Veille Permanente Sexisme

2 Juin 2013
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@DestyNova Oui, voilà, c'était justement la nuance que je voulais faire sur cet article, je suis complètement d'accord avec toi. Elle peut être libre de son corps et d'assumer sa sexualité mais ça sert surtout les desseins d'une industrie qui utilise les codes qui fonctionnent pour choquer car après tout, il n'y a que ça qui marche. :rolleyes:

Je suis d'accord sur le fait que Rihanna et Miley font bien ce qu'elles veulent, mais le problème, c'est que tout le monde ne pense pas la même chose, à tort ou à raison. La mentalité actuelle ne permet pas de faire ce genre de choses sans être taxé de "pute", "salope", bref, je vais pas répéter tout ce que tu as dit, tu l'as très bien fait.

Si tout le monde est prompt à s'indigner pour ces deux clips, j'aimerais bien qu'il en soit de même pour celui de Robin Thicke. C'est surtout cette interpellation de l'auteure dans l'article qui est importante, je trouve, et qui souligne bien qu'il y a un réel problème. Bref, je pense qu'il y a eu assez de débats sur celui-là, mais il faut bien admettre que les réactions aux derniers clips de Rihanna et Miley le relancent un peu.
 
22 Janvier 2013
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kaelooo;4398750 a dit :
Ils ont soulevé certaines idées que j'ai trouvées très intéressantes notamment sur le rôle de l'institution et de la société dans les violences dont sont victimes les filles à l'école de la part des garçons. Le fait que les jeunes soient en pleine construction identitaire les amènent à avoir un besoin énorme de reconnaissance. A l'école, cette reconnaissance passe quasi exclusivement par les résultats scolaires. Vu qu'on est dans une société extrêmement individualiste, l'échec scolaire est très dommageable au niveau narcissique. Du coup, le fait que les filles soient vues comme meilleures à l'école par les enseignants, que la majorité des enseignants soient des enseignantes d'ailleurs peut amener les garçons en difficultés scolaires à rejeter le sexe féminin en général d'où la violence. Symboliquement, ça permettrait pour eux de se restaurer narcissiquement en rabaissant les filles à leur statut de dominé.

La première intervention parlait des insultes. Selon le psychologue, l'adolescence amène pas mal d'angoisse notamment celles concernant la peur d'être différent. Les insultes seraient donc une projection de cette angoisse, de ses différences qu'on refuse en soi ("pute","tapette","moche"). Ce serait donc un moyen de se décharger des pulsions qui envahissent ces jeunes et donc de limiter le passage à l'acte. Il disait également que les stéréotypes de genre servent de modèle d'identification à cette période et qu'ils ont donc une utilité dans la construction du psychisme. On voit donc un rejet chez ces jeunes de tout ce qui est trop féminin (les filles qu'on traite de salope, les mecs de tapette) ou de trop masculin (le rejet des filles trop "masculines").
Mon vécu de collégienne a plutôt tendance à confirmer les explications avancées aux violences des garçons envers les filles dans le milieu scolaire. Reprécisons avant tout: personne n'a dit (en tout cas je l'espère) que c'est la faute des femmes qui ont trop de pouvoir; il est bien question du "rôle de l'institution et de la société dans les violences dont sont victimes les filles ". Quand j'étais au collège, j'étais clairement perçue comme faisant partie du groupe dominant/futur groupe dominant par une partie de mes camarades de classe (première de classe avec un nom bien français VS élèves en difficulté scolaire, issus de l'immigration, de familles pauvres...); et pour les garçons de ma classe, ça ne passait vraiment pas; or ils ont eu la joie de découvrir que parler de sexe devant moi me mettait mal à l'aise, et je m'en suis donc pris plein la gueule sur mon rôle de femme qui serait, plus tard, à la disposition de son mari qui pourrait abuser de son corps comme bon lui semble. Pour résumer, la société leur avait appris qu'en tant qu'hommes, ils étaient le groupe dominant; mais en entrant au collège, ils se retrouvent dans le groupe dominé (ou dans ce qui sera le groupe dominé quand ils entreront dans la vie professionnelle) face à une fille. Situation insupportable; donc ils se sentent obligés de rétablir l'ordre naturel en lui rappelant qu'en grandissant, elle ne deviendra pas médecin ou avocat, mais objet sexuel.
Et il est indéniable que la société en général accorde BEAUCOUP TROP d'importance aux résultats scolaires et pas assez aux les jeunes en tant que personnes.

