J'ai appelé l'une de mes collègues en congé maternité/congé parental.
Elle m'a dit qu'elle avait sa date officielle de reprise du boulot et qu'elle était triste. Qu'elle ne pensait pas dire ça un jour mais qu'elle n'a plus envie de travailler. Elle veut continuer à s'occuper de son bébé.
Je culpabilise moins de changer de boîte. C'était la seule dans le service avec moi à aimer son job et c'est dur mentalement quand les autres traînent des pieds. Ça implique de se taper une plus grosse charge de travail, de ne pas être dans ambiance motivante et dynamique, de ne pas être stimulée et encouragée.
Ma collègue elle-même déprimait en voyant comment les autres collègues râlaient et disaient vouloir partir.
Bref, en restant, j'aurais été officiellement la seule motivée. Autant partir...
En plus, à la base, c'est une fêtarde ! Toujours à faire des soirées chez elle ou en extérieur, à se coucher tard, à projeter des voyages.
C'est fou comment sa maternité "accidentelle" (le retrait n'est pas une méthode de contraception bordel !) lui a fait changer de personnalité. Aimer s'occuper de son enfant est une chose, ne vouloir faire QUE ça en est une autre.