J'ai des amis en carton

7 Septembre 2011
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Paris
Je voudrais venir me plaindre du malaise que j'ai avec mes potes de promo.

On s'est tous rencontrés en études sup' y a déjà 8 ans. Au fur à mesure des années je me suis intégrée dans plusieurs petits groupes, qui m'apportait chacun quelque chose de différent : un avec qui je faisais la fête, un avec qui je bossais, un avec qui je faisais du sport etc. Je naviguais entre chaque groupe et ça m'allait très bien comme ça. Je suis quelqu’un qui supporte pas d’être toujours entourée des mêmes personnes, j'aime avoir le choix.

Sauf qu'eux, tous ce qu'ils en sont, sont devenus hyper soudés parce qu'ils sont toujours restés dans le même groupe, n'ont pas papillonné comme je l'ai fait. Ils font tout ensemble. Et moi je me sens plus à ma place parce que justement j'ai fait ma vie sans eux. Mes meilleurs amis actuels je les ai rencontrés en Erasmus, en coloc', au travail, ou même ici. Ça a été flagrant à ma crémaillère : aux leurs il y avait 90% de gens de notre école, moi y en avait même pas la moitié. Et le pire c'est que c'est des gens qui se mélangent pas avec les autres parce que bah forcément ils parlent que notre école, de ahaha qu'est-ce qu'on avait bu ce soir là :stare:
Gros décalage.

Là où je voulais en venir c'est que j'ai de plus en plus de mal à prendre plaisir à les voir, à leur accorder du temps. Parce qu'au fond je partage plus grand chose avec eux, à part des souvenirs. Je leur fais pas part de mes états d'âme, de mes projets, parce qu’ils ne me comprennent pas. On est pas en phase, voilà c'est le mot.

Vous allez me dire que j'ai qu'à ne plus les voir. Sauf que j'ai récemment déménagé dans une ville où je connais pas énormément de monde et où il y a quelques personnes de ma promo. Donc je dépends un peu d'eux pour sortir. Mais là au bout de 6 mois j'en ai marre. J'en ai marre de me prendre des réflexions du genre "bah t'avais rien de prévu ce soir?" (non ducon j'ai pas ta vie sociale), sur le fait que je vois beaucoup mon cousin ou ma famille en général, que non globalement je me prends pas une cuite par semaine. Mais bordel est-ce que je moi je les juge ? Eux ils ne voient que par l’alcool ou pire ils parlent de boulot (on fait pas DU TOUT la même chose). Ah oui aussi ils me demandent souvent « t’as eu des nouvelles de machin ? », comme si mon monde tournait autour d’eux. Bah non MOI j’ai d’autres amis que les gens de notre promo et franchement grand bien m’en fasse.

Ils sont pas méchants mais plus ça va plus je trouve toutes les excuses possibles pour esquiver leurs sorties. Dès que je vais connaitre un peu plus de monde, je prendrai  beaucoup de recul et ne plus me sentir obligée de les voir pour avoir un semblant de vie sociale.

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28 Septembre 2013
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Après 2 semaines, J'ai eu des nouvelles
Je ne vais pas répondre, je ne serais plus celle qui propose, j'en ai marre de "quémander"
Je suis déterminée, tant pis si je perds ces deux amies, ma vie change ! Je fais du ménage
 
18 Février 2010
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NIORT
J'ai mis du temps à réaliser que jusqu'à mon entrée en bts, je n'avais pas de vrais amis. Faut dire que trop grosse, trop renfermée, trop lunaire, trop sensible, ça n'attirait pas. Je n'allais pas vers les autres, et quand ils venaient à moi, je leur donnais pas envie de rester, je crois.

Au collège et lycée, j'ai eu deux copines (V et Y)que je pensais considérer comme des amies, mais qui en fait me voyaient juste comme une copine. Au collège, elles m'ont proposé de rester avec elles parce que j'étais seule. Je crois que je me suis trop accrochée à elle alors qu'elles voulaient juste être gentilles. On a réussi à passer quelques bons moments au lycée, mais au final, y'a eu quand même pas mal de coups de pute et j'ai encaissé sans broncher. Bref.

