Je ne comprends pas

[Ave Maria]

Le problème n'est pas d'être ou non dérangé dans sa vie quotidienne par le fait que deux personnes du même sexe se marient, c'est un point de vue global, d'une orientation que l'on veut donner à la société.
Le mariage ce n'est pas une question personnelle, c'est un un sujet de société, c'est une union reconnue devant la loi donc on sort du cadre strict du couple et de la liberté d'action des gens ; en tout cas je ne trouve pas que ce soit un bon argument de s'en référer à ça pour légitimer le mariage pour tous.

Non, ce qui doit être mis en avant pour autoriser les couples homos à se marier, c'est le fait que ce sont des couples avant d'être des couples homos, et que la société se doit de les reconnaître en tant que tels. "Ils font bien ce qu'ils veulent, je vois pas en quoi ça vous dérange" ce n'est pas un bon argument, en revanche "nous nous devons de construire une société ou personne n'est discriminé en fonction de sa sexualité", oui.

Je plussoie et je rajouterais qu'en plus, c'est totalement infondé et surtout très hypocrite, parce que combien de famille mono-parentale existent? (je ne critique PAS ces familles hein). Juste on nous bassinent avec "l'équilibre de l'enfant" blabla ce genre de bêtises alors que la plupart des enfants grandissent dans des familles mono-parentales, ou le parent seul à bien des difficultés à joindre les deux bouts en général, et franchement je crois pas que ce soit "équilibré pour l'enfant" d'un point de vue totalement plongé dans le perfectionnisme.

Pour moi, si on jette la pierre à un couple homosexuel qui souhaite adopter, alors dans la logique des choses on montre aussi du doigt ces mamans ou papas tout seul qui élèvent leurs bambins, vu que alors "l'équilibre maman ET papa" est interrompu.

Or personnellement je trouve ca faux (on a démontré qu'il suffisait à l'enfant d'avoir une figure représentative des deux sexes genre grand-parents) et en plus, ca ne représente pas très bien la société actuelle, ca l'enfonce au lieu de la soutenir... C'est pareil pour les couples homos ...

 

[Napoléon.]

Je ne comprends pas ces jeunes qui n'ont pas envie de sortir, de faire la fête, de découvrir plein de choses, de tester différentes choses.

Je veux dire, je le respecte, chacun fait ce qu'il veut bien sûr. Mais réellement pour moi être jeune c'est se découvrir, se tester, sortir etc. Bien sûr ça ne se résume pas à ça mais c'est une partie pour moi importante de la vie, plus particulièrement lorsque l'on est jeune et donc j'ai du mal à comprendre leur point de vue.

edit: Je veux parler de sortir etc sans tomber dans l'outrance.

 

[Napoléon.]

Et moi je ne comprends pas qu'on voit les "sorties" comme un rite d'initiation obligé; comme un besoin de toute jeunesse.

Plus jeune, je sortais régulièrement, mais j'en ai vite fait le tour. Actuellement, j'apprécie une soirée de temps à autres avec de bons amis, et des moments avec des amis en tête à tête. Plus, ça ne m'intéresse pas, et même, ça m'ennuie terriblement.

Les sorties "testons nos limites" ne m'apportent rien, il n'y a rien à comprendre à cela, je connais mes limites, merci bien.

Et je crois que je ne comprends pas/ne supporte plus l'expression "faire la fête", presqu'invariablement associée à l'alcool et à l'échange de souvenirs alcoolisés. J'ai l'impression d'assister sans cesse à une répétion des mêmes choses, et je m'ennuie.

Ah mais je comprends tout à fait ton point de vue. Je suis plus ou moins dans le même cas que toi.

Mais en réalité je ne parlais pas vraiment de ça, j'ai dû mal m'exprimer. Je comprends tout à fait que l'on aime ou pas ce genre de fête alcoolisée.

Non réellement ce que je ne comprends pas c'est que l'on ai pas envie de tester UNE FOIS, pour voir justement si l'on aime cela ou non. Et encore je ne parle pas forcément de fête alcoolisée. En fait je regroupais pas mal de choses dans mon post (qui n'ont par ailleurs aucun rapport). On peut entendre avoir envie de tester la cigarette ou gouter une fois à de l'alcool certes mais j'y inclue aussi l'envie de voyager ou de sortir en général.

Alors bien sur, on a le droit de ne pas vouloir tester une ou plusieurs de ces choses et je comprends. Mais ce que je ne comprends pas ce sont les jeunes qui n'ont pas envie de tester une fois une ou plusieurs de ces choses "nouvelles" pour voir si ça les intéresse, s'ils aiment etc.

Bref, ce n'est pas le fait d'aimer ou non certaines choses mais l'envie de voir ce que c'est que je ne comprends pas.

 

[Napoléon.]

@Antigone, oui tout à fait on peut ne pas se retrouver dans ce mode de vie soit disant idéal. Et je pense que c'est le cas de beaucoup.

Mais vraiment ici je ne parle que de curiosité et non d'excès. Pas la curiosité de tester ses limites donc mais de goûter ou de tester certaines choses une fois. Et pas toutes les choses que j'ai mentionné bien sûr.

Même si je suis bien d'accord avec toi que le jeune qui n'essaie pas de fumer est assez dégourdi. Au mieux il n'aimera pas et ça n'aura pas d’intérêt au pire il continuera.

