Coucou les Madz !
Bon... Ca fait des années que je n'ai pas posté par ici alors il est évident que personne ne se rappelle de moi (d'ailleurs je ne reconnais plus grand monde non plus, je ne postais pas beaucoup).
J'ai lu tous vos derniers posts, je me reconnais beaucoup dans vos récits et vos désillusions avec les hommes...
Pour résumer rapidement (mon cul, ça va être un pavé
) ma situation et me présenter : j'ai 30 ans depuis peu, ça fait 5 ans que je n'ai pas eu de "vraies" relations amoureuses sérieuses (après 7 ans de couple). Depuis, ce n'était que des petites aventures sans importance et sans sentiment de ma part, hormis l'été 2019 où je suis tombée très amoureuse de... mon collègue. Pire idée ever. Bref, on a vécu notre mini-aventure pendant plusieurs mois pour très vite se rendre compte qu'on n'était pas du tout sur la même longueur d'onde : lui sortait d'une rupture particulièrement éprouvante avec son ex (relation de 3 ans), alors que moi de mon côté j'avais largement fait mon deuil de ma précédente relation et était plus que prête à me lancer dans une nouvelle histoire. Ca + le fait que nous étions collègues, qu'il ne fallait pas que ça se sache, bref ça sentait le mur. Les tords étaient partagés : je n'arrivais pas à me "lâcher" avec lui, j'étais vraiment sur la réserve, mais tout simplement parce qu'il restait trop en surface aussi. J'ai fini par prendre mon courage à deux mains et tout comme
@Vogel lui dire que ça ne me convenait pas, que j'allais souffrir (c'était bien évidemment déjà le cas) et que je préférais en rester là. Il a compris ma décision bien qu'il m'ait dit vouloir continuer et "voir ce que ça allait donner" (LOL, mais par contre on est pas en couple et on peut aller voir ailleurs si on le souhaite, oui bien sûr).
Bref, s'en sont suivis de longs mois awkward au bureau et en soirées (car beaucoup d'afterworks) à se tourner autour et/ou s'engueuler. Il a une nouvelle copine depuis février 2020 maintenant, qui a emménagé chez lui et avec qui il semble très heureux. Une belle claque, qui a ravivé beaucoup de douleurs. Le fait de le voir tous les jours au bureau, c'était vraiment l'enfer (voilà pourquoi il ne faut JAMAIS coucher avec ses collègues, je le savais pourtant
). Le Covid est passé par là entre temps, m'empêchant de sortir et de rencontrer de nouvelles personnes. J'ai passé de longs mois à ruminer cette histoire de merde (ce qui me paraît complètement disproportionné mais bon, les mystères du coeur et du cerveau). J'attendais tellement de retomber amoureuse, j'ai voulu y croire beaucoup trop vite et beaucoup trop fort. Et depuis... J'ai une trouille terrible de rencontrer de nouvelles personnes et de revivre tout ça.
Voilà
. Je ne sais pas du tout pourquoi je vous déballe tout ça alors que vous ne me connaissez ni d'Eve ni d'Adam mais ça fait du bien parfois de vider son sac. Je n'attends pas particulièrement de conseil, j'ai envisagé les psys (et je vais le faire), et même de changer de travail pour ne plus être confrontée à lui. Mais fuir n'est pas forcément la meilleure des solutions, surtout quand ça te demande de quitter un travail et des collègues qui te plaisent. Je ne veux pas tout sacrifier pour un pauvre mec. J'ai énormément pris sur moi et progressé depuis : la souffrance est infime désormais comparée à ce que j'avais pu ressentir à l'époque.
Mais est-ce que je vais être capable de m'ouvrir à quelqu'un un jour ? Genre, vraiment ? Comme avec mon ex il y a 5 ans ? C'est bizarre de se poser de telles questions, l'amour devrait être tellement naturel
.
En tout cas c'est tout con, mais vous lire me fait du bien. Vos parcours, vos réflexions, votre recul sur vos récits. Et si vous voulez bien de moi, ce serait avec plaisir d'échanger un peu avec vous
.