Vers l'âge de 17-18 ans, je commence à sympathiser avec une fille, C. Je la connaissais depuis le collège mais on était pas plus proches que ça. Le clash avec V et Y arrive, je choisis de couper les ponts, C me dit "c'est pas grave, je suis là". Et en effet, elle est là, on se tape des délires énormes, on sort, on s'éclate...

C est issue d'un contexte familial compliqué. Le mien n'etait pas des plus faciles, mais je me devais d'être là, comme elle l'avait été pour moi. Quand sa mère la flanque dehors, qu'elle se retrouve à devoir aller chez son père, alcoolique débile et violent, je suis là. Elle vient de plus en plus souvent dormir chez moi. Trop, selon ma mère. Mais je l'écoute pas, elle comprend pas ce qu'elle vit.

C et moi intégrons une autre bande de filles (filles qui sont dans ma classe, du genre populaire). Je traîne avec elles mais je me sens seule, j'arrive pas à m'intégrer. Je me sens comme le vilain petit canard et C s'éloigne de moi. Elle sort avec un mec dont elle tombe follement amoureuse et elle m'ignore de plus en plus, devient froide, lointaine, cynique. J'apprends le Lundi matin que toute la bande est sortie en boîte le samedi soir, ou qu'elle s'est organisée un week-end à Paris, on ne m'invite pas. On ne donne aucune excuse, je n'y suis pas, on s'en fout, c'est normal. Ce groupe me tolérait, sans plus, pas de méchanceté ni d'animosité. J'étais là, c'est bien, j'étais pas là, ça changeait pas grand chose. Mais C ressentait de plus en plus d'animosité envers moi. J'essaie de savoir ce qui se passe, mais elle se contente de me lancer des piques qui n'ont aucun sens. J'étais juste de trop dans ce groupe populaire ou elle ne voulait plus de moi.

Puis C déconne un peu, s'installe chez les parents de son copain, sèche de plus en plus les cours. Moi je me retrouve seule avec le groupe de filles, et j'essaie de parler, de déconner. Elles apprennent à m'apprécier. Elles finissent par m'avouer qu'elles avaient du mal à sympathiser avec moi parce que C faisait barrage, me tenait à distance, les obligeait à ne pas m'inviter aux soirées parce que j'étais gonflante et trop étouffante. Étouffante, oui, je pense que je l'étais. À l'époque, je traînais une telle haine de moi même, un tel déficit d'estime de soi que je vivais avec la peur permanente qu'on m'abandonne, alors que paradoxalement, je faisais tout pour que ça arrive.


Je fais des soirées avec ces filles, on rigole bien, mais au fond, je sais qu'au delà du bac, on ne se donnera plus de nouvelles parce qu'on a pas grand chose en commun, mais je profite. C revient, mon amitié lui manque, elle m'invite, mais quelque chose s'est brisé.

Et puis après le bac, son mec la largue subitement. C sombre, je suis là. Moins impliquée, mais là. Prête à l'accueillir chez moi quand ça va pas, prête à décrocher le téléphone quand elle m'appelle à 1h du matin pour pleurer. Hélas, je commence à lasser, j'essaie de ne pas le montrer mais....je finis par soupirer quand je vois son nom s'afficher sur mon écran de portable, j'écoute à moitié ce qu'elle le raconte (en même temps, les appels avec C, c'était elle qui racontait sa vie, moi qui faisait "hum hum", "ah bon?" "Ah....". Anecdote: une fois, j'étais avec ma sœur, j'avais les oreilles bouillantes a force d'écouter C au téléphone et de changer d'oreille tous les vingt minutes, je passe le tel à ma sœur, qui se contente de faire des "hum hum".... Ça a duré 30 minutes et elle s'est rendue compte de rien!)


