Topic des amoureuses et des "en couple"
- Initiateur de la discussion Hawley
- Date de début
-
- Mots-clés
- les essentiels
@uefuef @pépé le moko
Merci pour vos messages
En temps normal, tout est très bien réparti entre nous, on fait la liste des courses ensemble, on choisit ensemble les recettes qu'on veut faire et on fait les courses ensemble ou séparément dépendamment de nos plannings. D'ordinaire il cuisine, je fais la vaisselle, on fait le ménage à deux... En restant souple bien sûr, mais on avait une routine plutôt bien rodée et qui nous convenait a tous les deux.
Mais la depuis quelques semaines, il fait énormément d'heures sup au boulot donc il rentre tard et de fait c'est moi qui me tape toutes les corvées...
Je lui ai déjà dit que je trouvais ça déséquilibré et que ça ne me convenait pas, mais il ne sait pas quoi me répondre... Il dit qu'il n'a pas le choix, que son boulot requiert qu'il fasse des heures sup, et que si vraiment ça me gêne, je n'ai qu'à attendre qu'il rentre pour que ça soit lui qui cuisine (mais ça veut dire qu'on mange pas avant 21h et ça me soule)
Bref, comme dit là il est en vacances donc on va surement pouvoir en reparler à tête reposée et trouver une solution qui nous convienne à tous les deux
Merci pour vos messages
En temps normal, tout est très bien réparti entre nous, on fait la liste des courses ensemble, on choisit ensemble les recettes qu'on veut faire et on fait les courses ensemble ou séparément dépendamment de nos plannings. D'ordinaire il cuisine, je fais la vaisselle, on fait le ménage à deux... En restant souple bien sûr, mais on avait une routine plutôt bien rodée et qui nous convenait a tous les deux.
Mais la depuis quelques semaines, il fait énormément d'heures sup au boulot donc il rentre tard et de fait c'est moi qui me tape toutes les corvées...
Je lui ai déjà dit que je trouvais ça déséquilibré et que ça ne me convenait pas, mais il ne sait pas quoi me répondre... Il dit qu'il n'a pas le choix, que son boulot requiert qu'il fasse des heures sup, et que si vraiment ça me gêne, je n'ai qu'à attendre qu'il rentre pour que ça soit lui qui cuisine (mais ça veut dire qu'on mange pas avant 21h et ça me soule)
Bref, comme dit là il est en vacances donc on va surement pouvoir en reparler à tête reposée et trouver une solution qui nous convienne à tous les deux
Cette histoire de tâches ménagères me rappelle de mauvais souvenirs...
Du genre où mossieur invitait ses potes pour une soirée, mais je me tapais juste... tout. A une période j'avais des horaires décalés (pionne en internat) donc du temps dispo la journée. Mais même s'il m'arrivait de faire des semaines à 50 voire 60 heures, je me tapais de tenir le foyer.
Donc pour ses potes : déterminer l'heure de leur arrivée, le menu, faire les courses, la popote, le service, le ménage, me pomponner pour être présentable, ... Alors, il "aidait" un peu quand même hein, mais je me rappelle me délecter du fait de rester assise dans le fauteuil lorsqu'il allait chercher des boissons au frais pour l'apéro. Pas trop l'habitude de me faire servir en fait.
Ca fait 4 ans qu'on est séparés et franchement, je lui suis reconnaissante de m'avoir plaquée. Notre couple n'était plus du tout équilibré et plus personne n'y trouvait son compte apparemment. Et quand je repense à tout ça, je... waw, je me dis qu'en 4 ans, j'ai fait un chemin de dingue dans mon parcours de vie !! Je suis heureuse d'avoir pu me déconstruire autant que je le suis maintenant...
Et mon poti coeur d'artichaut prend plus le temps de la réflexion au sujet de toutes ces thématiques.
Coeur survous nous ♥
Du genre où mossieur invitait ses potes pour une soirée, mais je me tapais juste... tout. A une période j'avais des horaires décalés (pionne en internat) donc du temps dispo la journée. Mais même s'il m'arrivait de faire des semaines à 50 voire 60 heures, je me tapais de tenir le foyer.
