@SuricateFou Salut!
Ce qui me gène sur les concours (j'avais essayé d'expliquer dans mon spoiler de mon premier? ou second message) c'est que c'est un concours qui se prépare pour rentrer dans une formation. Et que pour réussir ce (ou ces) concours, il faut le préparer (en prépa du coup) ce qui fait que tout le monde n'est pas égal face à ça, et qu'en plus ça n'est pas un début de formation spécifique, c'est plus un gavage de choses qu'il faut réussir à ingurgiter sans perdre pied. Et je ne trouve pas ça très épanouissant, ni très productif. Et puis les concours, je vois pas comment ils sont justes de couper au 400ème alors que le 401ème il était à 0.01 point de celui d'avant hein. Parce qu'on n'évalue plus des compétences nécessaires du coup, on garde ceux qui ont été meilleurs que les autres à un temps T, ce qui est différent pour moi.
@shae661
(moi aussi je fais des fôtes pardon pardon)
Je suis d'accord qu'il faut un groupe de personnes pour diriger, mais pour moi ce qui tu as décrit (notre système hiérarchisé à l’extrême) est bloqué parce que ce groupe de dirigeant fait partie d'une élite qui n'est plus connectée à la réalité, vu qu'elle a évolué dans cette élite qui est minoritaire et en position dominante. (ce qui me fait un peu penser aux colons en mode mais écoutez moi quand je vous explique ce qui est bon pour vous, je suis plein de savoirs et je connais la vérité)
Je suis tout a fait d'accord que tout le monde n'a pas les mêmes capacités à un instant T, ce qui en effet justifie l'emploi de concours pour "trier" les gens. Par contre, la validation des compétences à un instant T se fait par le brevet et le bac (qui est aussi un système qui n'est pas parfait). Je pense que les compétences et les capacités ne sont pas figées dans le temps, surtout pas à 18 ans! Et qu'on peut progresser dans un truc où on était pas bon au départ. En plus on ne sait pas forcément ce qu'on voudrais faire, si en fait ça nous correspond (à 18 ans ou plus tard remarque)... Genre à la fac en première année de physique on ne fait pas de physique quantique, ça vient plus tard. Mais les gens qui ne sont pas au niveau en première année on eut du temps pour essayer la physique, voir s'ils étaient motivés (parce que je suis persuadée qu'avec la motivation on peut devenir "bon" dans ce qu'on veut -sauf peut être le contorsionisme). Et ceux qui ont le niveau pour continuer sont pris.
Mais je suis bien consciente que ça peux pas marcher dans l'état actuel des choses (et qui risque de stagner un bon moment je suis réaliste), comme tu le soulignes à juste titre, il y a des filières qui tirent au sort les premières années parce qu'il n'y a pas assez de places. Mais je suis encore pas d'accord avec ça (ce principe). Un pays ne peut pas avoir l'ambition d'être à la pointe de la connaissance et ne pas se fournir les moyens de développer cette connaissance. On avait rêvé l'école ascenseur social et là l'ascenseur il est coincé entre deux étages et il ne redémarre pas. Le nombre de profs diminue de la primaire au master, et ce ne sont pas que les compétences qui sont récompensées (il y a aussi les moyens financiers, faire un bac +5 même avec des bourses et en bossant ce n'est pas envisageable pour tout le monde). Les voies "moins nobles" (plus manuelles qu'intellectuelles) sont considérées par beaucoup comme des voies de garage. On se moque des "intellos" qui ont une vocation à pas faire un truc d'"intello" justement. Et des "cancres" qui ont envie de se lancer dans des études supérieures. Pourtant je sais pas trop comment on fera si on n'a plus de personnes compétentes pour être boulangers, électriciens, chauffagistes, boucher, agriculteurs, etc... Et là je parle des métiers de proximité qui sont indispensables (à mon avis) à la vie de tous les jours, qu'on ne peut pas délocaliser si facilement dans des pays où on peut encore exploiter les gens (oh ben tient on veut être un pays tout entier d'élite, comment on fera ensuite, les autres pays passeront quel type de concours pour en faire partie de cette élite? (en fait je sais déjà, il faut qu'ils aient une bombe) mais comme il n'en faut pas trop, l'élite déjà existante mets des battons dans les roues de ceux qui sont pas du même moule)
Je viens de me relire j'ai l'impression que ma formulation peut faire penser que j'assène tout plein de vérités que les gens sont trop ignare pour comprendre, mais c'est pas mon intention, j'arrive pas à tout exprimer comme je veux. Je suis ouverte à toute reformulation et discussion ^^.