Pour ce qui est des insultes, ensuite: pousser un gros coup de gueule avec plein de gros mots, ça soulage et ça peut empêcher la violence physique; mais pour ça, il faut que l'insulte garde un caractère exceptionnel, sinon elle n'est pas assez forte pour vider sa colère. Quand les jeunes prennent l'habitude de se lancer amicalement des mots comme "pute" ou "tapette" à longueur de journée, ils sont contraints de chercher encore plus loin dans la violence quand ils ont une vraie colère à exprimer; d'où escalade, attaque phyisque... Il y aurait peut-être aussi une réflexion un peu plus poussée à avoir que juste "c'est pour calmer ses angoisses" face au fait que des jeunes s'insultent en permanence. Il me semble que l'insulte est généralement plus employée pour exprimer la colère que l'angoisse; ne pourrait-on pas chercher pourquoi ils sont en colère comme ça sans cible précise? Egalement, personne n'a pensé à relever le fait que le "trop masculin" n'est rejeté que chez les filles, alors que le "trop féminin" est rejeté chez les garçons ET les filles?

___

Ca reste à peu près dans le sujet: je dois encadrer un stage d'approfondissement bafa prochainement, sur les thèmes petite enfance et adolescence. J'aimerais bien lancer des débats avec les stagiaires sur la sexualité des ados ou des tout petits (on s'y attend moins quand on va travailler avec des 3 ans; mais il est rare qu'après un mois de centre de loisirs on ait pas eu à gérer des enfants qui se masturbent en public ou d'autres anecdotes du même genre). Comme je sais qu'il y en a ici qui se sont intéressées au sujet, si vous avez des outils sympas, n'hésitez pas à partager.
 
22 Janvier 2013
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sera-kim;4397880 a dit :
Avez vous lu cette article de Badinter dans Elle ? On nous refait le coup de la mere parfaite
et le droit de reponse d'une maman ? Droit de réponse: Me Badinter dans une interview autour de son nouvel essai, « Le Conflit. La Femme et la Mère ».

Je n'arrive pas a me positionner. Les deux articles me parlent mais je les trouve tous les deux un peu "extreme" (j'emploie ce mot mais je n'aime pas trop) comme s'il n'y avait pas de juste milieu. J'arrive pas a me situer.
(désolée, je double-poste)

J'aime vraiment ni l'un ni l'autre. Déjà, je trouve honteux de la part de Badinter de cracher sur le principe de précaution, à propos de la toxicité des matériaux utilisés dans certains biberons. Je désapprouve également totalement qu'on parle d'un "retour" aux couches lavables, alors que celles qu'on utilise de nos jours sont quand même nettement plus pratiques d'usage que celles de nos arrières-grands-mères; qu'on a ce truc merveilleux appelé machine à laver qui fait que la charge de travail en plus reste supportable; et enfin et surtout, que dans un couple idéal, l'argument "chéri, puisque tu peux pas allaiter, autant que tu fasses ta part en lavant les couches non?" devrait être imparable.

