Comme certaines ont dû le remarquer suite à certains de mes posts désespérés sur les forums, je viens de terminer mon mémoire de M2, que j'ai rédigé en allemand. Il compte environ 65 pages. J'ai déjà rédigé un "vrai" mémoire pour le M1 de 58 ou 60 pages, je ne sais plus. Le tout en histoire de l'art ! Je ne sais pas si le mémoire de M1 a aidé pour le M2 dans la mesure où les deux sujets n'ont rien à voir et où le fait de rédiger en allemand amenait tout plein de nouvelles difficultés qui ne m'ont pas donné le sentiment d'être allée plus loin que dans mon mémoire de M1.
J'ai été inscrite en M1 de "littératures françaises" (genre) à la Sorbonne mais ça n'a pas été une bonne expérience : mon "directeur de recherche" ne savait même pas qui j'étais et mon sujet était beaucoup trop difficile à traiter, malheureusement j'ai eu 5 min (!) pour décider du sujet car pour s'inscrire à Paris IV il faut forcément un sujet plus ou moins définitif. J'ai donc tout validé mais pas rendu mon mémoire, et quand j'ai envoyé un mail à mon prof pour lui demander de me réinscrire l'année suivante, il n'a tout simplement pas répondu. Tout ça pour dire que le choix du sujet est important, et qu'il faut le délimiter pour ne pas se retrouver pris à la gorge par trop de choses à traiter ... et que dans des grandes facs, il vaut mieux peut-être s'adresser à des maîtres de conférence HDR qu'à des professeurs qui privilégient les thésards et les Normaliens et oublient la masse de leurs étudiants en master.
Les deux mémoires que j'ai fini par rédiger étaient malgré tout des sujets un peu trop larges mais j'ai quand même réussi à en venir à bout. Une autre leçon que je viens de recevoir est qu'il faut bien préparer la rédaction, quitte à commencer plus tard que prévu : mieux vaut passer du temps à construire son raisonnement et trier les exemples et citations plutôt que de se lancer à rédiger sans trop savoir quoi écrire. C'est malheureusement ce que j'ai fait, mais on perd beaucoup de temps à essayer de donner de la cohérence à des petits morceaux de bric et de broc.
Concernant la littérature comparée, je me rends compte que c'est plutôt dans ce domaine qu'en litté. française que j'aurais dû m'inscrire. En revanche je trouve "normal" que dans certaines facs, on exige au moins un auteur francophone dans les sujets comparatistes. Je trouve que comparer un auteur hongrois et un auteur moldave est sûrement intéressant, mais ne pas pouvoir lire les oeuvres dans la langue originale me semble malgré tout un obstacle pour un bon travail de littérature comparée. Et si on travaille dans le domaine anglophone, pourquoi cela ne relèverait-il pas d'un travail de litté anglophone ? Enfin c'est un peu trouble alors qu'en Allemagne par exemple, la littérature comparée me semble mieux définie et s'applique même à des oeuvres de langue allemande par exemple.