Je ne comprends pas

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adita

Dans le game en claquette
27 Décembre 2011
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@Lyn(oléum) Oui très blessant, et culpabilisant aussi!

Après je comprends aussi ces personnes parce que c'est pas très sain de laisser un de ses potes dans une spirale "je souffre, je suis un martyr" (aussi dure soit la période traversée).
Mais dans ces cas là il faut essayer de positiver, pas de négliger les souffrances de la personne en lui balançant des remarques sur les gens qui souffrent plus.
 
20 Mai 2010
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Nîmes
Je ne comprend pas très bien le terme "Féminisme".

Enfin je me pose souvent la question là dessus. Ici, nombreuses sont celles qui se disent "féministes", parce qu'elles sont contre le sexisme, par opposition aux "féministes" qui veulent la femme au pouvoir.

Je ne comprend pas qu'on utilise ce terme là, qui du coup, provoque un amalgame entre les deux catégories de féministes. Les personnes qui croient simplement en l'égalité des chances et des sexes, qui sont contre toute forme de discrimination, et celles qui croient que les femmes sont des victimes et qu'il faut se venger du Mâle.

Déjà à la base, c'est quand même hyper sexiste, quand on dit que les gens qui sont pour l'égalité des sexes sont des féministes, non?


Je ne comprend pas très bien tout ça en fait, et du coup, je ne sais plus où me situer, je n'arrive pas à voir la distinction. Je ne comprend pas pourquoi on utilise le même mot... :erf:
 
21 Septembre 2009
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@flashforward Personnellement j'ai un peu de mal avec le terme aussi :goth: Mais bon, comme tu l'as dit y'a plusieurs "catégories" de personnes qui voient les choses de façon très différentes là-dedans... Y'avait eu un article sur le sujet l'an dernier.
 
2 Novembre 2010
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PARIS
flashforward;4299335 a dit :
Je ne comprend pas très bien le terme "Féminisme".

Enfin je me pose souvent la question là dessus. Ici, nombreuses sont celles qui se disent "féministes", parce qu'elles sont contre le sexisme, par opposition aux "féministes" qui veulent la femme au pouvoir.

Je ne comprend pas qu'on utilise ce terme là, qui du coup, provoque un amalgame entre les deux catégories de féministes. Les personnes qui croient simplement en l'égalité des chances et des sexes, qui sont contre toute forme de discrimination, et celles qui croient que les femmes sont des victimes et qu'il faut se venger du Mâle.

Déjà à la base, c'est quand même hyper sexiste, quand on dit que les gens qui sont pour l'égalité des sexes sont des féministes, non?


Je ne comprend pas très bien tout ça en fait, et du coup, je ne sais plus où me situer, je n'arrive pas à voir la distinction. Je ne comprend pas pourquoi on utilise le même mot... :erf:

Mais cette deuxième catégorie dont tu parles qui veulent "se venger du mâle" ne sont pas pour moi des féministes. C'est juste l'équivalent féminin du machisme.

Pour moi, le féminisme c'est juste le mouvement qui veut l'égalité homme/femme. Après peut-être qu'on devrait plutôt parler d'égalitarisme.
 
27 Octobre 2010
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Oui, pour moi les nenettes qui veulent se venger des hommes et qui disent "Han, tous les mêmes" ce sont clairement des misandres et ne sont pas dans l'esprit "féministes"

Mais le terme "féminisme" pour désigner l'égalité homme-femme me gêne aussi, à cause du rapport à la femme direct dans le terme, parce que du coup ça met en avant les femmes. Donc ouais c'est un peu bizarre :erf: Et à mon avis c'est le terme qui nuit vachement à la réputation du truc parce que c'est vrai que c'est pas trop crédible de fait.
 
K

katnissvsw

Guest
pawnee;4300319 a dit :
Qu’est-ce que tu penses de l’idée de changer de terme et d’abandonner le mot « féminisme » ?