Mais je trouve aussi que le droit de réponse ne vole vraiment pas haut. Déjà, parler de femmes "masculinisées", qui "deviennent des hommes", j'aime pas.
Mais là où ça devient ridicule, c'est quand elle remet en cause le fait que les femmes fassent plus d'enfants quand elles peuvent les faire garder: "La maternité s’est effondrée dans les pays que vous citez… N’y aurait-il pas un parallèle à faire avec la conjoncture financière des dits pays? Un pays pauvre, des parents qui justement n’ont pas les moyens d’assumer et qui donc ne font pas d’enfant… Moi ça me semble logique quand même, bien plus que votre explication qui parait capillotractée pour le coup."
Dans les pays cités, il y avait quand même l'Allemagne. Les places en crèche y sont rarissimes et ne prennent pas les bébés de moins de six mois, les écoles maternelles n'existent pas, l'école tout court ne prend les enfants que le matin, les colonies de vacances et centres de loisirs sont totalement sous-développés (j'ai toujours pas trouvé d'équivalent au mot "animatrice" pour expliquer aux allemands ce que je fais comme travail...); mais si la natalité est si faible en Allemagne, ce n'est absolument pas à cause des raisons sus-citées: c'est parce que leur économie est en crise enfin! Tout le monde sait bien que c'est la France qui a l'économie la plus forte en Europe, et que l'Allemagne est à la traine. D'ailleurs, si avant la réunification le taux de natalité était plus fort à l'est qu'à l'ouest, alors que c'est maintenant l'inverse, ce n'est absolument pas parce que le système communiste décharge énormément les parents de l'éducation, c'est parce que l'économie se portait tellement mieux en RDA. Aucun doute là-dessus. :yawn:

En revanche je suis d'accord avec elle sur la sur-médicalisation. Après avoir pu comparer les récits d'une amie qui a accouché dans une "usine à bébés" surmédicalisée, et celui d'une qui a accouché en Allemagne, en faisant le choix d'un accouchement le moins médicalisé possible, sans péridurale par crainte de complications, je peux affirmer que celle qui a le moins souffert est celle qui n'a pas eu de péridurale... Un corps humain, quand on le traite correctement, c'est quand même vachement résistant. Mais on peut pas de faire de défenses immunitaires quand on vit dans un milieu totalement aseptisé; et la nature a quand même quelques millions d'années d'expérience de plus que la médecine; raison pour laquelle on devrait se tenir à ce principe de précaution que Badinter juge si aliénant.
 
30 Mai 2012
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mamie-caro.tumblr.com
kaelooo;4400150 a dit :
@MamieCaro     @DestyNova     @MorganeGirly
Je suis d'accord avec vous sur le fait que la violence verbale n’est pas un moyen d'éviter les violences physiques. C'était le gros point tendancieux de cette intervention. Il partait du principe que ces insultes sont quasiment rituelles utilisées par la grande majorité des jeunes et que très peu passeront à l'acte. C'est certain mais ses insultes instaurent un climat sexiste qui peut justifié ces violences.

Moi ce que je trouve problématique dans cette thèse - outre que l'histoire des insultes qui "empêchent" le passage à l'acte - on fait des insultes un "moindre mal", en oubliant que les insultes, c'est déjà de la violence. Parce que ça marque ceux qui sont visés, et même ceux qui ne le sont pas, ça crée de la honte, de la peur, de la haine de soi et des autres... Le fait de dire que peu "passeront à l'acte" : ben oui, mais les insultes, c'est déjà un acte violent, donc ça n'a rien de rassurant.

En plus, un acte violent physiquement va davantage entraîner un rejet de ceux qui en sont témoins - pas forcément, bien sûr (y en a qui seront ravis d'assister à une baston), mais certains individus qui rigolent aux insultes vont arrêter de rigoler quand ça devient physique. Les insultes restent un meilleur moyen d'instaurer un climat de haine, parce que ça ressemble moins à de la haine, ça se dissimule sous couvert d'humour et de camaraderie (chez les garçons comme chez les filles) - mais qu'on ne s'y trompe pas, ça reste de la haine et ça reste violent.

kaelooo;4400150 a dit :
Dans la deuxième intervention, il parle du fait qu'ils ne peuvent rien faire face aux changements de leur corps ce qui peut être très perturbant pour des jeunes dont la construction identitaire ne s'est pas bien faite au préalable. Même s'il parle d'angoisse face au féminin, ça concerne les filles et les garçons (la psychanalyse a un langage extrêmement sexiste).

