Bien sûr que si, il y a encore des libertés individuelles lorsque la santé publique est en jeu (j'ai envie de dire, heureusement).
Il y en a moins, elles sont restreintes pour ce motif, mais on doit toujours rechercher la proportionnalité entre la privation de liberté et le but recherché (ici la protection de la santé).
Et en ce qui me concerne, je trouve les mesures actuelles disproportionnées.
Aucun accès à la vie publique pour les non-vaccinés pour un vaccin qui, certes est utile (je ne remettrai jamais ça en question), mais n'est pas parfait.
On continue à transmettre le Covid en étant vacciné même si, c'est vrai, on le transmet moins.
S'ajoute à cela le fait qu'à l'étranger, l'accès au vaccin est faible dans certains pays, ce qui donne de nouveaux variants qui nous parviennent ensuite fatalement.
Et en plus, on ne prononce pas les termes "vaccination obligatoire" (en-dehors de certaines catégories de la population qui l'ont) qui permettraient au moins de reconnaître que, pour certaines personnes qui vont se faire vacciner à l'heure actuelle, il n'y a pas de réel consentement.
Accuser les non vaccinés français de tous les maux, c'est un peu facile, et moi aussi le virage qu'on prend me fait peur (je suis d'accord avec
@Neverland90 sur le risque de dérives).
J'ajoute que, sur le long terme, on risque de payer cher, socialement et politiquement, la rancoeur de ceux que l'on pointe du doigt actuellement en les traitant de cons et d'irresponsables au lieu d'essayer de les convaincre.
(D'ailleurs je peux vous dire que, socialement, être pro-vaccin mais anti pass vaccinal, c'est vraiment vouloir se mettre tout le monde à dos
)
Par contre, ce sera ma dernière intervention sur le sujet.