Célibattantes !

V

Vogel

Guest
@Azurhibis Ah ouais je comprends... Peut-être que si c'est trop compliqué de répondre sous l'effet de surprise à ce genre de remarque, plutôt faire un silence pour faire comprendre que ça n'est pas drôle pour toi ? Les gens envahissants c'est le mal en tout cas :vabosser:

@Pook[i]ie Même si ça te fait du mal sur le coup et que c'est bien normal, je trouve ça bien que ce mec ait fini par mettre un stop. Il y en a qui n'en mettent jamais et entretiennent ces relations qu'ils savent déséquilibrées. Ça va te permettre de passer à autre chose et, la douleur passée, de t'ouvrir à de nouvelles rencontres.
Pour ce que tu dis de ton attachement, moi je le trouve totalement normal. Parler plusieurs mois à une personne ce n'est pas rien, même si on ne l'a pas rencontrée en vrai. C'est normal que ça fasse comme un vide ensuite. Je pense que seul le temps peut apaiser ce genre de blessure, alors il faut s'armer de patience :boxing:
 
23 Décembre 2015
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@Vogel merci pour ta réponse :) oui, je reste silencieuse après parce que que veux tu répondre en fait, le mec dit un truc malaisant qui tombe complètement à plat, mais il fait ça avec toutes les meufs (ma coloc et d'autres auxiliaires de vie aussi). C'est vraiment pas tous les jours mais genre quand ça lui prend c'est le malaise sérieux, ma coloc m'a conseillée de lui dire 'je veux pas savoir" mais j'avoue que l'effet de surprise me prend toujours au dépourvu ^^'
 
23 Décembre 2012
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Hello hello! Bon ça fait un moment que je voulais vous répondre ici :yawn: Je crois que la dernière fois que j'avais posté, c'était sur ma coloc qui ne s'entend pas avec les filles et j'avais pas répondu! Merci pour vos réponses, c'était intéressant d'avoir ces témoignages.

