Thème d'écriture : Reste avec moi.

[maeleen]

Je le vois...
Je sais que ce n'es pas un esprit, bien que son ombre n'apparaisse que dans le miroir. Souvent, je sens sa main sur ma joue.
Il se joue de moi, préférant se cacher dans l'illusion augmentant ainsi son emprise sur moi. Son pouvoir s'initie en moi à travers mon âme comme si elles étaient liées. Je ressens sa douceur mais, ne sachant pas qui il est je ne peux la lui rendre. Je l'attends espérant toujours un peu plus pouvoir interagir avec lui ,mais il me fuit le sourire aux lèvres à chaque fois que je croise son regard.
Je n'arrive qu'à peine à retenir son odeur et l'expression de son regard. L'orage de ses yeux mêlé du parfum du soleil et du métal; du chrysanthème et de la rose.
Les senteurs s'entrechoquent et se vole la deuxième place. Il n'y a que le piquant des épices à peinture qui reste indétrônable.

Pourquoi ne se montre-t-il pas ? Ne reste-t-il pas pour m'expliquer qui il est et pourquoi il n'apparaît que devant moi ? J'ai peur qu'il disparaisse véritablement et qu'alors je sois véritablement seule.

Esprit, homme ou bien djinn je t'en prie reste avec moi !

 

[Sun-K]

Et j'ai peur du temps qui passe , parce que chaque jour qui se lève et se termine m'éloigne un peu plus de toi , de la vie que j'avais à tes côtés. Cette autre vie , je la contemple , elle me paraît loin. Je te retiens de mes mots , de mes bras , enracinée à ta peau. Je me bats pour que tu restes avec moi. Mais je me bats pour deux. L'amour c'est dur quand l'autre le prend pour un jeu. Je ne veux pas laisser disparaître la personne que j'étais quand tu me regardais. Alors comment je fais quand tes yeux ne me regardent plus ? Rien n'a changé , je ne vois simplement plus le monde en couleur. Et j'ai décidé de faire de toi mon plus beau malheur. Les autres s'acharnent à me sauver de toi , mais toutes les réponses sont en nous , reste avec moi.

 

[Eddicted]

Puisque Morphée s'est perdu en route, on tue le temps.

Je n’étais pas amoureuse de toi. Ô Dieu, tu ne te t’imagines pas à quel point je n’étais pas amoureuse de toi. Tes manies de sale gosse docile, tes regards langoureux et tes gestes un peu niais, un peu toi. Sans moi. Ton discours de beauf sur les tatouages. Politiquement incorrect. Ta morale à deux balles digne de mon paternel. Mais t’es qui ? Qui pour oser me regarder comme si j’étais toute ta vie ?
J’aime pas les gens comme toi, je n’aime pas les pensées qui me font penser à toi, j’aime pas tes émissions de télé débiles. J’me dis qu’on sera le genre d’idiots à matter les z’amours ou Motus, on se tapera un bon gros fou-rire contenu à l’entente des boutades salaces qui fondent sur la langue de Thierry Beccaro. Motus et bouche cousue, je ne t’aime pas. Vu ? Fatras romantique, tu t’adresses à une insensible, pas à Phèdre. « Tu finiras comme les gars que t’idolâtres, Sarah. Comme Ledger et Cobain. » Erreur, blasphème. Toi, le grand là-haut, fais ton boulot, envoie le au trou, déchiquette son cœur, mets le en lambeaux. Dis-lui qu’il pourrira dans un HLM, qu’il sera aussi seul que Rimbaud dont la plume comme le cœur furent brisés. Dis-lui qu’il n’a pas à mentir, qu’il n’a pas à raconter. Qu’il se taise et qu’il la ferme à jamais. Ne lui dis pas que je l’ai aimé, ne lui dis pas que lorsque je le voyais, les Beatles se reformaient. Ne lui parle pas d’amour et de ce qu’il adore, retiens-toi de lui dire que j’avais tort.
Tu étais trop. Je n’étais pas assez. J’ai pas su trouver les mots, ma fierté a étranglé le « Reste avec moi, ne me laisse pas. »
Elle avait une dent contre toi, celle-là.

 

[Ellie C est tout]

Demain, tu t'en ira.
T'as pas idée, t'as pas idée comme ça me fait mal.
Reste avec moi.
Demain tu t'en ira,
demain j 'étoufferais,
tu me manqueras,
demain j'voudrai crever.
Sans toi, demain, je vivrais pas.
Reste avec moi.

 

[novacaine]

Il est arrivé sans prévenir, comme une missive envoyée par erreur, une éclaircie au milieu de l'orage.
Il est arrivé sans prévenir, et moi je l'ai laissé faire.

Il a creusé les fondations d'un commencement, posé quelques pierres de confiance et bâti son existence dans mon quotidien.

Il fait désormais partie de ma vie, partie de mon souffle, et toi tu t'évapores. Comme un souvenir qui m'a hantée, un sourire qui m'a aidée toutes ces journées trop vides.

C'est l'enfance qui s'enfuit, les fleurs bleues qui s'inclinent et l'âge adulte qui touche au but. Je suis. Tu seras. Nous étions. Mais reste encore un peu. Reste au creux de mon ventre, comme le sillon de ce qui a battu.

