Je ne comprends pas

[adita]

A part stigmatiser la majorité des rebeus qui vivent tranquillement sans faire chier le monde et exacerber le sentiment anti-arabe ambiant, je ne vois pas.

Nan mais sinon selon mon expérience en la matière (), les pédophiles et autres pervers sexuels sont à 90% français de souche, on devrait en parler  Je pense que c'est culturel, c'est une tradition un peu, en France ça se fait bien de baiser des enfants, surtout quand on est catho, maintenant c'est pas pour stigmatiser qui que ce soit hein

(pardon je crois qu'il faut que je fuis le débat parce que je me vexe à chaque post )

Erratum: Tu confonds avec les belges, la preuve (irréfutable): Dutroux était belge!

(ceci est du 10ème degré, je ne veux pas froisser de madmoizelles belges, je précise au cas où)

Fais gaffe @Sélavy  va venir t'engueuler

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Je viens d'avoir une révélation concernant les françaises (et du coup je me ferai peut être pardonner par Sélavy):
Si les français se font draguer par des arabes dans la rue, c'est normale c'est parce que qu'elles ont des moeurs légéres. Tout s'explique!

D'ailleurs ça fait une super répartie ça: Pourquoi les arabes sont des dragueurs relous? parce que les françaises sont des salopes!

 

[Titien]

Alors cette conversation aura le mérite de m'être fait aller sur Wikipedia (alors que je devrais être en train de bosser).
Donc dixit la bible d'internet: "Les Arabes sont des individus anthropologiquement différents les uns des autres, qui s’identifient par des liens entre autres linguistiques ou culturels, répartis sur une vaste zone qui s’étend d’Oman à la Mauritanie. Ce groupe englobe les descendants de tribus d’Arabie et d'autres groupes arabisés au long des siècles, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord."

Ouais, en fait, les arabes, c'est comme les rom' quoi: tout le monde en parler et personne ne sait dire exactement ce que c'est !

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Blague à part, ça me confirme encore plus que jamais j'irais décrire une personne comme un arabe! c'est beaucoup trop vaste, je préfère encore me contenter de son age/taille/ couleur !

 

[Jeanne des brums]

@ton-pote-gege : Je crois que ça dépend dans quel contexte la description a lieu en fait. Si c'est une discussion explicitement portée sur le physique, je ne vois absolument pas ce qu'il y a de choquant à préciser que la personne est "noire" (ou "black", le mot sonne plus doux vu qu'il est anglophone ). Je trouve qu'il n'y a rien de discriminant ou de raciste. La couleur de peau est une des éléments constitutifs du physique, et justement décrire quelqu'un physiquement sans parler de sa couleur, pour moi ça donne l'impression qu'il y a un malaise, un tabou.
Par contre, si tu parles de la personne pour tout à fait autre chose, j'avoue que j'ai du mal à voir l'intérêt de préciser sa couleur de peau ou ses origines, sauf si c'est directement lié à ce que tu racontes.

Sinon, à ce sujet je trouve qu'il y a un peu de langue de bois (je ne parle pas de ce forum, je parle de mon expérience IRL). Je sais pas, je connais plein de gens qui disent "maghrébins" pour être politiquement corrects et qui balancent des gros amalgames derrière, je trouve ça horrible. Je préfère mille fois entendre quelqu'un parler de rebeus ou d'arabes comme il parlerait d'asiatiques ou d'italiens plutôt que d'entendre quelqu'un parler de maghrébins comme s'il parlait de déviants ou de pestiférés...
Comme je ne sais plus quelle fille l'a dit, je trouve qu'à ce sujet, ce n'est pas vraiment les mots qui sont violents, c'est le discours auquel ils sont rattachés.

 

[Anthrax]

@ton-pote-gege : Je crois que ça dépend dans quel contexte la description a lieu en fait. Si c'est une discussion explicitement portée sur le physique, je ne vois absolument pas ce qu'il y a de choquant à préciser que la personne est "noire" (ou "black", le mot sonne plus doux vu qu'il est anglophone ). Je trouve qu'il n'y a rien de discriminant ou de raciste. La couleur de peau est une des éléments constitutifs du physique, et justement décrire quelqu'un physiquement sans parler de sa couleur, pour moi ça donne l'impression qu'il y a un malaise, un tabou.
Par contre, si tu parles de la personne pour tout à fait autre chose, j'avoue que j'ai du mal à voir l'intérêt de préciser sa couleur de peau ou ses origines, sauf si c'est directement lié à ce que tu racontes.

Je pensais plus à des descriptions physiques (si je parle d'autre chose, je ne vois pas l'intérêt de parler de couleurs de peau, effectivement). Mais disons que si je décris mon nouveau voisin à quelqu'un en lui disant "Mais si, tu l'as déjà vu, il est comme ceci, comme cela" ; si c'est un blanc, je ne précise pas (je parle de ses cheveux, ses yeux), mais s'il est noir, je précise. Je ne sais pas comment expliquer logiquement pour quelles raisons je fais ça, et j'essaie d'y faire attention parce que je sais très bien que je précise "il est noir" là où je ne penserais jamais à préciser "il est blanc".

