Célibattantes !
- Initiateur de la discussion Hawley
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V
Vogel
Guest
@Lhéon Super ça !
Mais je vais te faire la même remarque que m'avait faite ma sophrologue... Tu parles beaucoup de ce dont toi tu as pu avoir l'air mais peu de s'il t'a plu lui ! Tu l'as trouvé sympa ? Attentif ? Mignon ? Intéressant ?
Chelou pour la différence d'âge. Sur un autre topic il y a eu cette discussion il y a peu, et les gens qui mentent sur leur âge je ne les comprends pas
C'est vrai que sur Tinder je vois passer certains gars qui soit font plus vieux, soit, dans l'autre extrême, font beaucoup plus jeunes. À voir si c'est juste sa nature physique à lui...
Bon sinon je vois peut-être un gars dimanche ! De tous ceux à qui je parle c'est celui qui a l'air le plus cool. Je ne le trouve pas très beau mais j'aime ses attitudes sur les photos, il n'est pas du tout à son avantage dessus en fait
Comme s'il s'en foutait un peu, ce que j'aime bien. Et le contact est facile, il a l'air d'être vraiment "le mec de base", nature, qui aime rire et papoter. Donc mon challenge c'est d'y aller cool et de baisser la pression et les attentes. Je crois que je vais désamorcer le truc en lui disant et en ME disant que je cherche aussi à me faire des nouveaux potes dans la vie et donc que si ça ne le fait pas, voyons si c'est un gars qui pourrait devenir un contact. Mon objectif aussi : si j'ai un mauvais feeling, j'arrête de me mettre la pression sur ce que lui pense de moi et je n'écoute que moi. Je crois que j'ai tellement envie de plaire que je ne suis jamais attentive à mes propres ressentis en premier lieu.
Donc on prie pour que dimanche soir ce ne soit pas la cellule de crise
Mais je vais te faire la même remarque que m'avait faite ma sophrologue... Tu parles beaucoup de ce dont toi tu as pu avoir l'air mais peu de s'il t'a plu lui ! Tu l'as trouvé sympa ? Attentif ? Mignon ? Intéressant ?
Chelou pour la différence d'âge. Sur un autre topic il y a eu cette discussion il y a peu, et les gens qui mentent sur leur âge je ne les comprends pas
C'est vrai que sur Tinder je vois passer certains gars qui soit font plus vieux, soit, dans l'autre extrême, font beaucoup plus jeunes. À voir si c'est juste sa nature physique à lui... Bon sinon je vois peut-être un gars dimanche ! De tous ceux à qui je parle c'est celui qui a l'air le plus cool. Je ne le trouve pas très beau mais j'aime ses attitudes sur les photos, il n'est pas du tout à son avantage dessus en fait
Comme s'il s'en foutait un peu, ce que j'aime bien. Et le contact est facile, il a l'air d'être vraiment "le mec de base", nature, qui aime rire et papoter. Donc mon challenge c'est d'y aller cool et de baisser la pression et les attentes. Je crois que je vais désamorcer le truc en lui disant et en ME disant que je cherche aussi à me faire des nouveaux potes dans la vie et donc que si ça ne le fait pas, voyons si c'est un gars qui pourrait devenir un contact. Mon objectif aussi : si j'ai un mauvais feeling, j'arrête de me mettre la pression sur ce que lui pense de moi et je n'écoute que moi. Je crois que j'ai tellement envie de plaire que je ne suis jamais attentive à mes propres ressentis en premier lieu. Donc on prie pour que dimanche soir ce ne soit pas la cellule de crise
@Vogel Ta remarque est très juste !
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Coucou à toutes,
Je reviens vers vous pour faire un debrief de mon deuxième rendez-vous avec Monsieur match n°2 et un debrief de ma situation actuelle
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V
Vogel
Guest
@Pook[i]ie Hmm alors déjà, tu as le droit de parler à plusieurs personnes, surtout à ce stade des relations. Un deuxième rendez-vous n'est pas un engagement. J'ai presque envie de dire que c'est mieux, avec une pote on avait un principe : toujours avoir plusieurs casseroles sur le feu ! Dans le sens où, quand c'est difficile de vivre les émotions des rencontres internet, avoir plusieurs personnes permet de relativiser. Un de perdu, un autre de retrouvé. (Avec quelques précautions bien sûr)
Après, je suis toujours du parti d'être honnête dès que je sens un enjeu. Quand un mec un jour s'était attaché à moi et que je me suis rendu compte que ce n'était pas réciproque, je lui avais fait comprendre que je parlais à d'autres gars.
