Je m'en veux de penser ça mais...

[Ciccone]

@Hecate Hedog @Thirteenth Step @Antigone_
Déjà attention, je ne connais pas grand chose à ce sujet, je n'ai aucune connaissance médicale et je suis très mal placée pour en juger, je ne me base que sur l'expérience de mon entourage donc mon avis peut n'être qu'un ramassis de conneries.

Mais à mon avis, il y a une grande différence entre la dépression d'un côté, l'alcoolisme et l'addiction de l'autre. Puisque dans le premier cas, on ne fait que subir la dépression, alors qu'on est actif dans le cas des drogues et de l'alcool. Je suis d'accord, quand ça devient grave on ne maîtrise plus du tout, mais c'est quand même la personne qui a commencé, qui a continué, et qui continue. Je ne veux pas non plus dire que c'est de la faute de la personne qui en souffre, mais ce ne sont pas des "maladies" de même nature.

Surtout, je ne crois pas qu'on puisse justifier l'addiction par le fait qu'il manque biologiquement quelque chose, parce que je doute que ça mène nécessairement quelqu'un à boire/se droguer.

Par contre, la dépression peut mener à l'addiction, c'est pour ça que je ne les mets pas au même niveau.

Si quelqu'un peut contredire ou justifier ce que je dis,  ça m'intéresse.

 

[Ciccone]

@ciccone mais je croyais qu'il y avait des personnes naturellement plus vulnérables à ça, nan?

Ca je ne sais pas, mais en tout cas c'est sûrement pas automatique. Il y a sûrement beaucoup plus de causes qui viennent de la psychologie, l'entourage, l'éducation... de la personne.


Mon message précédent était pas très clair mais ce que je voulais dire c'est que dans le cas d'une addiction, on a une certaine prise (contrairement à la dépression), mais qu'on n'a simplement pas envie de reprendre cette prise. Donc les causes de l'addiction seraient liées au fait qu'on ait pas cette envie. (Donc, par exemple, la dépression, mais aussi le fait que ça "ne vaille pas le coup" ou que sais-je encore)

 

[Oreste]

Je m'en veux de penser ça, mais je ne supporte pas les gens complexés par leur physique et qui ne parlent que de ça, ou qui ont tendance à trop en faire pour des broutilles. Je sais qu'au fond ils souffrent et attendent juste qu'on les réconforte, mais je peux pas. Chez moi j'ai un miroir gigantesque qui fait quasi tout un mur, et j'ai une copine qui, à chaque fois qu'elle vient chez moi, mais vraiment à chaque fois hein, sans exception, va se regarder dans le miroir et dire "olala je suis pas belle aujourd'hui " Bah effectivement tu es pas belle, alors arrête de te regarder dans le miroir 
En plus je sais qu'elle souffre vraiment, qu'elle complexe et tout, mais ça m'insupporte tellement... J'ai juste pas du tout envie de la réconforter en fait, ça me saoule juste. C'est horrible mais j'arrive pas à penser autrement, j'ai juste envie que ces gens là se taisent. J'arrive pas à les aider, j'arrive pas à les comprendre, j'arrive pas à les réconforter, parce que dans ma tête ils me font plus chier qu'autre chose...

C'est vraiment méchant, mais à force les gens vraiment complexés par leur corps et qui en parlent sans arrêt j'ai juste envie qu'ils se débrouillent tout seuls avec leurs complexes à la con. J'arrive pas à avoir de la peine pour eux.

Après si c'est des petits complexes, ou qu'ils en parlent de temps en temps, ou qu'ils en parlent sur le ton de la rigolade, je m'en fous hein, mais c'est vraiment ceux qui complexent tellement qu'ils se sentent obligés d'en parler à chaque fois qu'ils te voient. C'est dégueulasse dit comme ça, mais ces gens là au fond de moi je veux qu'ils gardent leurs complexes pour eux.