Bref, j'essayais d'être un minimum là parce que cette fille, je savais qu'elle avait une vie pas facile. Mais moi non plus. Moi aussi j'avais des problèmes, et elle s'en fichait.

Au bout d'un moment, je réalisais qu'on ne partageait plus rien, sinon la nostalgie des moments passés. Nos chemins se séparaient. Elle a essayé un moment de s'accrocher, mais je n'arrivais plus à maintenir ce lien. Les ponts se sont coupés petit à petit, sans qu'on y fasse quoique ce soit. Je sais que maintenant, elle a repris le contrôle de sa vie et que ça va pour elle. Je n'ai aucun ressentiment à son égard, je suis contente qu'elle aille bien, mais c'est fini.

À certains égards, de cette amitié avortée, j'y ai appris quelque chose. Être possessif, c'est un poison pour l'amitié. J'ai appris à ne plus l'être, à faire confiance, a ne plus penser que je devais me plier en 18 pour qu'on m'apprécie. À être plus vraie, aussi. À m'aimer un peu plus.

En Bts, j'ai rencontré ces quatre merveilleuses filles qui sont toujours mes amies actuellement. Ça fait 10 ans que ça dure. Avec elle, j'ai appris à être moi, et j'ai vu qu'elles m'aimaient telle que j'étais. Je suis l'amie drôle et décalée qu'elles ne comprennent pas toujours, mais dans leurs yeux je ne vois pas de la pitié mais de la bienveillance. Elles me valorisent, et du coup j'ai envie de les aimer pour de vrai, sans les étouffer ni les posséder, sans leur demander de contrepartie.

 Quand l'une de nous vit un grand bonheur (un grand mariage, un futur bébé), ce bonheur se multiplie par cinq.
Quand une amie vit un drame, nous faisons bloc autour d'elle.

Nos vies actuelles font qu'on se voit pas beaucoup, nous sommes au fond très différentes, nous côtoyons aussi d'autres gens, mais nos liens sont forts. On a même crée un groupe secret facebook rien qu'entre nous, sur lequel on partage tout. C'est plus facile que par téléphone au final, parce que certaines ont des vies très surbookées et n'ont pas le réflexe d'envoyer des sms pour demander des news. On se voit autant qu'on peut (3 d'entre elles vivent à 500km de chez moi) et c'est toujours aussi génial. C'est ces 4 filles qui m'ont fait réaliser ce que c'était que la véritable amitié, malgré les distances, malgré nos vies différentes. Pourvu que ça dure....
 
Dernière édition :
18 Février 2010
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NIORT
Sinon, maintenant que j'y réfléchis, j'ai aussi été une amie en carton pour quelqu'un.

A. était une fille qui était dans ma classe depuis la première.

La première année, on se calcule pas. J'avais mes copines, elle traînait toujours avec la même (S....une fille que je n'aimais vraiment pas beaucoup), a part quelques amabilités vite fait en interclasse, rien de particulier.

Et puis en terminale, elle et S se fâchent violemment, elle se retrouve seule. Et un jour ou mon éternelle voisine de classe est absente, elle demande à s'assoir à côté de moi, j'accepte. On discute, je la trouve gentille, et au fil du temps, elle vient de plus en plus me voir entre les cours, aux pauses...je n'y vois pas d'inconvénients, elle est gentille après tout.

Elle me parle beaucoup de sa vie, essaie d'en savoir plus sur moi...mais je me rends compte que même si sa compagnie ne me dérange pas, je n'ai pas envie de m'investir davantage dans cette relation. Rien à lui reprocher, juste...bah pas envie. Je réponds gentiment à ses sms, je discute avec elle de manière badine, mais voilà...rien de plus. Je ressens pas grand chose pour elle. Pas de l'amitié en tout cas. Peut être une certaine sympathie. Mais pas plus que ça. On ne se voyait qu'au lycée. C'était une fille qui ne sortait jamais, qui formait un vieux couple avec un mec un peu plus âgé qu'elle (disons qu'il était un jeune adulte dans la vie active). Nous n'avions pas la même vie, pas les mêmes centres d'intérêt.