Peut-être que ça dépend aussi du cercle dans lequel on évolue ? Mes amis sont blancs en général, donc je précise "il est noir" parce que c'est une caractéristique très différente de mes amis ; mais peut-être que si j'étais noire avec des amis majoritairement noirs, je préciserais "il est blanc"?
Ça me met un peu mal à l'aise de faire ces différences, j'essaie de ne plus le faire.

Je vais tenter un bout d'explication, en tout cas c'est comme ça dans ma ptite tête. J'ai un 'modèle par défaut' pour les hommes et les femmes. Si on me parle d'un type que je connais pas et dont je connais pas la tronche, je vais m'imaginer un blanc ''lambda'' et lui ajouter des caractéristiques à mesure qu'on me le décrit. Du coup tu peux me parler une amie à toi je vais imaginer une fille châtain de taille et de corpulence moyenne, plutôt dans ta tranche d'âge, jusqu'à ce que tu la décrive. Et par extension, je vais de mon côté ajouter si untel ou unetelle a la peau noire, des yeux bridés ou autre, mais finalement de la même manière que je dirais qu'il a des lunettes ou des piercing ou les cheveux bleus, c'est juste un élément comme un autre qui sert à se faire une image. Après évidemment c'est dans le cas ou on est juste sur une description physique. Si je parle de quelqu'un et que sa tronche n'a rien à voir dans le schmilblick je le fais pas, logique.

 

[Leslinette]

Pour poursuivre dans un registre plus léger : je ne comprends pas pourquoi toutes les filles kiffent Ryan Gosling...:wut:

Je ne lui trouve rien d'extraordinaire.

 

[Leslinette]

Pour poursuivre dans un registre plus léger : je ne comprends pas pourquoi toutes les filles kiffent Ryan Gosling...:wut:

Je ne lui trouve rien d'extraordinaire.

Sûre ? Rien ?

Oui, j'ai vu ce gif sympathique, mais mmm non, toujours pas complètement convaincue.

Il en faut bien non ?

 

[Leslinette]

J'veux dire, j'apprécie mieux

la viande britannique :

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[Kettu Water-Fox]

Pour poursuivre dans un registre plus léger : je ne comprends pas pourquoi toutes les filles kiffent Ryan Gosling...:wut:

Je ne lui trouve rien d'extraordinaire.

si seulement je pouvais te big up-er à l'infini!!
Moi je le trouve carrément vilain ( enfin sa tête en tout cas, je ne suis assez de mauvaise fois pour aller jusqu'à dire que c'est un thon haha). Il a des yeux de poisson mort, je le trouve vraiment inexpressif ce type OO

 

[Hypsoline]

Je ne comprends pas le métier de "sosie de (insérez une célébrité)".

Je peux comprendre le fait d'admirer une personne et de vouloir avoir les mêmes qualités qu'elle ou recopier une de ses caractéristiques parce qu'on s'inspire tous plus ou moins de célébrités ou de personnes de son entourage, mais dans les reportages que je vois à la télé j'ai toujours l'impression que dans ces cas-là l'inspiration devient une forme d'aliénation. Un peu comme s'il y avait une volonté de ressusciter/cloner la célébrité à travers son corps, et ça me met vachement mal à l'aise parce que j'ai vraiment l'impression que la personnalité de base du sosie est complètement évincée au profit de la copie (comme si ce qui devait être un rôle parmi d'autres devenait tout à coup l'unique rôle, l'unique personnalité du sosie et c'est ça qui me choque en fait).

Je conçois que ça puisse être un loisir et que s'oublier pendant quelques instants puisse être libérateur pour certains, mais le fait d'en faire son business me donne l'impression qu'on cherche à faire de l'argent sur le talent/le charisme/l'originalité de quelqu'un d'autre et je ne peux pas m'empêcher de penser que personne n'est dupe.

(Mon message est peut-être maladroit ou blessant, si c'est le cas je suis désolée  )

 

[Lyn(oléum)]

Je ne comprend pas les gens qui hiérarchisent la douleur/la souffrance pour faire culpabiliser quelqu'un.

Par exemple, depuis quelques mois maintenant, j'ai un acouphène permanent. Ce n'est pas douloureux, mais c'est vraiment fatiguant, psychologiquement et physiquement. Et si jamais il me vient à l'idée de me plaindre un peu de ça, parce que cette nuit là, il m'a empêché de dormir ou d'aller à un concert que je rêvais de voir ou ce genre de chose, on me répond parfois (c'est même assez régulier d'ailleurs) "c'est pas comme si t'avais le cancer non plus, ça te fait pas mal, c'est juste pénible".

