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Je lisais cet article assez fouillé sur Slate, saviez vous qu'à partir de 6 ans il n'y a pas plus d'aides à la garde ? Du coup les parents galèrent à mort.
À partir de six ans, il n'existe plus aucune aide financière pour la garde de ces « orphelins de 18 heures » qui doivent parfois rester seuls.
www.vice.com
Faites des gosses et choisissez soit de vous enchaîner à la dépendance financière face à votre conjoint pour en profiter correctement, ou soit de galérer comme jamais, laisser vos gosses sans surveillance et enchaîner les heures supp sans les voir pour juste payer leur garde sachant que vous en ferez 50% de plus que votre conjoint à la maison pour ensuite risquer une évolution professionnelle moindre.
Sympa...
Enfin on fait pas d'omelette sans casser des œufs... J'espère au moins que les enfants seront des perles pour ce prix là.
Notre société est plus vraiment adaptée à la maternité ou les désirs des gens ne sont plus adaptés aux réalités économiques ?
Je partage votre ressenti sur les nombreux articles "alacon" qui n'apportent absolument aucune information pertinente et nous montent les uns contre les autres.
Pour ma part, dans 99% des cas j'ai arrêté d'y répondre. Pour le 1% restant c'est soit j'entre en disant une grosse connerie et j'y reviens plus, soit j'essaie d'apporter un point de vue qui n'a pas encore été donné.
@Patacha Je dirais que les désirs des gens ne sont plus adaptés aux réalités économiques.
On te demande toujours de travailler toujours plus mais tout en faisant des injonctions pour faire des enfants. (Car plus tard, iels participeront pleinement aux intérêts économiques)
C'est assez contradictoire mais ça rajoute toujours plus des responsabilités individuelles et autres injonctions indirectes (Comme toi Proche voir InconnuE garde mon gosse gratuitement sinon tu sera la honte de la société) même dans les sphères considérées comme militantes.
Et on voit déjà certaines dérives apparaître, aux USA par exemple où on t'impose d'être irréprochable même dans la sphère privée et si tu sors du cercle de la normalité (Aka ce que considère les conservateurs de "Normal"), tu te fais défoncer.
@Illyria : Mon dieu, je ne comprendrais jamais cette dynamique de continuer à faire des enfants inlassablement parce qu'on est pas tombé/e sur le sexe qui nous intéressait du premier coup... Je trouve ça super sexiste, essentialiste et presque objectifiant pour l'enfant (on dirait presque une collection "famille parfaite" à compléter en cochant les cases "un garçon" et "une fille" !)
Bref, maintenant que je suis partie dans tous les sens sans sources à part vaguement Emmanuel Todd que je n'ai pas lu... Je serais ravie d'avoir vos opinions respectives sur la question de l'évolution de l'adéquation entre notre volonté immémoriale de procréer et le reste du fonctionnement de la société
Je partage aussi tellement vos regrets sur l'évolution du magazine, j'ai aussi connu la belle époque avec toutes les rédactrices que vous citez... Je trouve que le magazine est devenu si impersonnel et si random depuis. Merci pour les suggestions de magazines @PousseMoussue Et je suis d'accord avec vous sur les ambitions de composition fille/garçon dans les fratries, ça peut faire beaucoup de mal. Ma mère a été cette "troisième fille" cette "encore une pisseuse" (dixit le courrier d'un collègue à son père) alors que sa mère aurait voulu un garçon... Pas merci pour elle.
Ps : @Neko_ D'ailleurs j'en profite pour encore te remercier de ton tuyau pour le concert Ghibli d'il y a quelques mois, la date se rapproche, je réalise à peine et je me prosterne à tes pieds de reconnaissance.
J'ai grandi avec Madmoizelle également. Même si aujourd'hui je n'attends rien de particulier du magazine. Fin des années 2000, début 2010, ça me semblait avoir du sens qu'il soit étiqueté "porte d'entrée du féminisme", aujourd'hui beaucoup moins. D'un autre côté le sujet c'est aussi démocratisé (et tant mieux!).
Je n'ai pas trop la nostalgie de cette époque non plus, car même s'il y avait de chouettes rédactrices, je trouvais qu'il y avait un énorme angle mort : les questions raciales. C'était un féminisme qui me semblait assez peu inclusif finalement. Malgré les quelques articles de Naya Ali qui a fini par quitter le navire. Même notre Veille permanente racisme avait fini par ne plus apparaître dans les derniers messages non lus. Bref, je me retrouvais davantage dans les articles du magazine après les périodes de recrutement qui ont suivi l'arrivée de Mélanie Wanga. Ces articles m'ont fait l'effet d'une respiration.
Aujourd'hui le ton me semble plus consensuel. J'imagine que c'est lié à des contraintes budgétaires. Personnellement je suis très heureuse que la majorité des salarié·es du magazine ne soient plus en contrat précaire. Malheureusement dans une économie capitaliste, tout ça a un coût qui se ressent sans doute au niveau du ton adopté. Ajouté à ça le fait que la population est vieillissante sur le forum (la tranche d'âge a certainement glissé de 20 à 25/30 et +). Les CF représentant (statistiquement) une minorité, les articles qui sont à même de générer le plus de retours (voire de revenus , même si les revenus du forum sont marginaux) sont sans doute - en partie - ceux sur la parentalité.
Ce qui ne veut pas dire qu'on ne devrait pas traiter d'autres choses. Surtout dans une société patriarcale où on réduit souvent l'existence des femmes à l'apparence, à la vie domestique et à la parentalité (qui sont parfois des composantes de nos existences, mais pas uniquement!)