Donc pour ses potes : déterminer l'heure de leur arrivée, le menu, faire les courses, la popote, le service, le ménage, me pomponner pour être présentable, ... Alors, il "aidait" un peu quand même hein, mais je me rappelle me délecter du fait de rester assise dans le fauteuil lorsqu'il allait chercher des boissons au frais pour l'apéro. Pas trop l'habitude de me faire servir en fait.
Ca fait 4 ans qu'on est séparés et franchement, je lui suis reconnaissante de m'avoir plaquée. Notre couple n'était plus du tout équilibré et plus personne n'y trouvait son compte apparemment. Et quand je repense à tout ça, je... waw, je me dis qu'en 4 ans, j'ai fait un chemin de dingue dans mon parcours de vie !! Je suis heureuse d'avoir pu me déconstruire autant que je le suis maintenant...
Et mon poti coeur d'artichaut prend plus le temps de la réflexion au sujet de toutes ces thématiques.
Coeur sur
J'espère que vous allez bien.
Ici, le stress monte un peu, je rencontre ses parents le weekend prochain, et je sais que ça bien se passer mais ça reste un truc un peu nouveau quand même. Et le weekend suivant, nous partons à Rome. Très très hâte de ça, en revanche. Je sais que ça va être incroyable.
Ici, le stress monte un peu, je rencontre ses parents le weekend prochain, et je sais que ça bien se passer mais ça reste un truc un peu nouveau quand même. Et le weekend suivant, nous partons à Rome. Très très hâte de ça, en revanche. Je sais que ça va être incroyable.
J'ai passé l'après-midi à regarder des maisons/appartements pour plus tard, j'en ai vu des vraiment bien pour le budget qu'on pense qu'on aura une fois que je serai diplômée ! J'en ai marre, j'ai envie d'emménager avec lui 
Vite vite vite que j'ai mon diplôme !
Vite vite vite que j'ai mon diplôme !
Ça fait un an qu'on s'était dit qu'on allait passer Noël auprès de ma famille cette année, et ce soir il m'annonce ne pas avoir "envie" d'y aller, et préférer fêter ce jour avec sa mère. Et ça me brise le coeur.
Après tout, j'ai juste décider du jour au lendemain de faire 11000km à mes 18 ans pour le rencontrer IRL et vivre avec lui (un parfait inconnu, ou presque), tout en prétextant à mes parents que j'y allais uniquement pour mes études. Pis j'ai juste passé 4 ans, depuis, à passer (subir) toutes les fêtes de fin d'année, anniversaires, et autres festivités avec sa famille (avec qui, niveau relation, c'est pas toujours la grande joie), juste pour être à ses côtés durant ces moments importants dans une vie. Je réalise toujours pas tout ce que j'ai pu osé faire pour lui, lui non plus manifestement.
"Sauf que là c'est pas de toi dont on parle, c'est de moi" me dit-il. C'est bien le souci. Quand c'est moi qui fais tout ça "c'est normal", quand c'est toi "j'ai pas envie".
Pour une fois, j'avais cette occasion de lui faire découvrir ma terre, là où j'ai appris, grandis, évoluée, devenue ce que je suis aujourd'hui. Qu'il rencontre mes parents, mes frères et soeurs, les gens que j'aimais le plus au monde avant de le rencontrer, le tout à l'occasion d'une fête qu'on adore tous préparer chez moi. Je me réjouissais par avance de lui montrer comment j'ai toujours vécu, avant lui, redécouvrir moi-même mon ancien cadre de vie mais en le plantant dans ce décor qui m'est si connu et si cher. Ces derniers temps, j'y pensais et ça me rendais heureuse.
Et non, il me l'enlève, comme ça.
Je sais qu'il en avait pas extrêmement envie, mais je pensais qu'avec le temps ça lui était passé, après tout ce que j'ai pu faire pour ses beaux yeux.
Maintenant qu'on a eu cette discussion, qu'il me dise qu'après réflexion, que finalement c'est pas si mal qu'il m'accompagne, ou pas, m'est égal. La décision est prise de mon côté.