En fait je les ai mis sur le même plan assez maladroitement je l'avoue. Mais en fait le point commun que l'on peut y voir c'est le détachement par rapport aux parents, l'envie d'indépendance et de bouleverser les règles des parents. (plus ou moins certes)

En ce qui concerne l'alcool je ne parle pas d'excès mais de la curiosité de gouter (donc dans n'importe quel cadre, que ce soit en "soirée", au restaurant, dans une cave peu importe) juste vraiment par curiosité.

J'ai des "amis" qui ne veulent pas gouter ne serait-ce qu'une goute de panaché. C'est leur droit de ne pas vouloir gouter et je peux comprendre, mais vraiment c'est la raison que je ne comprends pas, la peur. Ils ont PEUR de l'alcool, peur de faire la fête (j'entends par là fête tranquille et sans alcool), peur de voyager, peur de sortir. Et ça, vraiment je ne comprends pas.

 

[Napoléon.]

@Hollie, tu as bien raison!

Inversement je ne comprends pas les gens à qui l'alcool (ou autres) fait un sale effet et qui continuent de boire à outrance, qu'ils deviennent violents ou tristes.


@Binjoo, je suis désolée si je me suis mal exprimée. Le seul truc que je ne comprends pas c'est vraiment que l'on ait pas envie de tester une fois, pour voir ce que c'est. (et encore pas les grosses soirées "vient on se bourre la gueule"). Je comprends tout à fait les gens qui préfèrent rester tranquilles.
"Alors oui, je sais, je suis pas marrante comme fille, mais je m'en moque pas mal

". Je ne dis pas du tout que tu n'es pas marrante, encore une fois désolée si je me suis mal exprimée et que tu t'es sentie visée, ce qui n'est pas le cas.
Je vise plutôt les personnes qui ne sont jamais allées à une fête (alcoolisée ou non) par exemple, pour voir ce que c'est. Et quand je dis que "je ne comprends pas", ce n'est pas péjoratif. Même si je comprends qu'on puisse l'entendre dans ce sens là.

 

[Napoléon.]

Binjoo, comme ça on est deux pour les messages mal interprétés. Je sentais aussi que mon message initial allait être pris dans le mauvais sens.

Mais sinon, non ne t'inquiète pas, je ne t'ai pas trouvée sèche du tout.

 

[Ancien membre]

Je ne comprendre pas les gens qui essaient de comprendre ce qui est incompréhensible (C'est beau non ? )

Ah oui, j'oubliais, je ne me comprends pas moi-même non plus ! Mais bon, faut bien ! Ce serait pas drôle sinon !

 

[Ave Maria]

Je ne comprends pas les gens qui veulent absolument toucher les ventres des femmes enceintes. D'une part ils pourraient de douter que se faire tripoter par des gens plus ou moins inconnus à longueur de temps c'est relou, et d'autre part je ne comprends pas l'intérêt personnel, ils pensent que ça porte bonheur ou quoi?

J'ai eu le droit de toucher le ventre de mon ancienne prof de francais (bon, c'est elle qui avait proposé) et pour moi ca a un effet ... Je ne pourrais pas mettre de mots dessus, mais p.ex. j'avais jamais réfléchis et je pensais que c'était dur, puis j'ai trouvé ce moment spécial aussi C'est indiscriptible ^^
Par contre je ne toucherais jamais le ventre de qn (enceinte ou pas ) sans y avoir été invitée ^^

 

[Bulle mousseuse]

Je ne comprends pas comment je peux me trouver belle pendant une minute puis détester tous les miroirs du monde la minute suivante. Je crois que j'ai un léger soucis avec mon physique

 

[Mandorle]

Jicky : ce n'est pas un article, mais un dossier du ministère de la culture (j'imagine qu'il doit parler du prix, je sais pas, ça fait un petit moment que je suis censée le lire)
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j...uoGgDg&usg=AFQjCNGSqsAruAhb0NsOQrSS7-ZG7_4cbw

 

[Balto]

Si quelqu'un d'ailleurs a un article sur le sujet qui explique la séparation des bénéfices (qui va à qui sur le prix du livre ?) mais aussi pourquoi le prix des livres électroniques est aussi élevé, je suis preneuse !

Je ne pourrai pas répondre à tout mais, en gros, le libraire récupère entre 30% (généralement, petits libraires avec peu de marge des éditeurs) et 35% (grosses enseignes) du prix du livre.

 

[ginkgo]

Si quelqu'un d'ailleurs a un article sur le sujet qui explique la séparation des bénéfices (qui va à qui sur le prix du livre ?) mais aussi pourquoi le prix des livres électroniques est aussi élevé, je suis preneuse !

Comme l'a dit Barcelona, le libraire récupère en moyenne entre 30 et 35%, l'auteur environ 10%, l'éditeur et le distributeur se partagent le reste.

Pour revenir sur le prix d'un livre, comme cela a déjà été précisé, entre en compte la reliure du livre (s'il est broché ou relié). Mais il faut aussi tenir compte de l'augmentation du papier de ces dernières années (je travaille dans une librairie qui fait aussi papeterie, et l'augmentation de tout ce qui est cahiers et feuilles est assez hallucinante). La différence entre un poche et un grand format dépend aussi de la qualité du papier: vous avez déjà du remarquer que le papier d'un livre de poche est bien souvent de piètre qualité. La couverture d'un poche est également beaucoup plus fine qu'un grand format.

Tout ça cumulé explique en partie la différence de prix. Même en étant libraire, je comprends tout à fait la réticence de certains à acheter les grands formats et à préférer les poches.