Bon, j'ai perdu un gros message que j'avais fait sur l'article sur le harcèlement sexuel... Je vais essayer dele refaire, en version courte :
@destynova : tu dis que la familiarité de la femme vient peut-être d'une réciprocité forcée, et c'est peut-être le cas. Mais même dans le cas où elle aurait effectivement été dans une relation de camaraderie, voire amicale, avec son chef, et sans que ça vienne d'une pression quelconque, ça n'excuserait toujours pas le harcèlement.
Pour moi, tout tient dans cette phrase : "Ses propos étaient devenus insistants, évoquant le « joli couple » qu’ils pourraient former ensemble, alors qu’il avait connaissance du désarroi de Mme Y qui lui demandait de cesser son attitude."
A partir du moment où il a insisté alors qu'elle l'avait repoussé, on s'en contrefout qu'ils se soient dit "bisous" à la fin des mails ou qu'ils se passent des coups de fil où ils discutent de sujets privés.
@morganegirly : tu dis que la décision de la Cour semble surtout reposer sur le manque de preuves ou de témoignages, mais cette phrase m'emmerde : "la Cour a estimé qu’un seul baiser ne saurait caractériser un comportement de harcèlement sexuel". Ils ne disent pas que rien ne prouve que ce baiser ait eu lieu (le mec a peut-être avoué ?), mais bien qu'il n'est pas suffisant pour constituer un harcèlement. Et c'est là que ça devient épineux - jusqu'où la fille doit attendre pour porter plainte ? Combien de baisers forcés, combien de messages insistants ? Jusqu'à ce qu'il soit parfaitement établi qu'elle ne peut plus supporter les pressions ? (En l'occurrence, elle avait "fini par se trouver en arrêt maladie pendant dix jours"...) Jusqu'à ce qu'elle se sente carrément en danger ?
Le fait qu'elle ait été amicale avant ça ne change rien à l'affaire. Quand comprendra-t-on qu'une femme peut être amicale avec un homme sans que cela veuille dire "tu peux essayer de m'embrasser sans mon consentement" ?
Là où je te rejoins complètement, c'est que le ton de l'article est déplorable, avec sa morale bidon de "attention mesdames, ne soyez pas trop amicales avec votre hiérarchie, sinon faudra pas venir pleurer si vous vous faites harceler"... Du victim-blaming pur et simple.
@destynova : tu dis que la familiarité de la femme vient peut-être d'une réciprocité forcée, et c'est peut-être le cas. Mais même dans le cas où elle aurait effectivement été dans une relation de camaraderie, voire amicale, avec son chef, et sans que ça vienne d'une pression quelconque, ça n'excuserait toujours pas le harcèlement.
Pour moi, tout tient dans cette phrase : "Ses propos étaient devenus insistants, évoquant le « joli couple » qu’ils pourraient former ensemble, alors qu’il avait connaissance du désarroi de Mme Y qui lui demandait de cesser son attitude."
A partir du moment où il a insisté alors qu'elle l'avait repoussé, on s'en contrefout qu'ils se soient dit "bisous" à la fin des mails ou qu'ils se passent des coups de fil où ils discutent de sujets privés.
@morganegirly : tu dis que la décision de la Cour semble surtout reposer sur le manque de preuves ou de témoignages, mais cette phrase m'emmerde : "la Cour a estimé qu’un seul baiser ne saurait caractériser un comportement de harcèlement sexuel". Ils ne disent pas que rien ne prouve que ce baiser ait eu lieu (le mec a peut-être avoué ?), mais bien qu'il n'est pas suffisant pour constituer un harcèlement. Et c'est là que ça devient épineux - jusqu'où la fille doit attendre pour porter plainte ? Combien de baisers forcés, combien de messages insistants ? Jusqu'à ce qu'il soit parfaitement établi qu'elle ne peut plus supporter les pressions ? (En l'occurrence, elle avait "fini par se trouver en arrêt maladie pendant dix jours"...) Jusqu'à ce qu'elle se sente carrément en danger ?
Le fait qu'elle ait été amicale avant ça ne change rien à l'affaire. Quand comprendra-t-on qu'une femme peut être amicale avec un homme sans que cela veuille dire "tu peux essayer de m'embrasser sans mon consentement" ?
Là où je te rejoins complètement, c'est que le ton de l'article est déplorable, avec sa morale bidon de "attention mesdames, ne soyez pas trop amicales avec votre hiérarchie, sinon faudra pas venir pleurer si vous vous faites harceler"... Du victim-blaming pur et simple.