Oulala \o/
En premiere & deuxieme section de maternelle, j'avais une manie un peu bizarre: j'aimais mordre les gens très fort et leur faire des suçons. Même à moi-même. Allez savoir...
Donc un jour je voulais faire du toboggan et devant moi y'avait un petit gars qui mettait de deux tensions à se decider à descendre & comme il me saoûlait (déjà sanguine à l'époque), je l'ai poussé hahahahaaaa. Il a été rapporté, j'ai été punie & pour le punir de son impertinence, j'ai planté ma machoire dans sa main. J'en ris encore.
Y'avait aussi une fille qui m'avait montré sa nénette loul, mais c'était vraiment sans idée malsaine derrière la tête, avec toute l'innocence de notre âge. J'étais curieuse de voir si toutes les filles avaient "le trait"
(et puis c'était elle qui s'était portée volontaire, j'avais rien demandé moi. )
Au centre aéré toujours à cette époque, en 1er section je crois, j'étais amoureuse d'un animateur. Un chevelu brun qui aimait Nirvana (je m'en suis rendue compte quand j'ai regardé les photos
en plus il était pas beau) .
En 3e section, on devait faire des pâtisseries & je devais casser des oeufs. J'ai pas sû le faire correctement et les instits, pour me taquiner m'ont dis que j'étais "nulle". J'ai pleuré, meurtrie dans mon orgueil.
Un autre souvenir, un truc TE-RRIBLE. Une fille que je haissais, mais vraiment vraiment, m'avait sortit un matin que mes parents était pas beaux & d'autres reflexions (un peu racistes je crois). J'ai pleuré et à midi quand je suis rentrée chez moi, je l'ai rapporté à ma mère. Elle m'a demandé comment était sa mère
à elle, j'ai bien entendu répondu (puisque c'était le premier truc qui m'avait tapé dans l'oeil) qu'elle était grosse. Donc elle m'a dis de lui dire que sa mère était une baleine (ouais no comment pour ma mère
) pour me venger.
Et pour me venger donc, toute guillerette & fière comme un paon je lui ai donc sorti: " TA MERE CEST UNE GROSSE BALEINE"
DD
Oh mon Dieu, je me souviens encore de l'expression pantoise qu'elle avait, elle était avec ses petites copines et on aurait dis qu'elle avait vu la Vierge.
J'en suis encore fière, j'avais vraiment peur de rien à l'époque, malheureusement ça a changé.
En CP, mon père quand il a vu mon maître à dit qu'il avait la tête d'un violeur qu'il avait apercu dans la journal. Mon père est bizarre.
Il y'avait aussi un garçon qui s'appellait Rémi et qui ne parlait pas. Pas un mot. & un jour le prof nous a mis un enregistrement de lui avec sa mère en train de parler, et il a dis que s'il ne parlait pas avant la fin de l'heure, il ne nous laisserait pas sortir pour aller manger.
Dans ma tête c'était comme si c'était une prise en otage \o/, on flippait trop.
En CE2, on devait lire Fifi Brindacier au programme, et pour faire la fière j'ai dis que je l'avais à la maison (sauf que c'était pas vrai). La prof m'a dis de le ramener en classe & comme j'étais dans la mouise, j'ai dis que ma soeur l'avait déchiré et que haha, c'est ballot mais je pourrais pas alors.
Je me rappelle de notre prof de musique, Marie-Louise, une personne vraiment marquante, elle était grande, avec sa guitare & nous faisait apprendre des classiques de la chanson française ( Gainsbourg, Vian, le temps des cerises etc. ) que tout le monde trouvait pourris.
En CM1, en voulant me changer à la piscine, j'ai ouvert accidentellement la porte des vestiaires des garçons. Comiques, avec leurs calbards qu'ils remontaient prestement en poussant des caquetements de surprise.
En CM2, on était accro sur les trucs de magie & tout, on croyait que le monde c'était comme celui d'Harry Potter, avec des vampires, des créatures bizarres... Donc on s'était mises à spéculer sur une prof qu'on aimait pas, comme quoi elle avait eu un bébé moche et trop chelou (genre il est pas de notre monde haha), que c'était une sorcière, à cause de ça & parce qu'elle habitait dans une vieille petite maison en retrait du village.
Tout en sachant au fond de nous que c'était d'la merde \o/
( désolée pour la tartine)
Il savait s'occuper d'une nana lui au moins! 
et m'a filé un sacré coup de pied sous la table. Et 2 jours après, c'était mon amoureux.
Bref, je crois que je n'aimerai jamais le chou !