Mar_Lard : C’est une question compréhensible et un peu agaçante à force. Pourquoi ? Parce que se revendiquer féministe c’est rendre hommage à des années de lutte pour les droits des femmes, à des femmes qui se sont battues dans des conditions beaucoup plus dures que ce qu’on fait aujourd’hui. C’est un héritage. Se dire féministe, c’est reconnaître l’existence du patriarcat, de la domination masculine. Parce que l’égalitarisme c’est en gros dire « tout le monde est oppressé de façon égale », alors que ce n’est pas le cas. Encore une fois les hommes souffrent du patriarcat et du sexisme, de la limitation des rôles de genre et du virilisme, mais le truc c’est que ça ne conduit pas à une oppression institutionnelle violente qui tue, qui viole, qui s’exprime au quotidien dans une violence véritable réelle, psychologique, symbolique (culture du viol, féminicide dans certains pays…). Parler de féminisme, c’est reconnaître que face au sexisme, on n’est pas tous égaux. Et en gros c’est pointer les problèmes pour les résoudre. Parler d’égalitarisme c’est aussi invisibiliser les femmes.
Ben justement, je ne comprends pas sa réponse parce qu'au fond, un nom reste un nom et que si il change, la recette reste la même.
Je pense que le terme féminisme exclue de fait les hommes et qu'un terme comme antisexiste serait plus approprié.
Je suis désolée mais se faire traiter de pédophile parce que tu aimes t'occuper de gosses, de pervers parce que tu es gynécologue et j'en passe, c'est pas mal non plus comme violence psychologique.
Un homme qui se fait battre par sa femme, qui est victime de viol va avoir du mal à faire reconnaître voire sûrement se voir nier son statut de victime.
Un père obtient rarement la garde des enfants dans le cadre d'un divorce alors qu'il n'y a aucun motif légitime (la plupart du temps) qui s'y oppose.

Et puis je ne vois pourquoi supprimer le terme "féministe" pour le remplacer par antisexiste  nierait le patriarcat et la domination masculine puisque la reconnaissance du sexisme passe par là.
 
L

La femme de Frank

Guest
Je ne comprends pas pourquoi je suis si nostalgique du lycée.
Depuis plusieurs semaines, j'ai de vrais coup de blues en y repensant, d'autant plus accentués par mon orientation incertaine.
Pourtant je n'ai pas vraiment l'impression de ressentir de la tristesse au fond de moi, et c'est très étrange parce que je ne crois m'être jamais mise dans des états pareils jusque là, ça ressemble à une véritable déprime.
Mais le plus incompréhensible c'est que.. je n'ai tout simplement pas aimé mes années de lycée.
J'étais déjà plus épanouie qu'au collège mais je n'en garderai pas de souvenirs mémorables, je n'ai pas fait de rencontres extraordinaires, je n'ai été passionnée que dans un nombre restreint de cours.
Tout au long de ces trois ans je me suis plaint et j'avais plus que hâte d'en finir.
Et aujourd'hui que ça l'est, que je n'y remettrai plus jamais les pieds, que je suis en vacances, que je déménage à la rentrée, que j'entre dans les études supérieures.. j'en suis tout sauf réjouie. Pire, l'idée me torture.
J'essaye sincèrement de réfléchir à ce qui va me manquer et il reste vraiment peu de choses, une minorité de profs et des détails qui sont devenues des habitudes.
Tout ça me laisse un goût amer, tout me rappelle le lycée, et dès que je m'y met à y penser un peu sérieusement je me met à chialer. Et ce plusieurs fois par jour.
Je suis tellement ridicule, c'est d'un pathétique, parce que c'est complètement illogique, insensé.
Rien qu'écrire ça me donne envie de rire et de pleurer à la fois.