Le truc c'est que je crois que pour elle, j'étais vraiment une amie. C'est à moi qu'elle confie ses états d'âme. C'est sur mon épaule qu'elle pleure le jour des résultats du bac, quand elle apprend qu'elle est recalée (et moi qui me retenais de pleurer de joie parce que je l'avais eu).

Après le bac, je vais en bts, elle repique sa terminale. Elle m'envoie régulièrement des sms auquel je réponds, mais je ne prend jamais l'initiative de lui en envoyer. Je n'avais aucune animosité envers elle, seulement elle ne me manquait pas. Et pourtant, on peut pas dire que lors de ces premiers mois de bts, j'avais une foule d'amis et une vie sociale débordante. Je crevais de solitude, j'aurais pu m'accrocher à elle. Mais non.

Un jour, alors que j'étais complètement grippée et clouée au lit, je reçois un sms d'un numéro que je connais pas, signé d'un surnom que je connaissais pas. Faut savoir que j'étais malade à crever et dans un état complètement second, droguée aux antibios. Tant bien que mal, j'envoie un message à ce numéro, lui disant en gros "excuse-moi, mais c'est qui? Je reconnais pas le numéro et je ne connais personne dont le surnom est Lili....", et je m'endors direct. Le lendemain matin, je vois un sms incendiaire. Lili, c'était A (mais d'où elle sortait ce surnom, je l'ai jamais appelée comme ça!") qui m'engueulait parce que je l'avais bien vite oubliée, que j'étais pas une vraie amie, etc etc...wtf? Juste parce que je n'avais pas reconnu ce surnom à la con? Bref...je prévoyais de lui répondre mais j'étais tellement shootée au médocs que je me suis dit "oh, plus tard...", et je me suis endormie. Et j'ai oublié de lui répondre.


Par la suite, j'ai tenté de lui envoyer des sms, de temps en temps. Mais elle répondait jamais. Par le biais d'une fille de sa classe que je connaissais bien, j'apprenais qu'elle lui avait dit qu'elle ne voulait plus jamais entendre parler de moi. Ça ne m'a pas blessée. Je crois que surtout, je m'en voulais de lui avoir fait du mal, de l'avoir laissée croire qu'on pouvait être de grandes amies, alors que non...

Je n'ai plus jamais eu de nouvelles d'elle, je n'ai pas cherché à en avoir. Mais ça m'a permis de comprendre que l'amitié, ça peut se vivre comme l'amour. C'est quelque chose qu'on ressent au fond de nous, c'est un feeling qui opère.

C'est comme ce garçon d'apparence bien sous tout rapports, avec qui on pourrait envisager une relation amoureuse, mais qui au final nous fait autant d'effet qu'un épisode de Plus belle la vie spécial Pâques.

Eh bien cette fille, elle n'avait rien de particulièrement rebutant, juste que je n'ai jamais ressenti d'élan d'amitié envers elle...
 
Dernière édition :
29 Octobre 2013
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Calais
Ben moi, j'en avais une bonne d'amie en carton!

J'ai toujours été là pour elle, à l'écouter... Au début, quand nous étions jeunes, nous parlions beaucoup de musique, de mode... On avait de bons délires ensemble.

Et puis, un jour, au lycée, elle a décidé de me faire la tête, et de changer d'établissement. Un boulon avait sauté dans son cerveau :dunno:
J'ai essayé de recoller le morceau, alors qu'elle me faisait porter le chapeau (je ne savais même pas ce que j'avais fait!)

Elle a recommencé à me faire la tête quand j'ai rencontré mon copain (de la jalousie, je crois). Idem, je suis allée vers elle, et nous nous sommes reparlées.
Puis elle est partie travailler dans une autre ville. Moi j'étais contente qu'elle se fasse d'autres amies, même si on ne se parlait plus beaucoup.