Pour moi ce n'est pas "bien" de faire ça. Parce que j'ai l'impression qu'on se fait mener par le bout du nez toute notre vie. Il faut bien travailler à l'école, pour faire de bonnes études, avoir un bon boulot, et ça dans le but d'appartenir à l'élite qui à le pouvoir (le vrai) ou l'argent, pour être mieux que les autres. La société te rappelle sans cesse dans quelle case tu es selon ses critères, et dans quelle case tu devrais passer pour suivre ses injonctions. Et au niveau international c'est pareil.
Je trouve ça triste qu'on passe notre temps à se comparer les uns aux autres en essayant sans cesse d'être mieux. C'est une injonction qu'on a tout au long de notre vie. Que si tu n'es pas au top, comparé à ton voisin, tu n'es rien. Pourtant même en compet il faut toujours un premier et un dernier, ça veut pas dire que le dernier est nul (idem aux concours). Alors que pour moi le bonheur il n'est pas là, il est dans la vie qui nous permet de nous réaliser, le problème, c'est que la société veut nous faire croire que non, le bonheur c'est être au top pour appartenir à l'élite, qui elle sait ce qu'est le bonheur.
En fait mon non-amour pour les concours, les prépas tout ça, c'est le premier arbre de ma forêt, mais il y en a plein d'autres cachés derrière.
Merci d'avoir lu mon pavé!
Ce qui me gène sur les concours (j'avais essayé d'expliquer dans mon spoiler de mon premier? ou second message) c'est que c'est un concours qui se prépare pour rentrer dans une formation. Et que pour réussir ce (ou ces) concours, il faut le préparer (en prépa du coup) ce qui fait que tout le monde n'est pas égal face à ça, et qu'en plus ça n'est pas un début de formation spécifique, c'est plus un gavage de choses qu'il faut réussir à ingurgiter sans perdre pied. Et je ne trouve pas ça très épanouissant, ni très productif. Et puis les concours, je vois pas comment ils sont justes de couper au 400ème alors que le 401ème il était à 0.01 point de celui d'avant hein. Parce qu'on n'évalue plus des compétences nécessaires du coup, on garde ceux qui ont été meilleurs que les autres à un temps T, ce qui est différent pour moi.
@shae661
(moi aussi je fais des fôtes pardon pardon)
Je suis d'accord qu'il faut un groupe de personnes pour diriger, mais pour moi ce qui tu as décrit (notre système hiérarchisé à l’extrême) est bloqué parce que ce groupe de dirigeant fait partie d'une élite qui n'est plus connectée à la réalité, vu qu'elle a évolué dans cette élite qui est minoritaire et en position dominante. (ce qui me fait un peu penser aux colons en mode mais écoutez moi quand je vous explique ce qui est bon pour vous, je suis plein de savoirs et je connais la vérité)
Je suis tout a fait d'accord que tout le monde n'a pas les mêmes capacités à un instant T, ce qui en effet justifie l'emploi de concours pour "trier" les gens. Par contre, la validation des compétences à un instant T se fait par le brevet et le bac (qui est aussi un système qui n'est pas parfait). Je pense que les compétences et les capacités ne sont pas figées dans le temps, surtout pas à 18 ans! Et qu'on peut progresser dans un truc où on était pas bon au départ. En plus on ne sait pas forcément ce qu'on voudrais faire, si en fait ça nous correspond (à 18 ans ou plus tard remarque)... Genre à la fac en première année de physique on ne fait pas de physique quantique, ça vient plus tard. Mais les gens qui ne sont pas au niveau en première année on eut du temps pour essayer la physique, voir s'ils étaient motivés (parce que je suis persuadée qu'avec la motivation on peut devenir "bon" dans ce qu'on veut -sauf peut être le contorsionisme). Et ceux qui ont le niveau pour continuer sont pris.