Je vais appeler cette coloc qui n'aime pas le filles Jeanne et l'autre coloc très jeune Benjamine pour simplifier.
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En plus le problème, c'est que je sais pas trop comment faire pour "amadouer" Jeanne parce que pour l'instant, j'ai l'impression que ce qui la rapproche beaucoup de certains colocs, c'est qu'ils parlent beaucoup des gens à qui ils parlent sur Tinder. En fait, elle semble vraiment très très préoccupée par avoir des dates et rencontrer des mecs (malgré le confinement). L'autre jour, un de mes colocs fêtaient son anniversaire, on faisait une fête entre nous, et elle a carrément préféré aller à un date avec un gars avec qui elle avait matché sur Tinder 3 jours avant parce que le gars lui avait proposé et qu'elle voulait le rencontrer, ça m'avait vraiment stupéfaite de voir que ça lui paraissait si essentiel de rencontrer un mec Tinder inconnu (qu'elle n'a même pas revu depuis, et qu'elle a zappé, donc c'est pas comme si y'avait une connexion de ouf à la base) que le reste n'avait pas de sens.
Au début, elle nous avait expliqué qu'elle sortait d'une relation toxique, qu'elle s'était rendue compte qu'elle était un peu dépendante amoureuse et qu'elle voulait rester célibataire, donc on avait un peu discuter de ça et on avait eu une discussion assez sympa et intéressante autour du célibat et des relations amoureuses, mais depuis, elle rencontre au moins un mec Tinder par semaine et parle avec une dizaine de mecs en espérant une romance sans clairement le dire. Elle se retrouve un peu sur ce point-là avec Benjamine qui utilise beaucoup Tinder, et avec un autre de mes jeunes colocs mecs, on va dire Benjamin, donc ils passent beaucoup de temps à se montrer leurs matchs, à parler des personnes à qui ils parlent etc. Et attention, ça ne me dérange évidemement pas du tout!
Mais en fait, en les écoutant et en les regardant, je me rends compte à quel point mon désir d'être dans une relation amoureuse est quand même tout à fait relatif et à quel point je suis finalement très à l'aise avec le célibat.
L'histoire avec Romain m'avait fait réaliser que je voulais plus qu'une histoire vite fait avec des gens de passage, et du fait de mon âge, je suis un peu en panique par rapport au fait d'avoir des enfants et donc de trouver quelqu'un (si j'ai le temps, je vais en parler plus bas dans ce message).
Mais au final, si c'était pas une question d'âge, je me rends compte en les écoutant, qu'une grande partie de ma mélancolie du célibat post-Romain... c'était que je me sentais un peu seule dans ma vie quotidienne. Je vivais seule (sauf quand mes parents étaient de passage), je voyais mes amis max une ou deux fois par semaine, je télétravaillais déjà beaucoup, et quand je voulais partir en vacances, j'avais souvent personne pour m'accompagner. Tout ça me faisait vraiment languir du couple, je commençais à avoir l'impression que plus le temps avançait, moins j'allais avoir de compagnie en tant que célibataire. Mais maintenant que j'habite dans une coloc de 7 personnes, que je partage mon quotidien avec des gens, que je sais que ces gens seront dispos pour faire des activités avec moi si je leur propose, je ne ressens plus du tout le manque du couple de la même manière. A vrai dire, s'il n'y avait pas la peur de ne pas avoir d'enfants, ça ne me dérangerait pas dans l'absolu de rester ABSOLUMENT célibataire un ou deux ans encore.
Alors c'est vrai que j'aime avoir des relations sexuelles et que ma sexualité est quelque chose que je trouve que je n'ai pas encore bien exploré et que j'aimerais beaucoup explorer plus, mais je ne le vis pas comme un manque impérieux, donc même n'avoir aucun coup d'un soir ou plan cul ou quoi pendant des mois, ça ne me dérange pas tant que ça en soi. Je suis très bien dans ma vie de célibataire, même si le couple aurait certainement des avantages.
Et du coup, ça fait que je me sens aussi assez déconnectée des préoccupations de Jeanne et que je vois bien que je n'arrive pas à m'intéresser assez à ses matchs Tinder pour créer une connexion sur ce plan-là. Très concrètement, j'ai du mal à suivre sa vie de dating alors que ça a l'air de constituer une grosse partie de ses intérêts.
En fait, j'ai l'impression que quand j'étais plus jeune, j'avais eu une période où j'aimais pécho parce que ça me faisait me sentir bien par rapport à moi-même : je me disais "wow je suis si séduisante, j'attire des gens, je plais", et puis ça avait un petit piment d'excitation aussi. Puis il y a eu l'histoire avec Romain qui m'avait fait réaliser que j'aspirais au couple et le gars des vacances avec qui j'avais couché quelques mois après le clash avec Romain, ça avait été comme un immense déclic que NON mon sentiment de bien-être n'est nullement lié à ma relation avec un mec, et depuis, alors que c'était quand même il y a 2-3 ans, je ne ressens plus trop le désir de papillonner, alors que je trouvais ça cool et existant plus jeune. Je ne sais pas si c'est parce que je n'ai pas rencontré grand-monde d'excitant depuis (la seule personne que j'ai franchement eu envie de pécho depuis, c'était le gars que j'ai rencontré lors de mon dernier voyage il y a un an et demi), ou si c'est juste que l'histoire avec Romain m'a complètement fait changer de délire, mais j'ai l'impression que maintenant, je ne suis absolument plus intéressée par ce genre de configuration où tu choppes un mec vite fait (bon après, ça n'a pas empêché que l'autre jour, un mec de mon âge est venu chez nous pour l'alarme incendie, il était pas si extraordinairement beau, mais une partie de mon cerveau se sentait quand même super attirée par lui - après on va dire que ça devait être un des premiers gars de mon âge avec qui j'interagissais longuement et qui ne soit ni un coloc ni un mec de ma famille depuis plus de six mois :cretin:).
Bref, du coup, ça me fait à la fois prendre conscience sur mes aspirations sentimentales d'écouter mes colocs parler de Tinder et à la fois, ça fait que je ne sais pas trop comment créer une complicité de coloc avec Jeanne.

