis toute seule dans ma caisse et je gueule des "aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah" ), chez moi, je plonge la tête dans un oreiller pour crier des "aaaaaaaaah" sans gêner les voisins. Et la dernière fois au travail, j'avais pas d'oreiller donc j'ai juste crié "aaaaah" et quand une collègue a ouvert la porte de mon bureau sur des petits oignons pour me demander ce qu'il se passait, je lui ai juste dit que je me sentais un peu débordée et contrariée et que crier me faisait du bien et je pense essayer de les habituer à cette idée. Parce que du coup, quand je crie, c'est pas pendant une conversation avec quelqu'un, c'est pas sur quelqu'un et c'est pas lié à un truc en particulier. C'est juste mon réservoir à colère ou à pression ou à émotions qui est plein et je sais pas toujours comment le faire revenir à un niveau vivable.
J'ai un peu dérivé du sujet mais bref, voila voila.
Plus que deux chapitres et ce marathon sera fini! Je pensais pas que ce serait si difficile. Je me demande si ça a tué toute possibilité de refaire un autre marathon (avec un meilleur livre of course ) ou si vous seriez motivées pour retenter l'expérience un jour!
Verdict final: Je trouve que le livre est si mal écrit et les exemples si énervants que ça rend la lecture vraiment laborieuse. Et ça fait passer à côté des idées centrales du livre qui elles, ne sont pas si mauvaises. J'ai du réajuster mes attentes mais c'était quand même intéressant de découvrir tout ce courant de communication. Je vais essayer de piocher quelques idées par ci par là mais je ne suis pas sûre d'avoir adhéré à cette idée d'empathie constante.
Je ne sais pas si certain.e.s se rappellent encore de moi, mais il fut un temps où j'étais assez active sur ce topic. Il y a longtemps. Quoique, après avoir été checké, mon dernier post ici date de décembre 2019: carrément moins loin que ce que je pensais!
Tout ça pour dire que je crois que je vais revenir traîner par ici
J'ai pas tout suivi, mais je trouve que c'est très drôle de vous voir descendre un livre dont je ne connais même pas le nom. Je vais un peu remonter le topic pour voir de quoi ça s'agit
Hello par ici
Je suis également une revenante. Mon dernier message dans ce topic remonte à janvier 2018, et ça concernait déjà les problématiques de la confiance et l'estime de soi et autant dire que je suis toujours en plein dedans (c'est fatiguant).
Est-ce que c'est parce que, en quelque sorte, ces "traits" (manque de confiance en soi, mésestime de soi, anxiété sociale, procrastination, le fait d'être "moyenne" en tout et de ne pas se donne la peine de faire les choses) sont devenus mon "identité" au fil du temps ? [/SPOILER]
Je ne poste pas souvent mais en te lisant, j'ai failli me mettre à pleurer... Je m'auto-sabotte souvent, à vrai dire chez nous c'est même une tare familiale, on en parle souvent avec ma sœur. Quand on réussi à prendre un peu de recul (en période calme) on pense que c'est lié à notre éducation, pas malveillante mais pas bienveillante non plus qui a cassé toute estime de soit. Quand on est dans une période moins calme, on pense que c'est fichu, c'est dans les gènes de toute façon, etc...
Ta dernière phrase m'a fait faire un bond ! Et pourtant autant quand tu le dis de toi, ça m'est insupportable, autant j'ai pu la dire déjà en parlant de moi...
C'est un chemin long, on parle d'apprendre à s'aimer, on commence déjà par ne pas toujours se détester... Courage, prends soin de toi tu es dans le creux de la vague, sûrement rongée par le stress de la fin de ton master et de l'inconnu après...
@Sloppy@Lli@ne Merci pour vos messages et vos encouragements
Je suis navrée que ça ait pu amener des pensées négatives chez certain.e.s . Peut-être que cela apportera aussi une nouvelle réflexion par rapport à l'identité. La route est longue pour se détacher de ces étiquettes, souvent "auto-proclamées", et avoir le déclic qui permette d'agir autrement, de se construire autrement. Je ne l'ai pas encore trouvé, visiblement...
Tout ça pour dire que ces situations me renvoient en pleine poire qu'en fait plein de choses ne sont pas réglées, peut-être que j'étais dans le déni jusque là, "mais non, cette fois ça se passera autrement". Au final c'est bien plus compliqué qu'il n'y parait de prendre consciemment les chemins de traverse plutôt que de se laisser porter par nos automatismes, même lorsqu'on a pris conscience de leur existence.