V
Vogel
Guest
Dis-moi si tu ne veux pas être citée. Je voulais juste mettre ce paragraphe génial en valeur Je retiens même la punchline, elle pourra toujours me servir (edit : ça y est j'ai de nouveau une colère immense qui grandit envers les mecs que j'ai croisés, je crois que je vais la cracher sur du papier et la brûler en mode sort vaudou)Malgré ces inclinations, je vous rejoins sur l'envie de commencer une relation avec une personne qui serait d'emblée ouverte à cette perspective. J'ai pas envie d'avoir l'impression de passer par une période d'essai officieuse aux limites floues qui peut-être débouchera sur un CDI si je fais vraiment bien mon taf -mais peut-être qu'on continuera sur de l'intérim parce que, tu comprends, la conjoncture économique, le budget, etc.
C'est vraiment la principale leçon que je retire de ma dernière relation : ça peut être simple et sécurisant affectivement parlant.
J'ai vu ma psy, on a parlé de plein de trucs, très globalement je me rends compte que j'ai quasiment toutes mes réponses sur le pourquoi du comment je finis en PLS au moindre coup de vent dans mes relations avec les hommes. Maintenant, que faire ? Quand j'étais en train de lui expliquer qu'après tout j'étais en droit de vouloir d'une relation où l'on s'intéresse sincèrement à moi, où l'on me rassure, et que je n'étais pas un monstre à fuir pour autant, j'avais tout de même les mains qui se tordaient d'angoisse. Quand j'ai expliqué que j'avais bien compris que mon obsession sur ce gars venait du fait d'avoir besoin de la présence d'une figure et de combler ma solitude j'avais les larmes aux yeux et le coeur qui battait la chamade. Quand j'ai dit que je me rendais bien compte que ma vie avait sa part de cool, que je m'éclatais dans mon travail, que j'avais l'impression d'y être à ma place et très bonne, que j'aimais profondément mes proches, que mon quotidien m'apportait vachement de bonheur, j'ai ajouté que pourtant j'avais ce trou dans ma poitrine que je voulais combler avec un compagnon. Qu'est-ce que je fais, maintenant ?
A la fin, elle m'a proposé une thérapie spéciale à propos des troubles de l'attachement. Oui, j'avais bien saisi cette problématique chez moi, ça a raisonné quand même dans mon oreille. En ce moment les étiquettes, les diagnostics, le jargon psychologique raisonnent fort. Qu'est-ce que je suis ? Qu'est-ce que j'ai ?
Bon, ce soir c'est plaid et série télé, larmes si jamais il y a besoin. Je suis enfin bel et bien sans crush en tête, sans Tinder, célibataire en quête d'acceptation, solo devant mes projets de vie, mes petits plats et mes films. J'aime ma famille, mes amis, mais je n'aime pas d'homme. C'est comme ça.
(J'espère que vous m'accepterez toujours si je viens parler de ma vie sans que cela concerne forcément des histoires de mecs ?)
(Oui quand on a besoin de réassurance, on en a besoin jusqu'au bout)
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