Bon, à force de les entendre parler de Tinder, ça m'a quand même poussée à faire quelques efforts, et j'ai commencé à parler avec un mec (oui un seul :cretin:), je suis déjà assez contente de moi comme ça car j'avais complètement arrêté depuis le gars qui avait essayé de me scammer:yawn:
Pour revenir au sujet des enfants, je lisais l'autre jour sur la PMA pour les femmes célibataires dans le pays où je suis (oui parce que je pense vraiment plus avoir trop le luxe du temps donc j'essaye de me dire que la PMA est une option sérieuse). Mais ça me rendait quand même un peu triste d'imaginer que j'aurais peut-être des enfants "sans père". En soi, c'est pas tellement que je trouve hyper important d'avoir "un papa une maman" hein. Mais c'est juste que mon père ET ma mère viennent de familles nombreuses, avec leurs propres parents qui étaient eux-mêmes proches de leurs frères et soeurs, donc des deux côtés de ma famille, j'ai énormément eu de contacts avec mes cousins germains, oncles, tantes, grands-parents, grands-oncles et grands-tantes et cousins plus lontains. La famille au sens large est donc une "valeur" très importante pour moi, et ça me rendait triste de me dire que si ça se trouve, mes enfants n'auraient que ma famille à moi, qu'ils seraient "privés" de pouvoir tisser des liens tout le côté paternel de leur arbre généalogique parce que je ne suis pas capable de trouver un mec.
Et puis bon, il y a aussi tout le côté "je pense que c'est dur de s'occuper d'un gosse, j'aimerais bien avoir quelqu'un pour partager le boulot". Du coup, j'ai commencé à me renseigner sur les trucs de "coparents". En gros, y'a des sortes de sites de rencontres qui existent, mais c'est pas pour le couple, c'est pour trouver quelqu'un avec qui faire un enfant, même si on ne se met pas en couple. J'ai lu deux-trois témoignages enthousiastes de gens avec qui ça avait trop bien marché, je me suis dit "bingo c'est ça que je veux" puis finalement, en lisant un peu plus sur le sujet, j'ai commencé à me sentir super déprimée et à réaliser que j'aspirais quand même beaucoup à ce que le fait de faire un enfant soit inséré dans un projet de couple et pas dans un projet platonique, que bien sûr que je préfère ça à pas d'enfant, mais ça me donnait l'impression un peu d'avoir échoué à atteindre mes aspirations de vie d'en venir à me renseigner là-dessus.
Donc bon, j'ai mis un peu ces renseignements de côté en attendant mais je garde en tête le conseil que m'avait donné la seule de mes amies à qui j'ai parlé de ça et qui est qu'il faudrait que je commence par voir avec un docteur pour faire un "bilan fertilité" et ainsi savoir où j'en suis à ce niveau-là afin de pouvoir mieux planifier autour de ce sujet. Donc c'est sur ma liste de choses à régler dans les mois à venir ce bilan fertilité.

Niveau vie en général, je suis dans une phase plutôt positive en ce moment. J'ai de super performances au boulot. En ce moment, on doit préparer notre évaluation annuelle et on a trois grands domaines dans lesquelles on doit être évalué. Ma manager m'avait expliqué que si on sort du lot dans certains domaines, un comité se réunit et nous donne des "récompenses" qui peuvent se traduire notamment par une hausse de salaire. Or, comme mes résultats de performance étaient largement au-dessus de la moyenne des autres gens de mon département, j'ai fini par demander à ma manager quel était la meilleure note obtenue dans le domaine sur lequel je suis affectée. En fait, je commençais à me dire "hé ça fait quatre mois que j'ai de très bonnes notes, y'a peut-être moyen que j'atteigne le haut du panier, donc j'aimerais bien savoir à quel niveau se situe le haut du panier"... et là, ma manager a répondu que la meilleure note c'était moi! Et que j'étais la seule à l'avoir eue! Sachant qu'une centaine de personnes font la même chose que moi, certains sont là depuis deux fois plus longtemps que moi!
Donc là, je commence à me dire que y'a quand même moyen de progresser rapidement dans mon job (mon entreprise a l'air de valoriser vraiment les bonnes performances). Et si vous avez lu l'autre topic où j'avais posté sur le sujet, je commence donc à me dire que je pourrais reprendre un Master en parallèle de mon job afin d'avoir des compétences plus vendeuses et de pouvoir mieux évoluer. Donc je commence à me projeter un peu plus dans une "carrière" au sein de cette entreprise, alors que j'étais un peu là sans trop savoir jusque là.
J'ai bien sûr un peu d'hésitations car il y a d'autres secteurs et d'autres métiers qui m'attirent beaucoup aussi, et je ne sais pas si mettre de l'argent et du temps dans un diplôme pour un secteur spécifique est le meilleur choix, mais je pense que ça peut vraiment m'ouvrir des portes au sein de l'entreprise et progressivement peut-être me permettre d'atteindre un autre secteur si j'en ressens l'envie. Je me dis "un tien vaut mieux que deux tu l'auras", car avec la crise et le fait que je n'ai jamais réussi à percer dans les métiers qui me faisaient rêver quand j'étais à la fac et pour lesquels j'ai fait des stages, c'est probablement pas si bête de se renforcer dans un secteur où je suis déjà employée et que je trouve intéressant que de rêver à d'autres prairies que je ne verrais peut-être jamais en me contentant de tergiverser.
Donc tout ça pour dire que si je me concentre sur mon futur professionnel, je vais pas avoir beaucoup d'espace pour me concentrer sur une relation amoureuse et que ça veut dire aussi reporter l'idée d'avoir un enfant d'au moins un ou deux ans car je pourrais pas tout faire, ce qui fera que ce sera alors probablement dans les derniers moments où je pourrais encore espérer en avoir.
Bref, pour l'instant le côté pro me rend un peu enthousiaste, surtout pour les perspectives auxquelles je crois en ce moment, et c'est pour ça que ça ne me dérange pas tant que ça d'être célibataire dans l'immédiat (en plus je me dis que bon, devoir voir un gars régulièrement, ça rogne sur mon temps libre:yawn:) mais on va voir comment ça se déroule à l'avenir!
 