Ce sera Noël séparés cette année.
Après tout, j'ai juste décider du jour au lendemain de faire 11000km à mes 18 ans pour le rencontrer IRL et vivre avec lui (un parfait inconnu, ou presque), tout en prétextant à mes parents que j'y allais uniquement pour mes études. Pis j'ai juste passé 4 ans, depuis, à passer (subir) toutes les fêtes de fin d'année, anniversaires, et autres festivités avec sa famille (avec qui, niveau relation, c'est pas toujours la grande joie), juste pour être à ses côtés durant ces moments importants dans une vie. Je réalise toujours pas tout ce que j'ai pu osé faire pour lui, lui non plus manifestement.
"Sauf que là c'est pas de toi dont on parle, c'est de moi" me dit-il. C'est bien le souci. Quand c'est moi qui fais tout ça "c'est normal", quand c'est toi "j'ai pas envie".
Pour une fois, j'avais cette occasion de lui faire découvrir ma terre, là où j'ai appris, grandis, évoluée, devenue ce que je suis aujourd'hui. Qu'il rencontre mes parents, mes frères et soeurs, les gens que j'aimais le plus au monde avant de le rencontrer, le tout à l'occasion d'une fête qu'on adore tous préparer chez moi. Je me réjouissais par avance de lui montrer comment j'ai toujours vécu, avant lui, redécouvrir moi-même mon ancien cadre de vie mais en le plantant dans ce décor qui m'est si connu et si cher. Ces derniers temps, j'y pensais et ça me rendais heureuse.
Et non, il me l'enlève, comme ça.
Je sais qu'il en avait pas extrêmement envie, mais je pensais qu'avec le temps ça lui était passé, après tout ce que j'ai pu faire pour ses beaux yeux.
Maintenant qu'on a eu cette discussion, qu'il me dise qu'après réflexion, que finalement c'est pas si mal qu'il m'accompagne, ou pas, m'est égal. La décision est prise de mon côté.
Ce sera Noël séparés cette année.
Dernière édition :
@Roar, même s'il avait changé d'avis ?
Je ne le connais pas. Donc n'ai pas une vision d'ensemble. Peut-être suis-je naïve, mais s'il se rendait compte de la peine que ça te fait ?
Personnellement, je ne sais pas si ma "situation" se rapproche, mais ... J'ai fait de la peine à mon copain hier. Je ne sais pas comment c'est venu au fil de la conversation. En bref au début de notre relation il ne "m'aimait" pas, enfin c'est ce qu'il m'a dit. Pourtant on se voyait souvent, il prennait de mes nouvelles, cherchait à me voir, ... Maintenant il me couvre de je t'aime, est très câlins, ex cetera. Moi même étant dans le doute par rapport à notre relation, je lui avais laissé l'opportunité de s'en aller ou de me dire s'il voulait une relation de type plan cul... Je suis restée, il est resté. Notre relation est devenue des plus "sérieuse" (et conventionnelle soit). Je chéri son premier je t'aime....
Mais du fait de ce passif, en mode "je t'aime ou pas". Je suis des plus flipettes.
Je demande grave à être rassurée. Alors que de l'avis extérieur, je n'ai "aucun soucis à me faire". Hier je ne sais pas comment la conversation a dévié ainsi, mais j'ai reparlé d'un événement d'il y a un an. C'est vrai j'en avais déjà reparlé. Il avait dit qu'il était désolé (a posteriori et avec une excuse).
Et là j'ai eu le droit à un gros "Tu vas arrêter d'en parler ! C'est du passé". Le ton joue beaucoup. Je l'ai mal pris. Je me suis embourbée dans des excuses. (Alors qu'en soit je n'aurai pas dû je pense, il avait mal agit j'ai le droit d'y repenser mais je ne sais pas pourquoi j'en ai reparlé alors que je sais qu'il sait qu'il avait merdé bref).
Et là bah je ne suis pas très bien quoi ... Chaque chose comme ça me fait dire "pourquoi" on est ensemble. Alors qu'en soit il est adorable ! Fait beaucoup d'efforts et de choses pour me faire plaisir ....