Donc j'ai envie de dire qu'à ton stade ça va, tu ne te dois pas de donner des explications, mais que si tu sens un attachement de leur part, ça serait peut-être mieux. Là sois cool et attends de voir ce qu'il se passe
Dans le sens où, quand c'est difficile de vivre les émotions des rencontres internet, avoir plusieurs personnes permet de relativiser. Un de perdu, un autre de retrouvé. (Avec quelques précautions bien sûr)Après, je suis toujours du parti d'être honnête dès que je sens un enjeu. Quand un mec un jour s'était attaché à moi et que je me suis rendu compte que ce n'était pas réciproque, je lui avais fait comprendre que je parlais à d'autres gars.
Donc j'ai envie de dire qu'à ton stade ça va, tu ne te dois pas de donner des explications, mais que si tu sens un attachement de leur part, ça serait peut-être mieux. Là sois cool et attends de voir ce qu'il se passe
Le retour de la mignonnerie (avec un peu de doutes dedans aussi)
Edit : pour éviter de double-poster, je vais éditer ce message déjà bien trop long
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Dernière édition :
Je suis désolée de ne pas avoir pris le temps de vous remercier pour vos petits mots de la dernière fois 
mais j'ai beaucoup de mal à écrire en ce moment, j'ai l'impression de traverser un épais brouillard dont j'ai du mal à percevoir la fin.
mais j'ai beaucoup de mal à écrire en ce moment, j'ai l'impression de traverser un épais brouillard dont j'ai du mal à percevoir la fin.
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V
Vogel
Guest
Histoire de faire un point sur mon état je suis allée voir une psychiatre. Elle m'a dit que son but aujourd'hui était de parler de moi, de faire un diagnostic, et après que j'ai déroulé ma vie pendant une heure elle m'a dit tout un tas de trucs qui m'ont vachement chamboulée.
Bon, déjà, elle ne pense pas que je sois en train de faire une dépression, mais que j'ai par contre une problématique anxieuse qui a l'air d'être mon modèle familial (dans le sens où toute ma famille est anxieuse d'une manière ou d'une autre : tocs, phobies...) Elle m'a dit ensuite que ça se manifestait chez moi par des ruminations et de la dévalorisation, et plus globalement autour d'une culpabilité excessive qui sûrement me vient de ma mère par vases communicants (elle est incapable, elle, de supporter ce sentiment là, et donc de se remettre en question, d'accepter d'avoir tort, ce qui a pu poser beaucoup de soucis à notre famille). Elle m'a dit ensuite que ma façon d'être avec les hommes était une forme de quête affective, probablement due à des manquements quand j'étais enfant. Ce qui entraîne ma peur de ne pas être aimée, ma peur d'être seule, mes comportements qui ont pu être dans le passé assez excessifs...
En fait ce n'est rien de bien nouveau dans ce que je sais de moi, mais c'est quelque chose de l'entendre aussi clairement dans la bouche d'un médecin. Le truc sur la culpabilité excessive a vraiment raisonné en moi : je ne suis pas capable de vivre sans me sentir constamment en faute. Tous les drames du monde, toutes mes difficultés viennent de moi, l'herbe est toujours plus verte chez le voisin, et je m'accable très facilement de tout ce qui m'arrive. Quand j'avais débarqué ici après m'être fait recaler par le scientifique, ça n'avait peut-être pas paru dans mon pavé parce que je peux me contrôler et prendre du recul. Mais tout ce que j'en pensais pendant plusieurs jours, c'est juste que je n'avais pas été à la hauteur pour qu'il m'apprécie, et que de toute façon, c'est l'histoire de ma vie, qu'aucun mec ne m'apprécie, et que c'est sûrement parce que j'ai un problème, et que le prochain fera pareil... Et voilà comment se tisse le fil.
Bon bah voilà, maintenant... Comment on compose avec ça ? Comment on fait avec ce cerveau, à 26 ans, en vivant seule, dans un monde aux possibilités réduites ? J'ai oublié de lui demander pourquoi elle pense que toutes ces difficultés reviennent là, maintenant, alors que j'allais très bien depuis des années, et si je devais m'attendre à être fragile toute ma vie.
