@parad0xalement Merci pour le conseil sur l'ambassade, j'avais pas pensé. Bon après, j'ai regardé et ya que un psy conseillé dans ma ville et il ne prend plus de nouveaux patients!
Pour l'instant, je n'ai jamais vu de psys, donc je ne sais pas si j'ai besoin d'une technique en particulier. Je suis déjà allée à une séance d'hypnose en France par contre, et j'avais trouvé ça intéressant. Mais je ne savais pas non plus trop ce que je voulais ou j'attendais de la séance (je sentais que j'avais besoin d'un soutien mais je ne savais pas pour quoi), et la thérapeute avait l'air de trouver ça plus compliqué sans problème clairement identifié. Ceci dit, maintenant je suis plus au clair car à l'époque, c'était juste après le premier confinement, je venais de démissionner, mes plans étaient tombés à l'eau pour que je me retrouve enfermée chez moi, bref c'était pas facile de dire ce que dont j'avais besoin quand rien n'était clair
Et puis j'avais quand même bien aimé la séance, elle m'avait dit d'attendre environ 2 mois avant de revenir faire la séance suivante, et en fait y'avait eu le 2e confinement dans les 2 mois qui ont suivis, puis je suis partie à l'étranger, donc j'ai jamais terminé le cycle!
En ce qui concerne les psys francophones,
@Azurhibis je n'en ressens pas spécialement le besoin, car mon niveau de langue est très bon. Après ceci dit, je suis jamais allée chez un psy, donc je ressentirai peut-être un écueil à un moment, mais d'un autre côté, les mots portent moins d'émotion et sont moins chargés de tabous quand je ne parle pas en français, même s'ils ont aussi probablement moins de précision et que j'utilise moins facilement le mot juste. Donc ça peut aussi avoir son intérêt j'imagine, pour parler plus franchement de certaines choses.
Est-ce que toi tu vois une différence dans le fait de voir un psy francophone ou non?
@LaubeD Moi aussi j'étudie en parallèle de mon boulot
Mais en ce qui concerne la légitimité et le fait que des gens aient des problèmes "plus graves", j'étais un peu dans cet état d'esprit avant. Ou plus exactement, je pensais que c'était pas forcément le problème en soi qui justifiait une séance chez le psy que ton état mental. Par exemple, une de mes meilleures amies n'a pas de problème majeur dans sa vie et voit un psy régulièrement, mais ça me paraissait logique car elle a régulièrement des phases qui se rapprochent de la dépression (même si son psy dit qu'elle est pas dépressive), des crises d'angoisse, des moments où elle est en panique et se trouve nullissime, etc. Comme moi à côté, j'ai l'impression d'avoir beaucoup plus confiance en moi, que je n'ai pas l'impression d'avoir des phases aussi down qu'elle du tout, que j'ai l'impression que je me sens quand même beaucoup mieux qu'elle, je me disais que quand on n'a pas de problème majeur et que la plupart du temps ça va bien, j'ai pas trop de raison d'aller chez un psy. Et puis ça allait vraiment pas fort après Romain, mais je pensais qu'une déception sentimentale pour une relation insignifiante ne justifiait certainement pas d'aller voir un psy puisque j'estimais que mon mal-être était par nature temporaire (donc pas comme celui de ma pote qui dure depuis des années).
Mais je pense que ce qui m'a tout à coup vraiment donné l'impression d'être légitime, c'est quand j'ai entendu ce conseiller du boulot expliquer cette histoire du deuil et quand il a dit qu'on n'avait pas besoin d'avoir perdu un proche pour se trouver dans une situation de deuil, je ne sais pas trop pourquoi mais je me dis dit "oh mais en fait, on n'a pas besoin d'avoir vécu un truc très triste ou très grave ni d'être dans un mal-être quasi systémique pour parler à un pro du coup? ça peut être pour une phase qu'on traverse qui est pas facile POUR NOUS et pas par rapport à ce que vivent les autres?"
Du coup, j'ai un peu regardé ce que c'est que ce service du boulot et apparemment, j'ai droit à une dizaine de séances par an dédiées à la santé mentale avec ce prestataire mais j'arrive pas trop à savoir si c'est un psy ou une sorte de coach/conseiller. Parce que je me dis que là j'ai envie de cesser de tout miser sur l'industrie du "bien-être" comme je l'ai fait jusqu'à présent et que j'ai envie de voir ce que ça peut donner de parler à un vrai professionnel de la psychologie. Mais bon, je peux peut-être déjà commencer par ce truc du boulot (qui est bien sûr confidentiel et dispensé par un prestataire extérieur, non par mon employeur).
Sinon pour continuer dans la lignée de mon précédent message sur la vision où Romain et Julie étaient mentionnés, une de mes anciennes collègues nous a raconté un problème qu'elle a avec mon ancien chef sur le groupe Whatsapp, et tout le monde est intervenu.
Sinon sujet coloc, je voulais déjà dire merci beaucoup
@Acathe pour ton message, j'avais big-uppé sans répondre mais ça me fait toujours beaucoup de bien d'avoir du soutien!
J'ai clairement réduit mon investissement dans les affaires domestiques, d'autant que je suis très occupée avec la fac, mais du coup je trouve que la maison donne un air de laisser-aller plus marqué, avec les poubelles qui débordent régulièrement, les gens qui vident le lave-vaisselle mais comme ils avaient mis leurs assiettes pleine de bouffe collée, ça a pas été lavé et ils replacent des assiettes mal lavées sur les étagères, ce qui fait que tu dois les nettoyer à la main quand tu en prends une, etc.
Le truc bien c'est j'ai réécrit à mon coloc qui fumait tout le temps pour lui dire que vraiment, ça me dérange (je le croise peu, d'où le message). Il s'est à nouveau excusé mais il a ajouté qu'il comprenait pas car personne lui avait rien dit avant, mais il va faire plus attention et depuis, c'est vrai que ça va mieux niveau odeurs de clopes. Bon j'ai trouvé ça un peu gonflé qui'l dise qu'il était pas au courant du problème car ça fait DES MOIS que je me plains d'odeurs de clope mystérieuses dans le groupe Whatsapp, presque tous mes autres colocs ont dit que c'était pas eux et lui a toujours ignoré mes messages, puis je lui ai écrit un message privé le ciblant spécifiquement le mois dernier auquel il a répondu en s'excusant. Et au début, je savais vraiment pas que ça venait de lui! En plus, tout le monde sentait l'odeur, et certains ont même dit que c'était "irrespectueux" mais bien sûr, personne n'a décidé de prendre en charge le sujet à part moi
Donc bon, un peu mauvaise foi quand même de dire "je savais pas!" mais bref, il semble avoir fait de vrais efforts maintenant, même si une vague odeur flotte encore un peu de temps en temps. C'est tellement mieux qu'avant que je vais pas me plaindre plus que ça à ce stade.
Voilà c'était mon point coloc du jour