Je ne le connais pas. Donc n'ai pas une vision d'ensemble. Peut-être suis-je naïve, mais s'il se rendait compte de la peine que ça te fait ?
Personnellement, je ne sais pas si ma "situation" se rapproche, mais ... J'ai fait de la peine à mon copain hier. Je ne sais pas comment c'est venu au fil de la conversation. En bref au début de notre relation il ne "m'aimait" pas, enfin c'est ce qu'il m'a dit. Pourtant on se voyait souvent, il prennait de mes nouvelles, cherchait à me voir, ... Maintenant il me couvre de je t'aime, est très câlins, ex cetera. Moi même étant dans le doute par rapport à notre relation, je lui avais laissé l'opportunité de s'en aller ou de me dire s'il voulait une relation de type plan cul... Je suis restée, il est resté. Notre relation est devenue des plus "sérieuse" (et conventionnelle soit). Je chéri son premier je t'aime....
Mais du fait de ce passif, en mode "je t'aime ou pas". Je suis des plus flipettes.
Je demande grave à être rassurée. Alors que de l'avis extérieur, je n'ai "aucun soucis à me faire". Hier je ne sais pas comment la conversation a dévié ainsi, mais j'ai reparlé d'un événement d'il y a un an. C'est vrai j'en avais déjà reparlé. Il avait dit qu'il était désolé (a posteriori et avec une excuse).
Et là j'ai eu le droit à un gros "Tu vas arrêter d'en parler ! C'est du passé". Le ton joue beaucoup. Je l'ai mal pris. Je me suis embourbée dans des excuses. (Alors qu'en soit je n'aurai pas dû je pense, il avait mal agit j'ai le droit d'y repenser mais je ne sais pas pourquoi j'en ai reparlé alors que je sais qu'il sait qu'il avait merdé bref).
Et là bah je ne suis pas très bien quoi ... Chaque chose comme ça me fait dire "pourquoi" on est ensemble. Alors qu'en soit il est adorable ! Fait beaucoup d'efforts et de choses pour me faire plaisir ....
Tout d'abord, Merci à vous @LiketheDiamond et @Prouk d'avoir pris le temps de vous pencher sur mon récit.
Je suis assez d'accord avec @Prouk , je comprends tout à fait le lien que tu tisses @LiketheDiamond entre mon histoire et la tienne, mais je crois que ton cas soulève plus d'une question de peine sur fond de rancœur/d'une histoire sous-jacente non réglée. Pour ma part, il s'agit plus d'un déséquilibre perçu entre ce que moi je suis capable de lui donner et ce que lui est capable de me donner. Je m'en veux de penser ça, mais j'ai l'impression qu'il me le "doit " bien quoi, et qu'on n'aurait même pas dû avoir cette discussion "s'il m'aimait comme moi je l'aime" (c'est un peu bateau dit comme ça, mais c'est ce que j'ai ressenti sur le coup). Par contre, c'est vrai qu'avec le recul, je crois que s'il revenait sur ses mots et changeait d'avis, j'oublierais toute cette histoire (oui, j'en suis à là).
@Prouk, tes mots sont comme une caresse sur mon petit cœur, ça fait du bien de les lire, mille mercis pour ça. J'ai trouvé ça incroyable qu'à travers ces quelques phrases, tu aies pu déceler ma "dépendance" à lui. J'y travaille et ça s'est atténué avec le temps, mais disons qu'on a eu une histoire assez particulière qui, je pense, a favorisé dès le départ cette position que j'ai par rapport à lui. Et c'est vrai que j'ai eu de nombreuses fois l'impression de me perdre.
Quand j'ai écrit ce dernier message, je venais de clore la discussion en allant m'enfermer dans ma chambre, clairement sous le coup de l'émotion. J'avais envie de le punir de me sortir ça, et je me suis dit "quoi de mieux que de le contenter en lui laissant fêter son truc dans son coin et qu'il se rende compte le Jour J que c'est quand même pas ouf de passer un Noël séparés". A présent, je remets cette décision en doute. J'ai profondément besoin qu'il m'accompagne, sérieusement. Peut-être est-ce un caprice ? En tout cas, je vis très mal le fait d'avoir cru jusqu'au dernier moment que c'était ok, pis d'avoir ce "Bah en fait non" dans la gueule.