Sinon, plus en rapport avec le sujet (parce que vraiment j'ai souvent l'impression de pourrir l'ambiance et j'en suis désolée) (et c'est pas il y a trois lignes qu'on parlait de la culpabilité excessive ?) j'ai bien un date demain avec celui que je vais surnommer... le gars cool. Ce qui m'embête c'est déjà qu'il vient d'une ville à une heure de chez moi et que je m'étais dit que je n'avais pas envie de rencontrer quelqu'un qui vit loin. Mon ex habitait à 1h15 de moi et ça avait un peu ruiné mon énergie à cause de la route et du temps que ça prenait sur mes weekends. Le gars cool m'a dit que ce n'était pas idéal pour lui non plus mais que bon, ce n'était pas insurmontable ! Vous voyez, c-o-o-l. Ses parents vivent près de chez moi, et il avait prévu de les voir ce weekend. Je m'attends à un gars bonne pâte, marrant, du genre fracasse de la veille parce qu'il a geeké jusqu'à 5h ou vu des potes, plein d'anecdotes de soirées à raconter. Ce n'est pas forcément un idéal mais au moins je me dis que je vais peut-être passer un bon moment.
Bon, déjà, elle ne pense pas que je sois en train de faire une dépression, mais que j'ai par contre une problématique anxieuse qui a l'air d'être mon modèle familial (dans le sens où toute ma famille est anxieuse d'une manière ou d'une autre : tocs, phobies...) Elle m'a dit ensuite que ça se manifestait chez moi par des ruminations et de la dévalorisation, et plus globalement autour d'une culpabilité excessive qui sûrement me vient de ma mère par vases communicants (elle est incapable, elle, de supporter ce sentiment là, et donc de se remettre en question, d'accepter d'avoir tort, ce qui a pu poser beaucoup de soucis à notre famille). Elle m'a dit ensuite que ma façon d'être avec les hommes était une forme de quête affective, probablement due à des manquements quand j'étais enfant. Ce qui entraîne ma peur de ne pas être aimée, ma peur d'être seule, mes comportements qui ont pu être dans le passé assez excessifs...
En fait ce n'est rien de bien nouveau dans ce que je sais de moi, mais c'est quelque chose de l'entendre aussi clairement dans la bouche d'un médecin. Le truc sur la culpabilité excessive a vraiment raisonné en moi : je ne suis pas capable de vivre sans me sentir constamment en faute. Tous les drames du monde, toutes mes difficultés viennent de moi, l'herbe est toujours plus verte chez le voisin, et je m'accable très facilement de tout ce qui m'arrive. Quand j'avais débarqué ici après m'être fait recaler par le scientifique, ça n'avait peut-être pas paru dans mon pavé parce que je peux me contrôler et prendre du recul. Mais tout ce que j'en pensais pendant plusieurs jours, c'est juste que je n'avais pas été à la hauteur pour qu'il m'apprécie, et que de toute façon, c'est l'histoire de ma vie, qu'aucun mec ne m'apprécie, et que c'est sûrement parce que j'ai un problème, et que le prochain fera pareil... Et voilà comment se tisse le fil.
Bon bah voilà, maintenant... Comment on compose avec ça ? Comment on fait avec ce cerveau, à 26 ans, en vivant seule, dans un monde aux possibilités réduites ? J'ai oublié de lui demander pourquoi elle pense que toutes ces difficultés reviennent là, maintenant, alors que j'allais très bien depuis des années, et si je devais m'attendre à être fragile toute ma vie.
Sinon, plus en rapport avec le sujet (parce que vraiment j'ai souvent l'impression de pourrir l'ambiance et j'en suis désolée) (et c'est pas il y a trois lignes qu'on parlait de la culpabilité excessive ?) j'ai bien un date demain avec celui que je vais surnommer... le gars cool. Ce qui m'embête c'est déjà qu'il vient d'une ville à une heure de chez moi et que je m'étais dit que je n'avais pas envie de rencontrer quelqu'un qui vit loin. Mon ex habitait à 1h15 de moi et ça avait un peu ruiné mon énergie à cause de la route et du temps que ça prenait sur mes weekends. Le gars cool m'a dit que ce n'était pas idéal pour lui non plus mais que bon, ce n'était pas insurmontable ! Vous voyez, c-o-o-l
. Ses parents vivent près de chez moi, et il avait prévu de les voir ce weekend. Je m'attends à un gars bonne pâte, marrant, du genre fracasse de la veille parce qu'il a geeké jusqu'à 5h ou vu des potes, plein d'anecdotes de soirées à raconter. Ce n'est pas forcément un idéal mais au moins je me dis que je vais peut-être passer un bon moment.
@Vogel Juste pour te dire que tu ne pourris pas l'ambiance du tout, j'aime bien lire tes posts parce que je me reconnais pas mal dans ce que tu écris, et ça me permet à la fois de voir que je ne suis pas toute seule, et aussi de réfléchir à mes propres angoisses sous un angle légèrement différent, donc merci pour ça
@Vogel Complètement d'accord avec @Lagertha~ et en plus c'est forcément bénéfique pour toi de venir poser tout ça quelque part !
V
Vogel
Guest
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