Mais l'été dernier, c'est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Mon grand-père est décédé. Et alors même qu'elle était au courant, elle ne m'a jamais appelé, soutenu, ou présenté ses condoléances.
J'ai coupé les ponts.

Cette fille, c'était ma meilleure amie. Mais elle, elle n'a jamais compris ce que c'était que l'amitié, le partage, les confidences... J'aurais fait n'importe quoi pour elle.

Ben maintenant, j'ai plus d'amie à qui me confier. C'est trop nul la vie. :crying:
 
27 Février 2014
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@Bloody Pi je vis actuellement la même chose que toi. Je devais revoir ma meilleure amie la semaine dernière, j'ai du annuler une sortie avec elle en lui expliquant que j'avais des problèmes familiaux, pas une seule fois elle n'a daigné chercher ce qui n'allait pas.

Je suis dans l'optique "ne fais pas d'une personne ta priorité quand pour elle tu n'es qu'une option". Dommage que certaines personnes n'assimilent pas la notion "d'amitié" ... On doit être trop gentilles :sad:

J'espère sincèrement qu'avec le temps les choses s'arrangeront pour toi et que tu retrouveras une personne digne de confiance ! Courage !
 
9 Mai 2013
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orcheltat;4631846 a dit :
@Bloody Pi
Je suis dans l'optique "ne fais pas d'une personne ta priorité quand pour elle tu n'es qu'une option". Dommage que certaines personnes n'assimilent pas la notion "d'amitié" ... On doit être trop gentilles :sad:

Tout comme vous toutes, j'ai eu des amis en carton et maintenant je m’aperçois qu'il ne me reste que ma meilleure amie et j'ai fini par considérer les personnes rencontrées comme des connaissances. Quelques fois ça va plus loin mais c'est plutôt rare. (j'envie les gens ayant un groupe d'amis soudés et depuis plusieurs années)   :puppyeyes:

Le plus sincèrement possible, j'aimerai savoir ce que tu  entends par "on doit être trop gentilles" ? (et toutes personnes disant ça, ne le prends pas personnellement)  :)
Quand tu dis ça tu penses à faire quoi ? Être plus méfiante ? Ne plus t'attacher à la personne ? Prendre de la distance ? T'affirmer ?

C'est une vraie question que je me pose.
Globalement qu'entends-tu par on doit être trop gentilles donc les gens n'assimilent pas le fait que l'on soit ami ? (je ne sais pas si j'arrive à me faire comprendre)  :rolleyes:
 
27 Février 2014
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c-hips;4632790 a dit :
orcheltat;4631846 a dit :
@Bloody Pi
Je suis dans l'optique "ne fais pas d'une personne ta priorité quand pour elle tu n'es qu'une option". Dommage que certaines personnes n'assimilent pas la notion "d'amitié" ... On doit être trop gentilles :sad:

Tout comme vous toutes, j'ai eu des amis en carton et maintenant je m’aperçois qu'il ne me reste que ma meilleure amie et j'ai fini par considérer les personnes rencontrées comme des connaissances. Quelques fois ça va plus loin mais c'est plutôt rare. (j'envie les gens ayant un groupe d'amis soudés et depuis plusieurs années)   :puppyeyes:

Le plus sincèrement possible, j'aimerai savoir ce que tu  entends par "on doit être trop gentilles" ? (et toutes personnes disant ça, ne le prends pas personnellement)  :)
Quand tu dis ça tu penses à faire quoi ? Être plus méfiante ? Ne plus t'attacher à la personne ? Prendre de la distance ? T'affirmer ?

C'est une vraie question que je me pose.
Globalement qu'entends-tu par on doit être trop gentilles donc les gens n'assimilent pas le fait que l'on soit ami ? (je ne sais pas si j'arrive à me faire comprendre)  :rolleyes:

Je pense avoir compris ta question. Enfin j'espère sinon le long pavé qui va suivre sera inutile pour toi et les autres lol

Je tiens à préciser que le "on" utilisé dans mon post n'avait pas nécessairement à englober tout le monde ;) libre à chacune de s'y retrouver ou pas :)

Disons que je n'ai pas développé d'avantage mon post mais je me rends compte que je fais à chaque fois la même erreur. Tu considères des gens comme des amis, tu leur accorde ta confiance, tu ferais n'importe quoi pour eux et quand tu es vraiment au fond ben, débrouille-toi.