Pour avoir quelques nouvelles...
En sachant que sa décision a suivi un épisode assez long (plusieurs semaines) durant lequel on a eu plusieurs prises de tête - on était pas les plus épanouis à ce moment-là dans notre couple -, je me suis dite que je devrais passer au-dessus de tout ça et essayer d'améliorer nos échanges les jours suivants. Du coup, ça allait beaucoup mieux entre nous ces derniers temps. Alors j'ai essayé de réaborder la question du voyage pour Noël, et malheureusement il penche toujours davantage vers un "Je préfère rester avec ma mère ici, elle sera toute seule blabla" tout en me disant qu'il continuera d'y réfléchir, pour ne pas me faire trop de mal, j'imagine. J'ai fondu en larmes, évidemment, et j'ai dit des mots durs. Je trouve ça tellement injuste !
Il faut savoir également que sa mère était contente qu'il vienne découvrir mon monde à moi, ma famille etc. Évidemment, je crois que ce n'est pas évident pour elle qu'il ne soit pas présent durant cette période, mais pour quel parent ça l'est ? Je lui ai dit qu'il était temps de couper le cordon, et qu'un Noël c'est rien, il pourra toujours passer tous les autres qui suivent avec qui il veut ! "Mais je sais comment est ma mère, ça la blesse que je ne sois pas là", oui évidemment ! Mais moi ça me blesse moins ?
Ok je conçois que c'est triste que sa mère fête Noël en plus petit comité que d'habitude (bien qu'il y ait son deuxième fils avec elle). Mais, je ne sais pas, peut-être que c'est égoïste, mais est-ce qu'on est toujours obligé de penser aux autres, autant ? Parce que mes parents sont ensembles et qu'ils avaient leurs 2 autres filles avec eux, est-ce que c'était moins grave/triste pour eux de fêter Noël ces 4 derniers années sans moi ?
Je ne sais pas, mais c'est en tout cas c'est ce qu'il pense.
Argh, ça me frustre énormément, je suis démunie face à tout ça. Bref, peut-être devrais-je faire réellement le deuil de sa présence.
Je suis assez d'accord avec @Prouk , je comprends tout à fait le lien que tu tisses @LiketheDiamond entre mon histoire et la tienne, mais je crois que ton cas soulève plus d'une question de peine sur fond de rancœur/d'une histoire sous-jacente non réglée. Pour ma part, il s'agit plus d'un déséquilibre perçu entre ce que moi je suis capable de lui donner et ce que lui est capable de me donner. Je m'en veux de penser ça, mais j'ai l'impression qu'il me le "doit " bien quoi, et qu'on n'aurait même pas dû avoir cette discussion "s'il m'aimait comme moi je l'aime" (c'est un peu bateau dit comme ça, mais c'est ce que j'ai ressenti sur le coup). Par contre, c'est vrai qu'avec le recul, je crois que s'il revenait sur ses mots et changeait d'avis, j'oublierais toute cette histoire (oui, j'en suis à là).
@Prouk, tes mots sont comme une caresse sur mon petit cœur, ça fait du bien de les lire, mille mercis pour ça.
J'ai trouvé ça incroyable qu'à travers ces quelques phrases, tu aies pu déceler ma "dépendance" à lui. J'y travaille et ça s'est atténué avec le temps, mais disons qu'on a eu une histoire assez particulière qui, je pense, a favorisé dès le départ cette position que j'ai par rapport à lui. Et c'est vrai que j'ai eu de nombreuses fois l'impression de me perdre.Quand j'ai écrit ce dernier message, je venais de clore la discussion en allant m'enfermer dans ma chambre, clairement sous le coup de l'émotion. J'avais envie de le punir de me sortir ça, et je me suis dit "quoi de mieux que de le contenter en lui laissant fêter son truc dans son coin et qu'il se rende compte le Jour J que c'est quand même pas ouf de passer un Noël séparés". A présent, je remets cette décision en doute. J'ai profondément besoin qu'il m'accompagne, sérieusement. Peut-être est-ce un caprice ? En tout cas, je vis très mal le fait d'avoir cru jusqu'au dernier moment que c'était ok, pis d'avoir ce "Bah en fait non" dans la gueule.
