V
Vogel
Guest
Je ne sais pas si vous vous souvenez du collègue qui avait été complètement excessif avec moi, très démonstratif, pour ensuite devenir excessif à l'inverse le jour où j'ai juste refusé une proposition de "m'enlacer". Le lendemain, il m'a fait la gueule d'une manière très théâtrale, puis a continué sur ce mode mais tout en me faisant des sous-entendus chelous (je bosse dans le social, et quand un jour j'ai dit "de toute façon la relation entre les enfants ça se bosse tout le temps" il m'a répondu "les relations entre collègues aussi..." puis quand j'ai répondu "quoi ?" il m'a fait le coup du "non rien"). J'ai pu en parler à d'autres collègues qui m'ont dit que c'était un fonctionnement habituel chez lui, qu'elles aussi avaient pu se sentir mal à cause de lui, qu'il était toujours comme ça à souffler le chaud et le froid au gré des semaines... Mais ça ne m'apaise pas du tout. Ça rend même la chose pire. En fait j'ai une énorme colère contre lui, qu'il fasse subir comme ça son fonctionnement aux autres et que maintenant ce soit à moi. J'ai beaucoup souffert dernièrement sur le plan personnel, tout le monde le sait car j'ai été en arrêt et que j'ai eu une gueule d'enterrement certains jours, et il décide comme ça de devenir mélodramatique et malsain pile à cette période. Alors que j'adore mon travail, que je m'y sens normalement hyper bien. Alors je fais semblant, je ne rentre pas dans son jeu, reste normale, amicale, me disant que si je montre la moindre émotion ça va jouer en ma défaveur... Mais ça continue, même de pire en pire.
Parce que si c'était tout ce qu'il s'était passé... Régulièrement le vendredi soir on va boire des verres chez un brasseur voisin de notre travail. Je suis toujours invitée, d'emblée, car je suis plutôt bien intégrée et que je suis "la jeune", genre sans enfants, sans obligations, donc souvent dispo. Ce collègue est quasiment toujours celui qui propose de se réunir et depuis un an il me prévient à chaque fois, même de manière assez excessive (m'envoyer un message, me répéter qu'il est trop content que je vienne...) Et bien pour la première fois la semaine dernière, il ne m'a pas invitée, alors que je l'ai croisé toute la journée et que j'étais de mon côté totalement normale envers lui. J'ai eu vraiment les boules, car je me suis sentie exclue du groupe pour une histoire personnelle complètement perchée. J'ai trouvé ça très malsain. Alors quand j'ai vu qu'ils partaient tous de ce côté et qu'un collègue m'a topée en mode "tu viens Vogel ?", c'est avec grand plaisir que je me suis pointée et que j'ai profité du moment. C'était très bizarre, car il n'arrêtait pas de venir me parler, mais avec malaise. C'est difficile à expliquer, mais il est du genre à faire des trucs du style s'intégrer dans une conversation en disant d'emblée "non mais je vous dérange" alors que les autres n'ont absolument montré aucun rejet, ce qui les pousse à s'excuser spontanément pour rien ou à dire "non non reste". Et il est non-stop comme ça avec moi depuis ces dernières semaines. C'est épuisant.
Puis aujourd'hui, il a refait un coup comme à mon anniversaire où il m'avait piquée trop bizarrement en me reprochant, par une "blague" assez agressive, de ne pas avoir répondu assez vite à son message alors que mec, je réponds quand je veux à mes SMS, calmos. Je lui avais répondu en rigolant "dis donc c'est pas un peu excessif là ?" (alors qu'en mon for intérieur je ne riais pas du tout).