V

Vogel

Guest
J'ai écrit une lettre de rupture à mon... amie. Je ne sais pas comment l'appeler maintenant. J'ai des scrupules à l'envoyer, mais je sais bien que je lui dois une explication. J'ai pris soin de ne pas faire une lettre accablante, accusatrice, parce qu'avec les jours qui passent c'est ce que je ressens : je sais ma part de responsabilité dans les relations déséquilibrées que j'entretiens.
Les semaines qui passent sont un peu étranges. Le sujet de la solitude est au centre : j'en ai peur et en même temps, j'ai envie de l'apprivoiser. Je fais exprès d'envoyer moins de messages à mes amis, pour voir ce que ça me fait d'être moins sur mon téléphone. Je me fais des petits plans solo. Mais à côté de ça, je dépéris un peu. J'ai du mal à faire mon ménage, je ne fais rien de productif, je rêvasse beaucoup au dernier gars de Tinder. J'ai l'impression que paradoxalement, plus le temps passe, moins je pourrais lui proposer qu'on se revoit, tant le temps qui passe est du temps passé à penser à lui. Comment je vivrais le fait qu'il me ghoste ? Ou qu'il me rejette ? J'ai super honte de tout ça.
Mardi j'ai vu un pote, ça m'a beaucoup fait cogiter. Il est en relation "sex friend" avec un gars horrible, avec qui il aurait voulu se mettre en couple à une période mais qui lui a mis un vent, et qu'il a clairement totalement idéalisé. Il s'est joué un truc narcissique important chez mon pote : il trouvait ce mec si beau qu'il s'est mis à faire plein de sport pour lui montrer que lui aussi pouvait être super beau, des trucs du genre. Ce mec (appelons le B. comme bâtard) a déjà un mec et le trompe avec mon pote (et pas que), fait clairement exprès de les faire vriller tous les deux de leur côté, les rendre jaloux, fait des plans cruels du genre peut-être faire se rencontrer son amoureux et son amant pour apaiser les soupçons de son amoureux (quelle horreur) ou d'autres choses moins glam que je vais raconter sous spoiler :
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Vous auriez vu ma tête quand il m'a raconté ça. J'ai trouvé ça si cruel et pervers. Et mon ami me raconte que B. ne ressent, jamais, aucune, culpabilité. Mon ami s'est retrouvé mal plus d'une fois à cause de B., qui faisait exprès l'air de rien de le rendre jaloux pour dire ensuite "mais pourquoi tu ressens ça ?". Il lui raconte qu'il va coucher avec d'autres mecs, et alors qu'avec mon pote et B. ils s'étaient mis d'accord qu'il n'y aurait qu'avec lui que B. ferait de l'anal (me demandez pas pourquoi ils essayent d'installer une exclusivité de ce genre alors qu'ils ne sont que sexfriend, je pense que c'est un moyen pour B. d'installer une dépendance et pour mon pote de se sentir important), B. envoie d'un coup à mon pote qu'il a envie d'aller faire de l'anal avec un autre gars, comme ça, clairement pour le faire chier quoi. Et ce B. de merde fait espérer des choses en douce à mon pote, lui disant qu'ils ne seront jamais en couple mais que roh, son mec idéal finalement ça serait un mélange de son mec actuel et de mon pote. Vous voyez, le bon gars manipulateur. Et ce qui me fait chier pour mon pote, c'est qu'il est dans le déni le plus total. Il dit que cette relation ne lui fait rien, qu'il est conscient que ce n'est qu'un sex-friend, alors qu'il ne parle que de ça, passe son temps sur son téléphone à parler à ce bâtard, fait des plans de vie par rapport à lui (déménager dans la ville de B. mais c'est pour le travail hein (bien sûûûûûr), faire du sport à fond, ne plus coucher avec d'autres gars car c'est vraiment trop bien avec B., prendre sur ses congés pour passer une semaine avec B...), a toujours l'air en