Pour avoir quelques nouvelles...
En sachant que sa décision a suivi un épisode assez long (plusieurs semaines) durant lequel on a eu plusieurs prises de tête - on était pas les plus épanouis à ce moment-là dans notre couple -, je me suis dite que je devrais passer au-dessus de tout ça et essayer d'améliorer nos échanges les jours suivants. Du coup, ça allait beaucoup mieux entre nous ces derniers temps. Alors j'ai essayé de réaborder la question du voyage pour Noël, et malheureusement il penche toujours davantage vers un "Je préfère rester avec ma mère ici, elle sera toute seule blabla" tout en me disant qu'il continuera d'y réfléchir, pour ne pas me faire trop de mal, j'imagine. J'ai fondu en larmes, évidemment, et j'ai dit des mots durs. Je trouve ça tellement injuste !
Il faut savoir également que sa mère était contente qu'il vienne découvrir mon monde à moi, ma famille etc. Évidemment, je crois que ce n'est pas évident pour elle qu'il ne soit pas présent durant cette période, mais pour quel parent ça l'est ? Je lui ai dit qu'il était temps de couper le cordon, et qu'un Noël c'est rien, il pourra toujours passer tous les autres qui suivent avec qui il veut ! "Mais je sais comment est ma mère, ça la blesse que je ne sois pas là", oui évidemment ! Mais moi ça me blesse moins ?
Ok je conçois que c'est triste que sa mère fête Noël en plus petit comité que d'habitude (bien qu'il y ait son deuxième fils avec elle). Mais, je ne sais pas, peut-être que c'est égoïste, mais est-ce qu'on est toujours obligé de penser aux autres, autant ? Parce que mes parents sont ensembles et qu'ils avaient leurs 2 autres filles avec eux, est-ce que c'était moins grave/triste pour eux de fêter Noël ces 4 derniers années sans moi ?
Je ne sais pas, mais c'est en tout cas c'est ce qu'il pense.
Argh, ça me frustre énormément, je suis démunie face à tout ça. Bref, peut-être devrais-je faire réellement le deuil de sa présence.
Dernière édition :
@Pipistrelle. Merci de compatir, et effectivement c'est le mot, décevant. Sincèrement, oui. Et ça a toujours été le cas et ça n'a pas l'air de le préoccuper, ce n'est pas un "défaut" pour lui. Mais ça fait 4 ans qu'on est ensemble et je l'ai toujours trouvé égocentré dans ses décisions. Parfois, j'ai la chance que ces-dernières me soient avantageuses, mais je n'ai pas l'impression de rentrer délibérément en ligne de compte.
M
Membre supprimé 360590
Guest
@Roar
Bonjour, j'espère que ça ne t'embête pas que je donne mon avis mais j'ai lu ton histoire et une question se pose selon moi: que penses-tu qu'il se passerait si tu decidais d'être plus auto-centrée? Est-ce que tu crois que ça mettrait votre relation en danger ou qu'il serait capable d'introspection ?
(Si je gêne parce que vous parlez entre copines, n'hésite pas à me le dire. Ce n'est pas toujours évident de le savoir sur le forum).
Bonjour, j'espère que ça ne t'embête pas que je donne mon avis mais j'ai lu ton histoire et une question se pose selon moi: que penses-tu qu'il se passerait si tu decidais d'être plus auto-centrée? Est-ce que tu crois que ça mettrait votre relation en danger ou qu'il serait capable d'introspection ?
(Si je gêne parce que vous parlez entre copines, n'hésite pas à me le dire. Ce n'est pas toujours évident de le savoir sur le forum).