Mais je suis bien consciente que ça peux pas marcher dans l'état actuel des choses (et qui risque de stagner un bon moment je suis réaliste), comme tu le soulignes à juste titre, il y a des filières qui tirent au sort les premières années parce qu'il n'y a pas assez de places. Mais je suis encore pas d'accord avec ça (ce principe). Un pays ne peut pas avoir l'ambition d'être à la pointe de la connaissance et ne pas se fournir les moyens de développer cette connaissance. On avait rêvé l'école ascenseur social et là l'ascenseur il est coincé entre deux étages et il ne redémarre pas. Le nombre de profs diminue de la primaire au master, et ce ne sont pas que les compétences qui sont récompensées (il y a aussi les moyens financiers, faire un bac +5 même avec des bourses et en bossant ce n'est pas envisageable pour tout le monde). Les voies "moins nobles" (plus manuelles qu'intellectuelles) sont considérées par beaucoup comme des voies de garage. On se moque des "intellos" qui ont une vocation à pas faire un truc d'"intello" justement. Et des "cancres" qui ont envie de se lancer dans des études supérieures. Pourtant je sais pas trop comment on fera si on n'a plus de personnes compétentes pour être boulangers, électriciens, chauffagistes, boucher, agriculteurs, etc... Et là je parle des métiers de proximité qui sont indispensables (à mon avis) à la vie de tous les jours, qu'on ne peut pas délocaliser si facilement dans des pays où on peut encore exploiter les gens (oh ben tient on veut être un pays tout entier d'élite, comment on fera ensuite, les autres pays passeront quel type de concours pour en faire partie de cette élite? (en fait je sais déjà, il faut qu'ils aient une bombe) mais comme il n'en faut pas trop, l'élite déjà existante mets des battons dans les roues de ceux qui sont pas du même moule)
Je viens de me relire j'ai l'impression que ma formulation peut faire penser que j'assène tout plein de vérités que les gens sont trop ignare pour comprendre, mais c'est pas mon intention, j'arrive pas à tout exprimer comme je veux. Je suis ouverte à toute reformulation et discussion ^^.
Pour moi ce n'est pas "bien" de faire ça. Parce que j'ai l'impression qu'on se fait mener par le bout du nez toute notre vie. Il faut bien travailler à l'école, pour faire de bonnes études, avoir un bon boulot, et ça dans le but d'appartenir à l'élite qui à le pouvoir (le vrai) ou l'argent, pour être mieux que les autres. La société te rappelle sans cesse dans quelle case tu es selon ses critères, et dans quelle case tu devrais passer pour suivre ses injonctions. Et au niveau international c'est pareil.
Je trouve ça triste qu'on passe notre temps à se comparer les uns aux autres en essayant sans cesse d'être mieux. C'est une injonction qu'on a tout au long de notre vie. Que si tu n'es pas au top, comparé à ton voisin, tu n'es rien. Pourtant même en compet il faut toujours un premier et un dernier, ça veut pas dire que le dernier est nul (idem aux concours). Alors que pour moi le bonheur il n'est pas là, il est dans la vie qui nous permet de nous réaliser, le problème, c'est que la société veut nous faire croire que non, le bonheur c'est être au top pour appartenir à l'élite, qui elle sait ce qu'est le bonheur.
En fait mon non-amour pour les concours, les prépas tout ça, c'est le premier arbre de ma forêt, mais il y en a plein d'autres cachés derrière.
Merci d'avoir lu mon pavé!