OK, il y a une solution tellement simple à ce problème que c'en est à pleurer : une vraie, bonne éducation sexuelle, les amis !! Si on t'explique les changements que va subir ton corps avant qu'ils n'arrivent, si on t'explique comment marche ton corps et celui des autres, qu'est-ce que c'est la sexualité, comment l'aborder, quelles sont ses différentes formes, et qu'on fait tout ça de façon claire et pas culpabilisante, ben bizarrement, y a plus d'angoisses, plus de haine liée à une incompréhension de son corps et de celui des autres.

Donc la conclusion de ce genre de discours devrait être évidente : il faut plus d'éducation sexuelle (ou une éducation sexuelle mieux faite) pour aider les jeunes à passer ce cap.

kaelooo;4400150 a dit :
La première idée n'était pas défendue par des psychanalystes mais par des philosophes et des sociologues invités au colloque et elle ne concerne pas tous les garçons mais un groupe minoritaire en grande difficultés sociales, ceux en rejet total de l'école et il se centrait sur les violences des garçons envers les filles non le contraire.

C'est évident que le contexte familiale et social a énormément d'importance sur ces questions mais le colloque a choisit de se centrer sur le versant scolaire. Voilà, j'avais oublié de préciser ces faits là.
Après, elle a jamais dit que les femmes étaient responsables de la violence des garçons mais que c'était les stéréotypes associées aux femmes qui peuvent amener certains jeunes en difficultés scolaire et sociale a rejeté l'école et de ce fait les femmes en général.

Ca me semble super douteux de se concentrer sur les garçons en difficulté scolaire, comme si on partait du principe que les violences viennent principalement des garçons en difficulté scolaire... La violence envers les femmes n'est pas le seul fait des garçons en difficulté scolaire ou des hommes en situation précaire : on a cette impression-là parce que c'est plus dur pour une femme en situation précaire de se sortir d'une situation violente parce qu'elle n'a pas les ressources qu'aurait une femme de classe moyenne ou aisée.

Si on trouve une explication au fait que ces garçons deviennent violents ou haineux avec les femmes, ça n'expliquera pas pourquoi des garçons qui réussissent bien à l'école deviennent aussi violents et haineux envers les femmes...

Je ne dis pas qu'il y a une raison globale pour toutes les violences faites aux femmes (enfin, si : la domination masculine, mais ça reste tellement omniprésent que c'est difficile de théoriser dessus) mais je trouve ça louche de ne parler que d'une tranche de la population. Les hommes aisés ayant réussi à l'école et dans leur parcours professionnel, on ne s'y intéresse pas ? Ils ont été à l'école aussi, pourtant...

Enfin bref, je reste intéressée par les podcasts !
 
10 Mai 2008
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Bon ben @mamiecaro m'a doublée mais par rapport à la réussite scolaire et les garçons qui deviennent violents, je trouve aussi qu'on a plein de contre exemples à la situation que présente @tessy par exemple.
Certes dans ce cas la violence s'est cristallisée en réaction à des résultats scolaires, mais on a plein de situations où ceux qui ne réussissent pas sont aussi pris pour cible.

Et si c'était les stéréotypes sur les femmes + leur réussite le problème alors quid des situation où elles ne sont pas dominantes? et qu'advient-il de la vie professionnelle ensuite où elles se retrouvent clairement dominées. Pourquoi les violences ne cessent-elles pas? (et comme disait MamieCaro la violence envers les femmes existe dans toutes les strates de la société, y compris dans des milieux plus aisés avec des hommes qui ont largement réussi).