Mes points de suspension je l'avoue marquaient un peu l’ambiguïté.

A vrai dire pour moi l'amitié va dans les deux sens, un(e) ami(e) se doit d'être là aussi bien dans les moments de joie que dans les moments de peine pour te soutenir. Alors certes, chacun vis sa vie mais quand tu fais beaucoup de choses pour une personne à laquelle tu tiens beaucoup, que tu passes du temps avec elle (en passant de bons moments mêmes) et que comme ça, du jour au lendemain, en échange, lorsque tu vas mal c'est comme si tu n'existais pas et que la personne prend de plus en plus ses distances (sans savoir pourquoi), ça fait mal, tu as juste l'impression que l'on a abusé un peu trop de ta gentillesse.

Disons que par moment je me demande sincèrement si je ne suis là que pour rendre des services et que l'amitié n'existe pas. La bonne poire quoi. Juste une personne qui est là pour rendre des services, une sorte de robot. Oh bien sûr je nuance mes propos, ça ne me dérange absolument pas de rendre service mais quand tu vas mal et que personne n'est là, c'est dur. Très dur.

Mais depuis quelques années, je m'endurcis. Même si c'est dur par moment

Il y a quelques années j'étais très proche d'un mec qui m'a fait vraiment un sale coup. Je l'avoue j'ai eu du mal à couper les ponts. (Ma timidité et ma naïveté ne jouant pas en ma faveur au demeurant, j'étais à l'époque très axée dans l'optique "pays des Bisounours", tout le monde est gentil ... Mouais. A force de penser ça, ça m'a joué des tours)

Après je ne sais pas si par "c'est une vraie question que je me pose" tu faisais référence à mon post ou ta situation personnelle mais je pars du principe qu'à un moment donné, il faut prendre du recul, une amitié met du temps à se bâtir. J'ai appris à être plus méfiante et je mets plus de temps à accorder ma confiance à quelqu'un.

Je ne suis pas une personne froide pour autant ;) c'est juste que j'ai appris à être plus méfiante pour ne pas me rendre malade pour quelqu'un comme ce fût le cas il y a quelques années.
J'espère que ma situation avec ma meilleure amie s'améliorera d'autant que j'ai repris contact avec elle ce matin, je suis encore en attente de réponse.

Pour conclure ce pavé (j'ai craqué au niveau de la longueur, pardon :mur:) j'espère avoir pu éclairer plus ou moins mon post et avoir répondu à ta question, même si je t'avoue que je ne m'attendais pas à ce qu'on en déduise une question pareille :) (je ferai attention la prochaine fois avec mes points de suspension promis, car je me rends compte que j'ai sans doute été un peu trop ambigue :red:)
 
9 Mai 2013
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@Orcheltat Merci d'avoir répondu. :) (tu n'as pas à t'excuser pour avoir beaucoup écrit!! on est sur un forum donc c'est logique selon moi)

Ensuite je faisais référence à ta phrase qui m'a interpellée parce que je ne comprenais pas ce que tu voulais dire. A vrai dire, je me retrouve dans tes post et je suis même d'accord avec toi. Moi aussi je me suis endurcie à force d'avoir toujours été trop gentille (ne pas savoir dire non, j'aime aider les personnes qui me le demande) mais je n'attendais rien en retour. Le problème avec moi c'est que je ne "trouve" pas de personne voulant etre ami, qui fait des efforts, qui vient vers toi naturellement (et sans intérêt) afin de créer cette amitié et de la conserver. Seulement, je ne sais pas pour toi, mais j'ai remarqué que les gens ont souvent leur cercle de potes et en soirée te parlent, dans la rue te disent bonjour mais ça ne va jamais bien loin. Quelques fous rires, on s'apprécie mais aucune vraie amitié n'aboutit. On passe des moments d'amitiés ensemble mais rien de durable.

