Ça faisait bien deux-trois semaines que l'on ne s'était pas vus. J'avais fondu en larmes le matin de son départ, j'avais besoin de lui, qu'il reste contre moi mais je savais que c'était impossible.
Et là j'ai voulu venir le voir, malgré mon faible état, malgré le fait d'être noyés sous les devoirs... On s'est vus un demi-weekend. Du dimanche matin au lundi matin. C'était très court, on a peu fait l'amour mais on était... complementaires. Je le ressens de plus en plus et il l'a également souligné : "
Je trouve qu'on s'est bien trouvés."
Voilà. Et je suis chez moi, dans un silence complet, avec le chat qui joue avec une boule de papier. Je pense à lui, et je suis heureuse.
Je ne sais pas si ça va durer éternellement, mais je suis bien dans ses bras. J'aime son haleine du matin, quand il a transpiré, j'aime son odeur intime, ses petits défauts physiques, son manque de tact...(je l'ai encore observé hier).
Et on se revoie dans deux ou trois semaines, mais je m'en formalise plus. Je sais qu'il me veut. Et ça me suffit d'être aimée.
Je vous aimé aussi les gentes, j'espère que vos relations se passent bien