Fahrenheit 451 (Ray Bradbury) Des romans de SF, j'en ai lu très peu, des contre-utopies uniquement, et ce doit être celui ci qui m'a le plus impressionnée. Dans le genre, la première partie du Meilleur des Mondes (Aldous Huxley) est bien également, la deuxième chiante.
L'Etranger (Albert Camus) Court et (très) efficace. Freudien (hinhin).
Belle du Seigneur (Albert Cohen) Parce que ♥. (Je pourrais mettre des coeurs à chaque livre mais j'ai décidé que celui ci seul y aurait droit.)
Lady L ou La Promesse de l'Aube (Romain Gary). L'un est un excellent roman, Genève et Paris pendant les attentats anarchistes, la fille est adorable, le type exalté, les discours très bons, la fin sadique. L'autre est une excellente autobiographie, très drôle (et sans fausse modestie.)
La Vie est Ailleurs (Milan Kundera) Je crois que je le préfère à L'Insoutenable Légèreté de l'Etre, ce sont en tout cas ses deux meilleurs. Des réflexions vachement pertinentes, ai-je trouvé. Très facile à lire. Mais des répétitions d'un livre à l'autre.
Les Liaisons Dangereuses (Choderlos de Laclos) C'est génialissime, l'histoire, Merteuil, Valmont, le film de Frears. Sauf la fin, elle est stupide et inutile, quand un livre est immoral il l'est jusqu'au bout.
Pourquoi J'ai Mangé mon Père (Roy Lewis) Un bijou d'humour, injustement incompris.
Lolita (Vladimir Nabokov) On en a déjà dit pas mal là-dessus. C'est déroutant.
1984 (George Orwell) Ca, c'est carrément flippant, c'est culte, la fin est désarmante et ça nous tombe dessus jour après jour.
Phèdre (Racine) J'ai pas lu tout Racine mais ses vers sont remarquables, donc je tiens à en mettre un et tant qu'à faire celui-là.
L'Attrape-Coeurs (JD Salinger) c'est sans prétention, ça change des bouquins censés décrire l'adolescence (qui dans la plupart des cas tombent soit dans la psycho à deux balles, soit dans la futilité chiante), tout ce que j'ai lu de cet auteur (c'est pas comme s'il en avait écrit beaucoup) m'a énormément (l'expression est un peu nulle mais je la dis quand même) 'parlé'.
Les Mots (Jean-Paul Sartre) ou Huis Clos. J'hésite, encore. L'un est vraiment bien écrit, tellement pédant que c'en devient évident (sans fausse modestie, là encore, hinhin), l'autre m'a extrêmement plu.
L'Ecume des Jours (Boris Vian) Je la joue pas originale (na), je mets le plus connu parce qu'il mérite bien d'être le plus connu. Incroyablement poétique, very touchant (et c'est une insensible qui le dit.)
Le Portrait de Dorian Gray (Oscar Wilde) Wilde, c'est mon homme idéal.
Au Bonheur des Dames (Emile Zola) terriblement futile, incroyablement précis et fouillé, et au final très intéressant (distrayant, aussi).
Stefan Zweig, et après, j'hésite, Lettre d'une Inconnue qui est si troublant, ou Le Joueur d'Echecs qui est si impressionnant. Ses plus connus sont seulement géniaux, huhu.
Mémoires d'Hadrien (Marguerite Yourcenar) Le livre le mieux écrit que j'aie lu.