Mon père avait tout dilapidé et il m'a convaincue que le mieux pour changer de destin après nous avoir mis sur la paille était les livres. C'était un panier percé et ça n'a pas changé depuis ! Il aime vivre sur un grand pied.Pardon j'ai dit "assurance emprunteur", je voulais dire assurance loyers impayés. ça existe.
Je veux bien que les proprios y laissent quelques plumes dans les (rares) pires cas, mais de base si on a de quoi acheter de multiples logements on ne risque pas de se retrouver à la rue.
Dsl perso j'ai même pas d'apport pour m'endetter et acheter une résidence principale, cet été mon proprio a menacé de ne pas me renouveler mon bail si je refusais la hausse de loyer au plafond légal (indice de référence des loyers).
Au pire je me retrouve sans logement.
Alors bon j'ai toujours un peu de mal à pleurer dans les chaumières sur les courageux multi-propriétaires qui "prennent d'immenses risques"
Par ailleurs si on privatise les profits (loyer après paiement du crédit, plus-value à la revente, etc), c'est normal de privatiser les pertes éventuelles qui vont avec ; de là à parler de risque pour les multi-propriétaires il y a un pas que je ne franchirai pas
Et j'ai bien dit "parler de risque à ce niveau-là de patrimoine"
J'en ai un peu marre d'entendre des nantis se gargariser sur les "risques" qu'iels prennent. Le fond de ma pensée c'est que c'est juste un discours qui sert à justifier des inégalités autrement injustifiables.
Je trouve ça plus "risqué" d'être un étudiant logé au CROUS dans le 93 et qui peut se faire virer pour les jeux olympiques (par exemple)
Ah mais alors, la famille était sans le sou, ou il y avait une fortune familiale ?
C'est quand même risquant avec la loi sur le climat je ne veux pas t'ennuyer avec les enjeux autour de cette problématique, l'augmentation des charges qui sont difficilement totalement imputables au loyer puisque le prix du loyer se régule par le marché, les vacances locatives sont des risques réels et la possible absence de solvabilité du locataire sans parler des squatteurs. Il faut aussi gérer les aspects administratifs et fiscaux ainsi que les travaux éventuels nécessaires pour entretenir le bien et ceux décidés par la copropriété quand il y en a. Et selon la fiscalité choisie l’État est susceptible de prélever au moins 30 % sur les loyers versés.
Je ne peux que compatir et comprends ton point de vue. Lors de ce témoignage on m'a demandée à quoi j'allais occuper mon épargne j'ai répondu naturellement sans savoir que cela ferait tant grincer les dents. Je suis désolée.