Et encore une fois la réussite scolaire est valorisée mais dans la cour de récréation je pense qu'il y a beaucoup d'autres choses qui se jouent. Je pense que si on demandait par exemple aux enfants s'ils préféraient avoir de bonnes notes mais être impopulaire ou avoir de mauvaises notes et être populaire le choix serait vite fait.
Cependant je ne pense pas que les garçons "rejettent" l'école, même s'il y a plus de filles qui sortent de l'université, ce n'est pas considéré comme un milieu "féminin", par contre les rôles sont plus "distribués" avec les hommes en science et les femmes en sciences humaines/lettres. Et plus tard il y a plus d'hommes à des postes de chercheurs.
Et aux garçons je pense qu'il y a des domaines moins "scolaires" ou la réussite est plus valorisée, comme certains sport, parce que c'est physique et "masculin".
Mais parler de rejet de l'école ça me parait un peu fort.


Enfin je pense vraiment que c'est plus complexe que ça et que ça tient de beaucoup de choses sur les relations homme/femme, sur ce qu'ils sont ou devraient être et les relations de groupe que les enfants ont déjà intégré.
 
Dernière édition :
3 Février 2011
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rhapsody;4401450 a dit :
phalene;4401404 a dit :
Si je peux me permettre :
Le courrier des échos a dit :
Le contenu de ce site est inventé à des fins humoristiques. Il se peut qu'un article tombe parfois par hasard sur une vérité : ce serait une coincidence fortuite comme on dit dans les génériques de film.
;)

Oulah, oui... Tu m'étonnes que je trouvais ça parfaitement absurde. Désolée pour l'intenvention inutile  :lunette:
 
14 Août 2013
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mookiea;4377789 a dit :
S'il est une chose qui ne risque (malheureusement) pas de changer avant longtemps, c'est la presse dite "féminine". J'ai vu une connaissance (très au fait sur le féminisme, militante, etc) poster ce lien sur facebook et s'insurger ; je me permets de le partager ici aussi:
http://www.elle.fr/Love-Sexe/Sexualite/Dossiers/Faut-il-se-forcer-a-faire-l-amour-561426
Attention, forte dose de bullshit.
Je ne comprends pas qu'un magazine, aussi connu que celui-là qui de plus est, se permet de détailler dans un article que parfois, se forcer à avoir des relations sexuelles dans le cadre d'un couple est (je cite): "un acte de maturité" de la part de la femme (parce qu'il n'y a que la femme qui se force, et qui doive se forcer d'ailleurs, pour sauver le couple, blabla).
Non.
Je ne sais pas quoi faire, commenter l'article tous ensemble, contacter le magazine ?

L'article a été modifié :

"On entend souvent dire qu’il faut se forcer un peu pour que ça vienne, mais oblige-t-on les hommes à avoir une érection ? Ces théories sont machistes et androcentrées devant l’individualité propre des femmes. Tout ceci repose sur une idéologie patriarcale, une sexualité « à la papa » ! Mesdames, ne vous culpabilisez pas. Se forcer, et quoi encore ? ».
Le 20 mars 2008 à 11h15.[ Mise à jour le 24/09/2013 à 19h50]"

C'était déjà là en 2008 ? Apparemment le ton de l'article a changé... grâce aux commentaires ?
 
30 Mai 2012
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mamie-caro.tumblr.com
candy972;4402911 a dit :
mookiea;4377789 a dit :
S'il est une chose qui ne risque (malheureusement) pas de changer avant longtemps, c'est la presse dite "féminine". J'ai vu une connaissance (très au fait sur le féminisme, militante, etc) poster ce lien sur facebook et s'insurger ; je me permets de le partager ici aussi:
http://www.elle.fr/Love-Sexe/Sexualite/Dossiers/Faut-il-se-forcer-a-faire-l-amour-561426
Attention, forte dose de bullshit.
Je ne comprends pas qu'un magazine, aussi connu que celui-là qui de plus est, se permet de détailler dans un article que parfois, se forcer à avoir des relations sexuelles dans le cadre d'un couple est (je cite): "un acte de maturité" de la part de la femme (parce qu'il n'y a que la femme qui se force, et qui doive se forcer d'ailleurs, pour sauver le couple, blabla).
Non.
Je ne sais pas quoi faire, commenter l'article tous ensemble, contacter le magazine ?