Pour moi, c'est semblable à "Oh finis ton assiette, y a des petits africains qui n'ont rien à manger hein".

Donc, parce qu'il y a toujours pire que nous, on a pas le droit d'avoir mal, ou de ne pas se sentir bien ? Je vois pas du tout ce que ça apporte ce raisonnement, ça n'aide personne et c'est un jugement de valeur gratuit. En général après, je culpabilise vraiment, j'ai l'impression d'être d'une sorte de Mimi Geignarde (j'avais pas d'autre exemple en tête ), un martyre qui emmerde tout le monde avec ses histoires de bobos. Alors qu'honnêtement, je me plains assez rarement de ces sifflements, parce que j'ai bien conscience que ce n'est pas grave.

Enfin bref, ce genre de réflexion et de raisonnement m'échappent complètement.

 

[adita]

Je ne comprend pas les gens qui hiérarchisent la douleur/la souffrance pour faire culpabiliser quelqu'un.

Par exemple, depuis quelques mois maintenant, j'ai un acouphène permanent. Ce n'est pas douloureux, mais c'est vraiment fatiguant, psychologiquement et physiquement. Et si jamais il me vient à l'idée de me plaindre un peu de ça, parce que cette nuit là, il m'a empêché de dormir ou d'aller à un concert que je rêvais de voir ou ce genre de chose, on me répond parfois (c'est même assez régulier d'ailleurs) "c'est pas comme si t'avais le cancer non plus, ça te fait pas mal, c'est juste pénible".

Pour moi, c'est semblable à "Oh finis ton assiette, y a des petits africains qui n'ont rien à manger hein".

Donc, parce qu'il y a toujours pire que nous, on a pas le droit d'avoir mal, ou de ne pas se sentir bien ? Je vois pas du tout ce que ça apporte ce raisonnement, ça n'aide personne et c'est un jugement de valeur gratuit. En général après, je culpabilise vraiment, j'ai l'impression d'être d'une sorte de Mimi Geignarde (j'avais pas d'autre exemple en tête ), un martyre qui emmerde tout le monde avec ses histoires de bobos. Alors qu'honnêtement, je me plains assez rarement de ces sifflements, parce que j'ai bien conscience que ce n'est pas grave.

Enfin bref, ce genre de réflexion et de raisonnement m'échappent complètement.

Ton histoire me rappelle une anecdote: quand j'ai annoncé à des "amis" que j'étais pas très en forme parce que ma petite soeur a été diagnostiquée sourde à 80%: "Ah mais ça va c'est pas grand chose, y'a des appareils."

(en plus les acouphènes c'est quand même l'horreur)

 

[Lyn(oléum)]

Je ne comprend pas les gens qui hiérarchisent la douleur/la souffrance pour faire culpabiliser quelqu'un.

Par exemple, depuis quelques mois maintenant, j'ai un acouphène permanent. Ce n'est pas douloureux, mais c'est vraiment fatiguant, psychologiquement et physiquement. Et si jamais il me vient à l'idée de me plaindre un peu de ça, parce que cette nuit là, il m'a empêché de dormir ou d'aller à un concert que je rêvais de voir ou ce genre de chose, on me répond parfois (c'est même assez régulier d'ailleurs) "c'est pas comme si t'avais le cancer non plus, ça te fait pas mal, c'est juste pénible".

Pour moi, c'est semblable à "Oh finis ton assiette, y a des petits africains qui n'ont rien à manger hein".

Donc, parce qu'il y a toujours pire que nous, on a pas le droit d'avoir mal, ou de ne pas se sentir bien ? Je vois pas du tout ce que ça apporte ce raisonnement, ça n'aide personne et c'est un jugement de valeur gratuit. En général après, je culpabilise vraiment, j'ai l'impression d'être d'une sorte de Mimi Geignarde (j'avais pas d'autre exemple en tête ), un martyre qui emmerde tout le monde avec ses histoires de bobos. Alors qu'honnêtement, je me plains assez rarement de ces sifflements, parce que j'ai bien conscience que ce n'est pas grave.

Enfin bref, ce genre de réflexion et de raisonnement m'échappent complètement.

Ton histoire me rappelle une anecdote: quand j'ai annoncé à des "amis" que j'étais pas très en forme parce que ma petite soeur a été diagnostiquée sourde à 80%: "Ah mais ça va c'est pas grand chose, y'a des appareils."

(en plus les acouphènes c'est quand même l'horreur)

Ah ouais, ça c'est le niveau ultime dans le genre réflexion inutile et complètement idiotes . En fait, j'imagine que c'est pour nous faire relativiser, pour nous aider à voir le bon côté des choses et tout ça... Mais je trouve ça plus blessant qu'autre chose.

(et vraiment désolée pour ta petite soeur, ne pas être en forme pour ça, je trouve ça plutôt très légitime )