colère qu'il n'ait pas voulu se mettre en couple avec lui, le trouve trop beau, trop intelligent. Et pire que tout... Il couche sans capote avec lui, parce qu'il lui fait confiance. Vous avez bien lu : confiance. Confiance à un gars qui trompe son mec avec une cruauté affreuse, ment comme il respire, lui fait des vieux plans pour le mettre en colère régulièrement. Et il lui fait confiance pour protéger sa santé. En plus, mon pote dit clairement que B. a un souci avec le sexe, qu'il peut y aller très compulsivement, dans des lieux pas super réputés pour la sûreté niveau MST. Je vous jure que j'ai tout fait pour lui faire ouvrir les yeux, lui dire que j'avais peur pour lui, pour sa santé physique comme mentale, que ce mec était une ordure, qu'il n'était pas digne de confiance ou qu'on couche avec lui, qu'il l'idéalisait complètement. La totale de l'honnêteté amicale. RIEN A FAIRE. "Je gère la situation". "Quand ça me fera du mal j'arrêterai". Alors que je vois bien en lui l'espoir que B. se mette en couple avec lui, je vois bien combien il donne de l'énergie dans cette relation, combien ça le fatigue, prend sur son temps personnel. Quand on se parle il est tout le temps sur son téléphone avec B., qui lui dit "tu as l'air occupé non, tu réponds moins" (manipulateur en demande d'attention inside). Mon dieu mais j'ai envie que mon pote arrête son déni. Mais rien n'y fait.
Et c'est là que j'ai fait le parallèle avec des relations que j'ai eues, dans lesquelles j'étais dans un déni total aussi. Et combien c'est fréquent dans une vie, chez tout le monde. C'est comme si parfois, notre situation personnelle faisait qu'on était poussés vers les mauvaises personnes et que bien qu'on ait tous les indices sous les yeux, se mentir est plus simple que faire face à la fin de la relation. Et mon pote c'est pourtant un roc, c'est le mec que j'admire le plus par le fait qu'il s'en sort toujours tout seul, se met toujours en priorité, a confiance en lui, a une solidité interne admirable. Jusqu'à ce qu'il rencontre cette pauvre sous-merde à un moment de sa vie où je ne sais pas, il a flanché personnellement. Comme un concours de circonstances qui fait tout capoter même chez une personne en qui on ne voit pas de fragilités particulières.
Ca m'a ramené beaucoup de peurs, aussi. Je me suis dit que putain, parfois, je n'avais pas envie de vivre dans ce monde, avec toutes ces histoires toxiques, tous ces gens malsains, toutes ces dynamiques humaines néfastes. Mon ex, dont j'ai déjà parlé ici, était un mythomane pathologique, et si c'était seulement son seul souci ça aurait été bien mieux. J'ai eu des plans culs affreux, qui trompaient leurs meufs avec moi, ou profitaient de mon état psychologique qui était clairement bien bas. Et moi je laissais faire. J'ai été violentée aussi. Les relations humaines, c'est un mélange de bonheur et de destruction. C'est un truc nécessaire, vital, mais dont il faut savoir se protéger. Et clairement, quand mon pote m'a parlé du coup de la crème, j'ai été tellement choquée que je me suis dit que je ne voulais plus jamais participer à la moindre relation. Je me suis sentie menacée moi-même par tout le malsain que pouvait contenir le monde. Ce paragraphe est sponsorisé à 100% par la négativité, mais je sais bien dans le fond qu'il y a une beauté étourdissante dans nos relations aux autres. Mais je ne sais pas, c'est un peu ma problématique actuelle : j'ai compris que dans la vie il fallait se protéger, j'ai compris que je n'y étais jamais vraiment arrivé, j'ai compris que c'est le lot d'un bon nombre de personnes, et maintenant... C'est quoi la strat ? Comment on fait ?
 