Je te rejoins à ce sujet. En ce qui me concerne c'est parce que ça me fait penser à moi ado, ça me renvoie tellement à mes pleurnicheries mélo-dramatiques d'alors que j'ai envie de crier aux personnes très complexées - (mais à mon moi ado, en fait) "mais VIS, au lieu de chouiner sur ton gras ou ton nez dont TOUT LE MONDE SE FOUT!"
Quand j'y repense, ça m'exaspère de me dire que j'ai perdu tant de temps comme ça. Rah

 

[Kirkja]

@Mirmotte et @Thirteenth Step : Je vous rejoins aussi sur ce sujet. D'ailleurs, je ne comprends pas non plus les personnes qui se plaignent ouvertement de ce qui les complexe; personnellement, j'évite de parler de mes quelques complexes car je trouve que c'est justement attirer l'attention des gens sur ceux-ci.

Exemple : si je passe mon temps à me plaindre de mes oreilles, en disant qu'elles sont bizarres, je suis sûre qu'après les gens vont effectivement se dire "c'est vrai que je ne l'avais jamais remarqué mais oui, ses oreilles sont bizarres". (Je n'ai rien contre mes oreilles, sinon. )

 

[Ciccone]

Je m'en veux de penser ça mais lorsqu'une fille me dit qu'elle ne conçoit pas de sortir avec un homme plus petit ou plus jeune qu'elle la première chose qui me vient en tête c'est que la fille ne supporte pas l'idée qu'on puisse croire qu'elle domine un homme.

Je pense la même choses des hommes qui ne pourraient pas concevoir de sortir avec une fille plus grande / plus âgé (qu'ils ne supportent pas l'idée qu'on puisse croire qu'une femme les domine).

Et dans les deux cas, je dois dire que cela m'horrifie complètement alors que dans le fond les hommes et femmes concernés ne le sont peut-être pas du tout pour cette raison là et même si c'est la cas, ça ne me regarde pas et ce n'est pas parce que c'est quelque chose que je ne comprend pas du tout que je dois mal le juger.

Je crois qu'il y avait déjà eu cette discussion sur ce topic et la justification d'une madz (@Alabama Arkansas peut-être ?) résumait un peu ce que je pense à ce sujet, c'est à dire que j'aime bien me sentir "dominée" physiquement. Parce qu'au lit, j'ai envie d'être avec quelqu'un de plus grand et plus fort que moi. Et vu que le lit c'est important, je ne considère même pas les gens qui sont plus petits que moi.
C'est d'ailleurs pareil pour les filles, j'aurai spontanément moins envie de coucher avec une fille plus petite que moi.

Et j'ai des relations plutôt égalitaires donc je ne vois pas pourquoi qui que ce soit irait s'imaginer qu'il y a un "dominant" et un "dominé" dans notre relation (à part au pieu), donc ce n'est certainement pas la raison pour laquelle je préfère les gens grands

 

[LusyaHell]

Je m'en veux de penser ça mais...

- je ne ressens aucune culpabilité à sortir avec ce mec déjà pris. Au contraire, je me sens même mieux qu'elle...

- je suis jalouse que ma meilleure ne travaille pas autant que moi et puisse avoir une vie sociale digne de ce nom.

DONC, j'ai vraiment l'impression d'être un monstre

 

[Nettle]

Edité.

 

[Ciccone]

@Ciccone   je suis petite et c'est pas pour autant qu'au pieu je suis dominée et encore heureux vue que j'ai plutôt le penchant inverse.
Quand j'entends des arguments comme les tiens je ne peux pas m'empêcher de me sentir mal parce que je le ressens quelque part comme une négation du fait que je puisse aimer dominer au pieu parce que j'aurais pas le "physique pour" que si toi tu pense ainsi il doit y en avoir qui m'assimile à soumise au pieu à cause de ma silhouette alors que c'est quelque chose que je n'aime pas .

Ah non c'est pas du tout ce que je pense, j'ai du mal m'exprimer

Je ne lie pas le physique à une préférence au lit ! C'est juste que moi, ça me fait plus fantasmer si la personne est plus grande et plus forte que moi, c'est tout. Je sais bien que ça n'a rien à voir (d'ailleurs moi je suis grande et la domination ne me tente pas du tout ), seulement c'est ce qui m'attire physiquement.