L'article a été modifié :

"On entend souvent dire qu’il faut se forcer un peu pour que ça vienne, mais oblige-t-on les hommes à avoir une érection ? Ces théories sont machistes et androcentrées devant l’individualité propre des femmes. Tout ceci repose sur une idéologie patriarcale, une sexualité « à la papa » ! Mesdames, ne vous culpabilisez pas. Se forcer, et quoi encore ? ».
Le 20 mars 2008 à 11h15.[ Mise à jour le 24/09/2013 à 19h50]"

C'était déjà là en 2008 ? Apparemment le ton de l'article a changé... grâce aux commentaires ?

Ha ouais, tiens, ils ont rajouté le dernier paragraphe !!

Malin les gars ! On rajoute un paragraphe pour dire en substance que le Dr Odile Buisson trouve que non, faut pas se forcer. Mais on laisse bien toutes les horreurs au-dessus. Faudrait voir à ne pas trop donner l'impression qu'on reconnait qu'on a eu tort de publier ce truc.

Maintenant, l'article donne ça : "Se forcer ? Ben pourquoi pas, faut voir, dans certains cas, c'est justifié, et puis parfois c'est pour sauver son couple, et puis quelque fois au final on est bien contente de l'avoir fait, et si de temps en temps on dit non, c'est que le reste du temps c'était du féminisme, mais bon en fait non."
 
14 Août 2013
10
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mamiecaro;4402951 a dit :
candy972;4402911 a dit :
mookiea;4377789 a dit :
S'il est une chose qui ne risque (malheureusement) pas de changer avant longtemps, c'est la presse dite "féminine". J'ai vu une connaissance (très au fait sur le féminisme, militante, etc) poster ce lien sur facebook et s'insurger ; je me permets de le partager ici aussi:
http://www.elle.fr/Love-Sexe/Sexualite/Dossiers/Faut-il-se-forcer-a-faire-l-amour-561426
Attention, forte dose de bullshit.
Je ne comprends pas qu'un magazine, aussi connu que celui-là qui de plus est, se permet de détailler dans un article que parfois, se forcer à avoir des relations sexuelles dans le cadre d'un couple est (je cite): "un acte de maturité" de la part de la femme (parce qu'il n'y a que la femme qui se force, et qui doive se forcer d'ailleurs, pour sauver le couple, blabla).
Non.
Je ne sais pas quoi faire, commenter l'article tous ensemble, contacter le magazine ?

L'article a été modifié :

"On entend souvent dire qu’il faut se forcer un peu pour que ça vienne, mais oblige-t-on les hommes à avoir une érection ? Ces théories sont machistes et androcentrées devant l’individualité propre des femmes. Tout ceci repose sur une idéologie patriarcale, une sexualité « à la papa » ! Mesdames, ne vous culpabilisez pas. Se forcer, et quoi encore ? ».
Le 20 mars 2008 à 11h15.[ Mise à jour le 24/09/2013 à 19h50]"

C'était déjà là en 2008 ? Apparemment le ton de l'article a changé... grâce aux commentaires ?

Ha ouais, tiens, ils ont rajouté le dernier paragraphe !!

Malin les gars ! On rajoute un paragraphe pour dire en substance que le Dr Odile Buisson trouve que non, faut pas se forcer. Mais on laisse bien toutes les horreurs au-dessus. Faudrait voir à ne pas trop donner l'impression qu'on reconnait qu'on a eu tort de publier ce truc.

Maintenant, l'article donne ça : "Se forcer ? Ben pourquoi pas, faut voir, dans certains cas, c'est justifié, et puis parfois c'est pour sauver son couple, et puis quelque fois au final on est bien contente de l'avoir fait, et si de temps en temps on dit non, c'est que le reste du temps c'était du féminisme, mais bon en fait non."

C'est également l'impression que j'ai eu. Et les commentaires en dessous crient tellement au scandale qu'ils se sont sentis obligés de rectifier le tir. Maladroitement.
 

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