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AnonymousUser
Guest
J'ai longtemps été "la surdouée", "l'intello", celle qui avait sauté deux classes (wahou) et qui avait des notes brillantes. Ca m'énervait parce qu'au collège, le qualificatif d' "intello" avait curieusement quelque chose de péjoratif. Il transportait dans son sillage des mots comme "coincée", "ennuyeuse", "qui ne sait pas s'amuser" : tout ce que je ne voulais pas être. Pourtant, ces étiquettes étaient un peu justifiées. J'étais effectivement une cérébrale et j'aimais bien lire, traîner à la bibliothèque, écrire, apprendre. J'ai compris avec le temps, que d'une, oui j'étais une "intellectuelle" et alors ? Et de deux, qu'on pouvait toujours s'émanciper un peu de l'image que les autres avaient de nous. Au lieu de me laisser emprisonner sous une seule étiquette, je me suis davantage révélée, et j'étais encore l'intello, d'accord mais pas que.
A la fin du collège, j'ai déménagé et dans mon nouveau lycée, j'ai souvent été vue comme l'arrogante, hautaine, prétentieuse. Je m'en plaignais mais quand j'y pense, c'était tout de même un peu voulu ; je voulais me donner un genre. Les gens qui osaient venir me parler se rendaient vite compte que je n'étais pas la pétasse arrogante qu'ils imaginaient, mais pour ceux qui étaient en cours avec moi et avec qui la conversation n'a jamais été nouée, je suppose qu'ils ont quitté le lycée en gardant cette image de moi. Well, who cares...
Enfin, depuis le lycée également, j'ai l'étiquette relativement justifiée de libertine et débauchée. J'étais toujours la fille qui portait des jupes trop courtes et des talons trop hauts, celle qui faisait des concours de shots le week-end et qui dansait sur les tables en soirée avec une bouteille de champagne à la main. La fille qui a eu 12000 histoires de 2 semaines, pas mal de coups d'un soir, qui aimait bien choper en boîte. Pour résumer, mes amis m'appelaient "Lindsay Lohan", hm. Maintenant je me suis pas mal calmée mais l'étiquette me colle toujours à la peau. Ceci dit, ça m'est un peu égal. C'est vrai que quand je me revois il y a deux ans, je me trouve un peu ridicule, mais bon ça me fait rire quoi. C'est les conneries de jeunesse!
A la fin du collège, j'ai déménagé et dans mon nouveau lycée, j'ai souvent été vue comme l'arrogante, hautaine, prétentieuse. Je m'en plaignais mais quand j'y pense, c'était tout de même un peu voulu ; je voulais me donner un genre. Les gens qui osaient venir me parler se rendaient vite compte que je n'étais pas la pétasse arrogante qu'ils imaginaient, mais pour ceux qui étaient en cours avec moi et avec qui la conversation n'a jamais été nouée, je suppose qu'ils ont quitté le lycée en gardant cette image de moi. Well, who cares...
Enfin, depuis le lycée également, j'ai l'étiquette relativement justifiée de libertine et débauchée. J'étais toujours la fille qui portait des jupes trop courtes et des talons trop hauts, celle qui faisait des concours de shots le week-end et qui dansait sur les tables en soirée avec une bouteille de champagne à la main. La fille qui a eu 12000 histoires de 2 semaines, pas mal de coups d'un soir, qui aimait bien choper en boîte. Pour résumer, mes amis m'appelaient "Lindsay Lohan", hm. Maintenant je me suis pas mal calmée mais l'étiquette me colle toujours à la peau. Ceci dit, ça m'est un peu égal. C'est vrai que quand je me revois il y a deux ans, je me trouve un peu ridicule, mais bon ça me fait rire quoi. C'est les conneries de jeunesse!