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24 Août 2013
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@Vogel : Ce que tu dis sur ton ami qui est habituellement ton roc, quelqu'un de très fort, me fait penser à quelque chose que m'a dit ma psy récemment. Les manipulateurs/narcissiques s'en prennent aux "forts", souvent à des gens dont ils admirent les qualités. Ils veulent les voir à terre parce qu'ils sont envieux de ce qu'ils ont. Ça ne leur plairait pas autant si la personne était "faible" de base. (Je mets des guillemets à fort/faible parce que ce sont des notions très subjectives).

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Bref, les personnes très indépendantes et fortes sont vraiment ce dont ces personnalités se nourrissent contrairement à ce qu'on pourrait croire.
 
V

Vogel

Guest
J'ai renvoyé un SMS au mec qui me reste en tête. Pour rappel, après qu'on ait passé une nuit ensemble et que j'ai montré pas mal d'angoisse, il m'avait dit oralement que oui il avait envie de me revoir, mais ensuite avait mis des distances sur les messages, me répondant de manière assez stérile. Ça m'avait blessée, je lui avais envoyé que j'avais vu qu'il avait mis de la distance, que je ne savais pas ce que ça voulait dire, mais que voilà je n'étais pas prête à dater à ce moment là et que je lui proposais s'il avait envie qu'on s'échange nos numéros pour plus tard. J'étais sûre que j'allais me prendre un vent, mais il m'avait répondu "je réfléchissais tranquillement, oui c'était à peine perceptible ahah, bah on peut faire comme tu dis et voilà mon numéro". Très sincèrement, je me dis aujourd'hui qu'il aurait mieux valu qu'il me mette un vent. Je suis restée depuis un mois à y repenser souvent, me demander si on se verrait un jour, m'imaginer des suites possibles, positives, négatives. Je ne suis pas faite pour les peut-être. Ce matin j'ai juste eu envie que ce peut-être prenne fin. Je lui ai envoyé un message anodin "salut, comme ça va depuis ces dernières semaines ?". J'ai juste envie de savoir, quitte à me faire ghoster, quitte à me prendre un refus, ça me ferait du mal mais je m'en fous, je ne peux plus avoir toutes ces hypothèses dans la tête. Donc j'attends, je verrai. Je parie sur le ghosting. Et puis je serai triste et je prendrais soin de moi. We'll see.
 
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V

Vogel

Guest
Donc le mec avait fini par me répondre, le lendemain. On a échangé un peu. Et puis il ne répond plus depuis deux jours.
Je n'ai pas envie de m'étaler en hypothèses. Ça ne me correspond pas, c'est tout. Qu'il prenne simplement du temps à me répondre ou qu'il soit en train de me ghoster, ça ne me correspond pas. Ça me fait du mal.
J'avais raison de prendre les jambes à mon cou et de me persuader que j'ai quelque chose à trouver dans la solitude. Parce que ça je n'en peux simplement plus. De ce fonctionnent complètement épuisant et délétère.
On va partir du principe qu'il m'a ghostée, que ça fait mal, mais que ça va me permettre de me reconstruire de tout ce que j'ai vécu dernièrement. C'est ce que je cherchais en y retournant, dans le fond. Qu'il me mette la limite que je ne sais pas me mettre.
Cet aprem je suis allée manger une glace avec un ami. Il faisait beau, il y avait beaucoup de monde, plein de vie. C'est l'essentiel.
 

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