Donc moi je fais comme ça : je suis gentille, je rie facilement, pour des débilités aussi, j'adore débattre de choses et d'autres mais j'ai toujours cette méfiance envers les autres à force d'histoires vécues mais EN GROS mise à part mon amie d'enfance, les gens vont et viennent au fil du temps. (et j'ai l'impression que la plupart sont bien comme ça, aucune attache ou sinon les groupes de potes changent en fonction d'un changement dans leur vie)

En fait, après avoir réfléchie, je me dis que les personnes comme toi (?) et moi qui cherche l'amitié avec quelqu'un qui lui, ne cherche rien de poussé (juste des connaissances pour la personne) et bien on est déçues parce que la recherche était à sens unique. :ninja:

En tout cas je comprends mieux ce que tu voulais dire, je me dis "ah mais oui mais je suis bête rho" et ne t'en fais pas, moi-même je ne sais pas trop si je suis claire dans mes propos ou non. :shifty:


Moi aussi j'ai fait un pavé, mais je ne m'excuserais pas! :yawn:
 
27 Février 2014
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@C HIPS   Ne me remercie pas c'est normal ;) Si ça peut te rassurer, je comprends tout à fait ce que tu exprimes dans ton post.

Je suis d'ailleurs d'accord en tout point sur ce que tu exprimes et je pense aussi (malheureusement :sad:) que le fait de chercher une amitié à "double-sens" est gage de déception à l'arrivée si la personne en face n'est pas ouverte et n'a pas la même perception que toi.

Il est certain en effet que beaucoup de facteurs influent sur les liens tissés. C'est comme mon meilleur ami qui a déménagé et est en école d'ingénieurs, même si nous sommes encore proches, ça me fait peur de voir que la distance et la masse de travail qu'il a pourrait peut être tout flinguer. Je vois que nos relations changent et se dégradent, mais ça je n'y peux rien et lui non plus, le temps joue en ma défaveur.

En miroir avec ton post, la citation de Jules Renard pourrait prendre tout son sens "Il n'y a pas d'ami, il n'y a que des moments d'amitié"


De mon côté, (un point positif dans mon post, c'est possible ouais.) je peux quand même dire que j'ai une amie de fac vraiment formidable (c'est même quasi une soeur pour moi) et qui ne vient pas vers moi par intérêt. Elle est toujours là quoiqu'il arrive sans que je ne lui demande rien, elle sait quand je ne vais pas bien et me remonte le moral quand ça ne va pas.
Après pour les autres, comme toi en soirée, les gens me parlent mais sans plus et je ne cherche pas plus loin, je suis gentille mais ça s'arrête là ^^

Je pense que la fac a changé beaucoup de choses pour moi, paradoxalement c'est depuis mon entrée à la fac que j'ai eu plein de déconvenues avec d'anciens amis mais c'est aussi là que j'ai pu remarquer que des personnes pouvaient quand même avoir la même vision que moi sur le terme "amitié" en tout cas.

Mais le problème c'est que pour trouver des perles parmi les gens avec qui l'on parle ce n'est vraiment pas évident. Et j'espère que tout comme moi tu en trouveras une comme mon amie de fac ;)
C'est ce que je souhaite à toutes les Mad'z d'ailleurs !
 
9 Mai 2013
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AMEN.
Tu as tout dit.
Post inutile mais il te fallait plus qu'1 Big'Up.  @Orcheltat 
J'aime beaucoup ta façon de parler, il fallait que je le dise ! ahah.

Super résumé de ce que je pense également. :rockon:

Pour conclure, je suis en total accord avec la citation de Jules Renard. Au final on passe de bons moments avec pleins d'individus différents (ce que je trouve sympa) mais c'est un peu dommage parce que, je pense, qu'au fond on se sentira toujours un peu seul.
 

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