Donc avec une collègue on encadre un groupe éducatif où les enfants doivent rendre des "services" aux autres. Les gens nous mettent des petits mots dans une boîte aux lettres et nous on remplit le job avec tous les aspects éducatifs qui vont avec. Aujourd'hui, il a mis un mot en pictogrammes et photos (je travaille avec un public avec handicap) disant "câlin" et sa photo en dessous. Une demande d'aller lui faire un câlin, quoi. Gros malaise de mon côté en souvenir du jour où j'ai dit non et qui a signé le début de la fin, gros malaise envers les enfants car je trouve que ça n'a bien-sûr rien d'intéressant d'un aspect éducatif et qu'ils n'ont pas à servir ses besoins d'attention. Alors vu que les enfants en ont ri, on lui a juste passé un coup de fil où les enfants lui ont crié en riant "câlin" (mdr super). Et vous savez quoi ? À la fin de la journée il est venu nous engueuler "pour rire" de ne pas être venues lui faire un câlin en réel, d'une manière encore trop étrange, entre la vraie agressivité et l'ironie. En mode passif-agressif.
J'en ai ras-le-bol en fait ? Quand est-ce qu'il redevient normal ?
Le truc qui cloue cette histoire c'est que j'ai un atelier où j'encadre les enfants avec lui, tous les mardis pendant une heure et demi, et que déjà que je subis son fonctionnement depuis quelques semaines (soit il fait la gueule, soit il est à peu près normal, mais c'est la roulette russe) il va falloir qu'on rediscute bientôt de la possibilité de continuer cet atelier ensemble l'année prochaine. Ce qui est complètement niet de mon côté. Je m'interdis formellement de ne pas oser lui dire non alors que vraiment j'en ai carrément marre de ses humeurs et de son jeu avec moi. Le problème que j'ai, c'est que jusque-là, j'ai opté pour la stratégie "stoïque" histoire de ne pas lui donner ce qu'il voulait. Je pense qu'il n'attend que de la confrontation ou une quelconque réaction de ma part, ce que je n'ai pas du tout envie de lui donner (et d'ailleurs c'est la stratégie pour laquelle optent toutes les collègues avec qui j'ai parlé de cette histoire). Sauf que si je ne veux pas continuer cet atelier avec lui l'année prochaine, il va falloir qu'on en parle... Donc je me dis, Vogel, toi qui es sur le chemin de l'affirmation, voici une autre occasion d'être à 100% en accord avec tes valeurs et de les faire valoir aux autres. Alors, pourquoi pas juste dire non et simplement expliquer que j'ai détecté un changement d'attitudes de son côté et que ce n'est pas de cette manière que je veux travailler ? Ou alors botter en touche et inventer un mytho ? A la fois j'ai peur de ses réactions et que ça me fasse sortir de mes gonds, et à la fois je me dis que merde, il mérite aussi qu'on lui dise la vérité quoi, et que je ne sois pas une énième personne qui fasse semblant de rien.
Pas simple et vraiment, ça me fait chier de vivre des soucis comme ça alors que je trouve que la vie est déjà bien trop compliquée en ce moment. Mon travail c'est normalement mon lieu sécurité, je m'y sens comme un poisson dans l'eau et j'apprécie tout le monde, donc ça me casse les steaks de devoir réfléchir à ça au lieu de juste en profiter pleinement.
Parce que si c'était tout ce qu'il s'était passé... Régulièrement le vendredi soir on va boire des verres chez un brasseur voisin de notre travail. Je suis toujours invitée, d'emblée, car je suis plutôt bien intégrée et que je suis "la jeune", genre sans enfants, sans obligations, donc souvent dispo. Ce collègue est quasiment toujours celui qui propose de se réunir et depuis un an il me prévient à chaque fois, même de manière assez excessive (m'envoyer un message, me répéter qu'il est trop content que je vienne...) Et bien pour la première fois la semaine dernière, il ne m'a pas invitée, alors que je l'ai croisé toute la journée et que j'étais de mon côté totalement normale envers lui. J'ai eu vraiment les boules, car je me suis sentie exclue du groupe pour une histoire personnelle complètement perchée. J'ai trouvé ça très malsain. Alors quand j'ai vu qu'ils partaient tous de ce côté et qu'un collègue m'a topée en mode "tu viens Vogel ?", c'est avec grand plaisir que je me suis pointée et que j'ai profité du moment. C'était très bizarre, car il n'arrêtait pas de venir me parler, mais avec malaise. C'est difficile à expliquer, mais il est du genre à faire des trucs du style s'intégrer dans une conversation en disant d'emblée "non mais je vous dérange" alors que les autres n'ont absolument montré aucun rejet, ce qui les pousse à s'excuser spontanément pour rien ou à dire "non non reste". Et il est non-stop comme ça avec moi depuis ces dernières semaines. C'est épuisant.