 

[Slut in kiev]

J'ai une amie très proche dont je pense exactement la même chose, et j'en ai plutôt honte. Elle est un peu beauf

Dis donc on n'a les mêmes amis?

Ma meilleure copine est tellement beauf, que j'ai parfois honte d'être vue en sa compagnie. Je me sens tellement mal d'écrire ça, mais le seul qualificatif qui me vient en tête c'est rustre. 
La façon donc elle s'exprime que ce soit son vocabulaire très limité ou son accent. Je trouve parfois qu'elle parle comme un camionneur.La façon dont elle bouge ou qu'elle se tient, je ne sais pas comment l'expliquer, mais même ses mouvements manquent de classe. Ça m'insupporte qu'elle qualifie tout ce qui est le moindrement culturel de gay et que chaque garçon qui n'est pas beauf soit pour elle un PD 
Pour elle le comble du plaisir c'est de se bourrer la gueule et d'aller au Gogo dancer pour essayer d'en tripoter un :sick2:

Pourtant c'est une fille brillante qui à fait des études et qui travaille dans la domaine des sciences, mais quand tu la regarde elle a l'air simple d'esprit.

J'ai honte d'admettre ce qui va suivre, mais ce qui me fait le plus chier dans tout ça, c'est que malgré ses manières de mâle alpha et le fait qu'elle ne met pas vraiment son physique en valeur, elle a plus de succès que moi avec les garçons et ça, ça me rend folle. Chaque fois qu'elle me dit qu'elle a un rendez-vous avec un garçon, ça me fais carrément chier, alors que je devrais seulement être contente pour elle. Dans ces moments là, je me sens la pire des amies.

Je m'en veux de penser ça, mais j'ai l'impression que la majorité des gens de mon âge qui sont restés dans mon département d'origine ont une vie de merde : mariés puis divorcés. Des gamins à charge. Un boulot de merde. Vie de merde, j'exagère peut être un peu mais ... comment dire ? Avant, je les enviais. Je n'étais pas populaire au lycée/collège. J'étais une fille normale qu'on regardait à peine. Contrairement à eux. Aujourd'hui, leur vie ne ressemble pas à grand chose. Et la mienne commence à me plaire même si j'ai encore beaucoup de chemin à parcourir. Bref, je ne les envie plus du tout.

Je pense pareil.
Quand je vois que la plupart des gens de mon âge que je connais on déjà ou auront bientôt une maison et des enfants, alors que j'ai seulement 22 ans, ça me fais parfois halluciner.Je demande quelques fois si c'est moi qui est normal. Je sais que ces gens sont heureux de leur vie et c'est tant mieux, mais je ne peux m'empêcher de les juger. Je me dis que leur vie est un peu misérable. Quand je vois des gens avec qui j'étais amie à l'adolescence qui à 22 ans n'ont pas fait d'études, ont des enfants, sont mère monoparentale et font des petites boulots ça me fait de la peines pour elles. Je n'assume pas ce que je vais écrire mais d'un autre côté je suis presque heureuse de leur malheurs, car d'une certaines manières ça me valorise et ça me permet de me sentir supérieur à eux 

Ne pas citer

 

[Slut in kiev]

J'ai une amie très proche dont je pense exactement la même chose, et j'en ai plutôt honte. Elle est un peu beauf

Dis donc on n'a les mêmes amis?
Ça m'insupporte qu'elle qualifie tout ce qui est le moindrement culturel de gay et que chaque garçon qui n'est pas beauf soit pour elle un PD 

J'ai passé la soirée avec elle, et elle a dû sortir environ 5 fois "ah lui il est gay/PD" dès qu'un type avait l'air de prendre un minimum soin de lui. Cliché bonjour...

On devrait les présenter l'une à l'autre, haha!
On va créer un monstre ::

 

[Nettle]

Hop, édité.

 

[Monies]

Quand une fille m'explique qu'elle ne croit pas à l'amitié homme-femme parce que les mecs veulent toujours plus avec elle, je ne peux pas m'empêcher de penser qu'elle est imbue d'elle-même  J'ai envie de lui dire que son ego déforme sa vision des rapports humains !

Et je m'en veux un peu de penser ça.