Ce matin j'ai participé à une rencontre d'entrepreneurs en ligne.
C'était informel, très sympa, on recevait une question et en petits groupes on devait s'aider les unes les autres.
La question était "de quoi as-tu peur en ce moment ?"
Tout de suite, l'une des participantes (on était trois, entre femmes) s'exclame "ah j'aimerais que ma table ne soit pas couverte de feutre !" Elle rit. Je comprends que son enfant (à côté d'elle, peu bruyant mais qu'on ne voit pas) dessine sur sa table. L'autre entrepreneure lui pose une question, et la discussion part pendant 2 minutes sur quel type de feutre utiliser etc. Je ne participe pas, je souris poliment mais j'interromps la discussion pour interroger l'autre femme (pas la mère donc) sur sa peur.
Bah ouais ! mmm*** alors ! On a genre 10 minutes pour échanger, pour se connaître, pour nouer des liens, pour essayer de résoudre les problèmes de chacune et tu me parles de ton enfant ! Après la mère (désolée de l'appeler ainsi mais je peux pas non plus la nommer), en nous écoutant, bouge la caméra prend son enfant sur ses genoux. J'ai pensé "compte pas sur moi pour faire un commentaire sur lui !".
Et ce qui est drôle je trouve, c'est que l'autre entrepreneure nous dit que grâce à son coach, elle a enfin compris et lâché prise vis à vis de sa mère, que c'était une relation négative et qu'elle a enfin réussi à ne plus tenir compte de l'avis de sa mère pour faire sa vie comme elle en a envie.
Et moi je pensais "alors... vive le lien mère-enfant hein ?"
Bon après, justement la mère entrepreneure va je pense s'inspirer de son parcours de vie pour être plus bienveillante envers son enfant (au moins au niveau des choix de vie perso et pro)
Et sinon je suis sur un groupe d'entrepreneurs sur FB et à chaque fois, comme d'hab les mères se définissent en premier par leur nom, leur âge et leur nombre d'enfants. Certaines détaillent genre "mère de deux ados filles, ah c'est pas de la tarte !" (alerte expression de vieux, mais je suis vieille aha)
Voilà c'était ma contribution du jour à ce sujet
Pour revenir sur les amitiés, je n'ai pas bcp d'amies, les plus proches n'ont pas d'enfants. pour autant je ne peux pas me lâcher comme je le fais ici, car l'une n'en a pas eu et doit dealer avec ça, elle est partagée entre le regret et le soulagement. Et l'autre aussi se pose des questions. Donc j'évite d'en parler, ça les remue.