Puis aujourd'hui, il a refait un coup comme à mon anniversaire où il m'avait piquée trop bizarrement en me reprochant, par une "blague" assez agressive, de ne pas avoir répondu assez vite à son message alors que mec, je réponds quand je veux à mes SMS, calmos. Je lui avais répondu en rigolant "dis donc c'est pas un peu excessif là ?" (alors qu'en mon for intérieur je ne riais pas du tout).
Donc avec une collègue on encadre un groupe éducatif où les enfants doivent rendre des "services" aux autres. Les gens nous mettent des petits mots dans une boîte aux lettres et nous on remplit le job avec tous les aspects éducatifs qui vont avec. Aujourd'hui, il a mis un mot en pictogrammes et photos (je travaille avec un public avec handicap) disant "câlin" et sa photo en dessous. Une demande d'aller lui faire un câlin, quoi. Gros malaise de mon côté en souvenir du jour où j'ai dit non et qui a signé le début de la fin, gros malaise envers les enfants car je trouve que ça n'a bien-sûr rien d'intéressant d'un aspect éducatif et qu'ils n'ont pas à servir ses besoins d'attention. Alors vu que les enfants en ont ri, on lui a juste passé un coup de fil où les enfants lui ont crié en riant "câlin" (mdr super). Et vous savez quoi ? À la fin de la journée il est venu nous engueuler "pour rire" de ne pas être venues lui faire un câlin en réel, d'une manière encore trop étrange, entre la vraie agressivité et l'ironie. En mode passif-agressif.
J'en ai ras-le-bol en fait ? Quand est-ce qu'il redevient normal ?
Le truc qui cloue cette histoire c'est que j'ai un atelier où j'encadre les enfants avec lui, tous les mardis pendant une heure et demi, et que déjà que je subis son fonctionnement depuis quelques semaines (soit il fait la gueule, soit il est à peu près normal, mais c'est la roulette russe) il va falloir qu'on rediscute bientôt de la possibilité de continuer cet atelier ensemble l'année prochaine. Ce qui est complètement niet de mon côté. Je m'interdis formellement de ne pas oser lui dire non alors que vraiment j'en ai carrément marre de ses humeurs et de son jeu avec moi. Le problème que j'ai, c'est que jusque-là, j'ai opté pour la stratégie "stoïque" histoire de ne pas lui donner ce qu'il voulait. Je pense qu'il n'attend que de la confrontation ou une quelconque réaction de ma part, ce que je n'ai pas du tout envie de lui donner (et d'ailleurs c'est la stratégie pour laquelle optent toutes les collègues avec qui j'ai parlé de cette histoire). Sauf que si je ne veux pas continuer cet atelier avec lui l'année prochaine, il va falloir qu'on en parle... Donc je me dis, Vogel, toi qui es sur le chemin de l'affirmation, voici une autre occasion d'être à 100% en accord avec tes valeurs et de les faire valoir aux autres. Alors, pourquoi pas juste dire non et simplement expliquer que j'ai détecté un changement d'attitudes de son côté et que ce n'est pas de cette manière que je veux travailler ? Ou alors botter en touche et inventer un mytho ? A la fois j'ai peur de ses réactions et que ça me fasse sortir de mes gonds, et à la fois je me dis que merde, il mérite aussi qu'on lui dise la vérité quoi, et que je ne sois pas une énième personne qui fasse semblant de rien.
Pas simple et vraiment, ça me fait chier de vivre des soucis comme ça alors que je trouve que la vie est déjà bien trop compliquée en ce moment. Mon travail c'est normalement mon lieu sécurité, je m'y sens comme un poisson dans l'eau et j'apprécie tout le monde, donc ça me casse les steaks de devoir réfléchir à ça au lieu de juste en profiter pleinement.
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