 

[rumbleroar]

Toi qui marches dans la rue, à mes côtés. Toi qui ries, toi qui parles, déblatères et débats. Toi qui vis, qui me fais vivre.
S'il-te-plait, reste avec moi.
C'est nouveau cette sensation pour moi. Je n'avais jamais pensé m'attacher autant à quelqu'un. Tu me fascines, tu me transperces. Qu'est-ce que t'es venue faire ici, pourquoi avoir tout chamboulé dans ma vie qui était déjà assez bordélique comme ça ? Tu m'as tendu une main que j'ai prise, hésitante. Tu m'as donné plus que je n'avais jamais espéré, de la confiance, de l'estime, de l'amour, tu m'as idéalisée, tu t'es immiscée dans ma vie, t'as appris à vraiment me connaitre, tu m'as donné des étreintes quand j'en avais besoin, t'as toujours su quoi dire, toujours su quoi faire, je n'en voulais pas de tout ça mais tu me l'as donné. Sans même en avoir conscience et sans grande raison, au fond. Sans que je t'ai demandé quoique ce soit, tu t'es rendue indispensable ; et maintenant tu veux partir ? Me rejeter au fond du trou dans lequel j'étais déjà ? Celui que je supportais et dont je n'avais pas cerné l'horreur, avant que tu arrives ?
Reste encore un peu. Juste un peu. Après promis je m'accrocherais plus.

 

[billiefrechette]

Je ne te connais absolument pas, mais j'aime te voir non loin de moi, sur le quai de la gare, chaque premier du jour de la semaine ou à défaut, le deuxième, même pour cinq minutes.

Je ne sais pas si tu es un impatient, si attendre le train te rend à moitié fou, et ça va paraître idiot et très risible, mais tes rares allées et venues où tu me frôles avec adresse, me donne envie de te dire de rester avec moi. Je ne donne pas de signification sur cet acte, j'essaye, mais je ne peux pas m'empêcher de le dire dans ma tête, Arrête-toi, et reste avec moi.

 

[TheFool2]

S'il te plait, reste avec moi. Même si tu ne ressens plus rien pour moi, je veux juste ta présence, ton sourire. Je veux juste avoir une petite place dans ta vie, être ton amie, savoir que je ne suis pas devenue insignifiante à tes yeux. S'il te plait réponds moi, ne me laisse pas dans l'indifférence, à me tourmenter de penser à toi. Je t'ai dit un jour que j'aimerais être une personne importante pour toi, tu m'as répondu que je l'étais déjà car l'amour m'avait portée vers toi. Et aujourd'hui que suis-je ? Reste avec moi A., donne moi juste ta présence, même si cet amour à sens unique sera douloureux, je préfère exister pour toi qu n'être plus rien, car alors je ne serai plus rien pour moi même.

 

[Sombre.]

Spoiler: faite gaffe y du cru dedans

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Spoiler: Ambiance

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[MynetteMiller]

Reste avec moi, elle murmure. Molle, abattue. Reste avec moi, elle ose me dire, le ventre encore flasque, la peau striée et cette lourdeur qui la caractérise depuis des mois. Elle a les yeux tristes et ça fait connard, je sais, de la quitter maintenant, avec son gosse d’à peine quelques jours pendu au sein, mais il y a un petit cul qui m’attend ailleurs et qu’importe le reste. Je ne veux pas de cette vie-là, finalement et je ne comprends pas comment elle a fait pour m’embarquer là-dedans. Je refuse de rester à la maison, à s’occuper du gosse, ne plus sortir, ne plus voir qu’elle, vissée au canapé avec les marques trop voyantes des neufs mois précédents. Je veux juste qu’elle me lâche. Je lui dis que je ne l’ai jamais aimée, que je me suis laissé embarquer dans ce couple parce qu’il fallait bien se poser à un moment et que j’avais plus de trente ans, mais que là, je veux du feu et de l’artifice et qu’elle n’a jamais provoqué ça jamais. Je lui dis surtout pas qu’il y en a une autre, je veux juste qu’elle souffre suffisamment pour lâcher l’affaire. Elle pleure et je lui colle mes mains sur le corps, je sèche ses larmes à grands coups de reins, et puis, je pars quand même.

 

[Dianours]

Reste avec moi, ne pars pas, pas comme ça. Tu peux pas partir sans rien dire, tu dois m'expliquer, tu me dois la vérité. Tu me le dois, parce que je t'ai offert mon coeur, parce que tu m'as sous ton emprise et que tu m'as déjà fait tellement de mal. Si tu pars, mon monde s'effondre. Ton silence me brise, ton absence me brûle, tes mensonges me blessent ; tu m'empoisonnes, mais reste avec moi.
Reste avec moi, pas avec elle, reste avec moi, parce qu'elle ne t'aimera jamais comme moi. Pourquoi? Parce que je t'aime tellement que je te pardonne déjà tout... Attends, attends, pourquoi fermes-tu cette porte? Que te faut-il de plus, que puis-je faire de plus, je suis déjà à tes pieds?