Collage d'étiquette-s sur la tronche : les tiennes ?

[GouRmanD-IzZ]

Quelles ont été (sont) tes différentes identités ?
-La bouboule susceptible.
-L'intello
-La fille complétement tarée (je l'ai toujours d'ailleurs)
-La catin
-L'alcoolique/droguée
-L'anorexique naïve
-La pisseuse
Comment les as-tu vécues ?
Au collège ça posait quelques problèmes car en effet j'étais très susceptible puisque mal dans ma peau donc autant dire que le fait qu'on me le rappelle n'arrangeait rien!L'intello je m'en foutais, j'étais très contente d'avoir des bonnes notes.La fille complétement tarée, j'ai appris à l'accepter et à le prendre comme un compliment.La catin, ça a été un peu plus difficile car j'ai trouvé que c'était une étiquette injustifiée et méchante, comme souvent dans ce genre de cas.Jusqu'a ce que je chope le maximum de gens qui disait ça et que je les envoie poliment se faire e*****r.L'alcoolique/droguée, c'est toujours ce que certains disent de moi, ça m'a jamais vraiment touché, ça je m'en fous.Si les gens peuvent pas faire la diffèrence entre la pathologie et ce qui est occasionnel...ben tant pis!L'anorexique naïve ça m'a blessée, parce que franchement je suis mince mais pas un squelette et que pourtant c'est pas la première fois qu'on me le dit.Quand au "naïve" c'était dit dans le genre "t'es vraiment concon" le truc bien reducteur donc pas agréable :/ Et enfin "la pisseuse", celui la je l'aime et je le gardes, c'est devenu plus un surnom affectueux qu'autre chose
Ont-elles eu sur toi une quelconque influence (positive ou négative, facteur d'épanouissement dans un domaine, ou au contraire facteur d'inhibition) ? Tu t'en es servi ?
Pour les méchantes-injustifiées, à part me faire du mal sur le coup, aucune influence.Pour l'histoire de la susceptibilité, ça m'a quand même aidé à comprendre que je l'étais trop et que les gens étaient pas responsable du fait que je me sentes pas bien dans ma peau.Du coup je penses que ça a du m'aider dans un sens à prendre confiance.
Les as-tu intégrées à ta personnalité ?
La tarée et la pisseuse oui et re-oui.
T'en es-tu détachée ? - Si oui de quelle façon ? - Si non, elles te pèsent ou tu t'en fiches ?
La plupartse sont barrées d'elles mêmes.Mais bon "the end has no end" donc je sais qu'on m'en collera encore des tas, mais je suis mieux preparée:razz:
Estimais-tu qu'elles étaient justifiées ?
Oui, j'étais susceptible.Et je dois surement être un peu naïve.Et je suis "tarée" c'est probable par rapport aux critères de normalité.
Enfin : quelles sont les étiquettes que tu te colles toi-même sur la tronche ?
Je suis extravertie (un peu trop des fois), je fais beaucoup la fête, je suis la "psy" de beaucoup de gens (mais j'accepte ce rôle volontiers), et encore bien d'autres...

De quelle façon en tires-tu du bon ?
En se prenant des claques des fois on peut se retrouver face à ce qu'on savait mais qu'on voulait pas accepter.Ca peut être bien, après on avise pour faire quelque chose sur soi.

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[mlle-stouf]

Alors alors ...

quelles ont été (sont) tes différentes identités ?
▬ Durant mon enfance, l'intello car j'étais la 1e de la classe
▬ La discrète car je pouvais jouer des heures dans mon coin
▬ La conseillère car au collège j'étais déléguée de classe
▬ La rebelle car j'ouvrais toujours ma tronche
▬ La cancre à partir du lycée, pas partisante du moindre effort
▬ La timide car je perdais mes repères
▬ La psychologue car je suis toujours celles qui donne son épaule pour pleurer
▬ La malchanceuse car toutes les poisses sont pour moi
▬ Re-l'intello car j'ai eu mon bac (j'étais la 1e dans ma famille)
▬ La glandeuse car je ne trouvais rien à la fac
▬ La folle qui rigole dès qu'il y a un trip avec des amis, capable de tout
▬ Re-timide mais avec les garçons
▬ La pucelle puisque je n'ai jamais couché
▬ La dépressive parce que ... c'est vrai !

Comment les as-tu vécues ?
Quand j'étais petite, je rendais fière ma mère et mon père d'être une excellente élève, de ne pas faire de bêtises, d'aider les autres et de me montrer serviable. J'étais une exemple et ma mère n'hésitait pas à dire "vous savez ma fille est la 1e de sa classe" ... Ce fut le gadin du siècle à avoir raté le lycée et encore pire d'avoir raté la fac. Je me sentais (et encore aujourd'hui) misérable de ne pas avoir fait plus d'effort pour réussir mon avenir et leur prouver que je suis toujours la fille intelligente qu'ils ont eu avant.
J'aime être la folle de service, j'ai l'impression d'éxister et aussi d'avoir cette joie de vivre lorsque je suis en société, cela me permet de passer du bon temps. Même ma malchance me fait rire parfois (pas toujours). Mais mon côté discrète en est devenue de la timidité presque maladive car je suis incapable d'aller parler à un garçon qui me plait, voilà pourquoi je n'ai jamais eu de mecs sérieux et pas avoir franchit le cap. Je pense que c'est parce que je n'ai pas confiance en moi, tellement que je me sens laide et que les autres le sentent à des kilomètres. Foutue dépression à me fourrer mille idiées à la seconde sur mon existence !


Ont-elles eu sur toi une quelconque influence (positive ou négative, facteur d'épanouissement dans un domaine, ou au contraire facteur d'inhibition) ? Tu t'en es servi ?
Bien sûr. Quand j'étais plus petite et qu'on me disait très intelligente, je me suis sentie valorisée, je pensais que je pourrais tout faire plus tard, mon intelligence m'ouvrait toutes les portes des métiers. Mais en grandissant ce rêve s'est brisé. Ma feignantise m'a permis de me reposer et de rechercher ce que je pourrais vraiment faire plus tard. Quant à mon côté psy, mes amis ont toujouts pu compter sur moi, je ne suis pas la plus grande spécialiste pour donner des conseils mais j'écoute et je sais que parler fait toujours du bien !

Les as-tu intégrées à ta personnalité ?
Elles font partie de moi. Chaque personne pourra citer une des identités au-dessus. Tout ça fait parti de moi malgré que j'essaie de changer.

T'en es-tu détachée ? - Si oui de quelle façon ? - Si non, elles te pèsent ou tu t'en fiches ?
J'essaie de me débarassée de ma discrétion en m'exprimant un peu plus même si j'ai l'impression que les autres s'en tapes. Je me suis détachée de l'intello malgré moi vu que j'en suis plus une.
Mais la malchance, la timidité se collent à moi et me pèsent comme si j'avais des boulets aux pieds.

Estimais-tu qu'elles étaient justifiées ?
Oui pour la plupart. Sauf que je me suis jamais considérée comme intello ni cancre. Juste j'avais parfoi des facilités et après j'avais pu envie de rien faire.