Forcément j'y suis allée de ma petite introspection coutumière et j'en suis arrivée à une conclusion plutôt probable et lucide mais décidément décourageante.
Elle aurait davantage sa place dans Je ne supporte pas mais je vais en parler ici étant donnée qu'elle est dans la continuité de mon incompréhension.
En fait pense que cette situation illustre parfaitement ma dualité constante qui me rend inéluctablement insatisfaite (ou plus abruptement : à quel point mon fonctionnement fait de moi une casse-couille).
Je me rend pleinement compte que je suis la frustration même : quoi qu'il se passe, je ne serai jamais contente mais toujours infiniment frustrée.
Cette déprime sortie de nulle part le reflète plus que tout, et me fait prendre conscience que je n'arriverai peut-être jamais à être véritablement heureuse si je continue comme ça.
J'avais déjà parlé sur madmoiZelle de ma tendance à tout idéaliser, et en particulier ce que j'ai déjà vécu ou ce que je n'ai pas encore vécu, ce qui m'empêche de profiter du présent.
En l'occurrence je n'ai mis à aucun moment mes années lycée sur un piédestal donc je crois que ce n'est qu'une partie de l'explication.
Je dois juste avoir une sorte d'esprit de contradiction inconscient.
J'ai aussi l'impression qu'en réalité je ne supporte pas l'idée que quelque chose soit terminé.
Ce qui est quand même bizarre, c'est que cela serait davantage compréhensible pour quelque chose qui m'a plu, mais soit. Il est probable que cela soit de même pour des choses auxquels je peux trouver des aspects positifs.
La simple pensée que je ne pourrai jamais revivre une de ces choses m'est intolérable.
Peut-être même que l'inéluctabilité en elle-même m'insupporte - c'est par exemple une part de ce qui me fait peur dans la mort (bon là je fais d'énormes raccourcis, mais je pense que beaucoup de choses sont liées dans mon fonctionnement).
Moi que l'aspect routinier du lycée énervait passablement, je crois que je m'y suis attachée par certains côtés, c'est aussi ça qui va me manquer.
Ce si important paradoxe m'effraie quand même, surtout quand je vois dans quel état il peut me mettre parfois ; je suis à la fois angoissée et résignée de me rendre compte que je suis systématiquement insatisfaite jusqu'à un point si irraisonné.

Désolée pour ce pavé, qui est en plus très décousu. :red:
 
17 Octobre 2012
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@la-femme-de-frank

Mon post ne va pas être très constructif (parce que je répète un peu ce qui a déjà été dit), mais je voulais juste te dire que ta réaction fasse à ce changement n'avait rien de pathétique parce que je suis un peu dans la même situation que toi en ce moment même. Je pars de chez moi dans 2 semaines, pour commencer une nouvelle vie, pour réaliser un de mes plus vieux rêves d'études et pourtant, je ne suis pas complètement "heureuse". En fait, j'ai surtout très très peur. Je pense au lycée avec la même nostalgie, parce que pour moi, c'est connu, c'est familier et donc ça me paraît mieux, car plus confortable. Pourtant, dans les faits, TOUT me pousse à partir. Mais même si ma conscience le sait, mon côté irrationnel ne sait plus quoi faire, ou comment réagir et du coup, je suis en panique totale et je me raccroche à ce que je connais : le lycée.

Après, mon cas est différent évidemment, je suis une anxieuse de nature qui pars toujours du principe que tout va foirer (je suis l'optimisme incarné quoi), mais je voulais juste que tu saches que tu n'es pas toute seule à ne pas savoir quoi penser en cette période de transition, crois-moi :fleur:.
 
28 Janvier 2013
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Je ne comprend pas comment des parents peuvent martyriser leur enfant.
Bon allé j'explique. J'ai eu la visite de la famille, ils viennent de partir et je suis maintenant déprimée. Mon oncle s'est marié à une femme qui a des sérieux problèmes psychologiques. Ils ont 2 enfants un garçon Jean et une fille Alexandra. Elle déteste son fils le méprise et le rabaisse constamment alors qu'elle élève sa fille au rang d'une princesse. La différence de traitement est énorme. La fille a eu son ordinateur portable à 7ans. Lui vient de réussir à en avoir un à 16ans. On avait dormi une fois chez eux, et on a dormi dans la chambre de Jean.

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La chambre de sa soeur
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Je n'exagère absolument pas.
Donc bref ils étaient là et sans arrêt elle était sur son dos "tu es un bon rien", "tu feras jamais rien de bien dans ta vie", "si à 23 ans tu n'as pas de travail sache que je te jetterai à la rue"
Et la petite qui a 9 ans nous a déclaré "je n'aime pas mon frère. A cause de lui je n'aurai pas tout l'héritage" :wut:
Ma mère est intervenu, elle a essayé de lui expliquer l'importance des frères et soeurs mais ça ne sert à rien le bourrage de crane fait par sa mère dure toute l'année tandis qu'on ne les voit 2 semaines par an.
Enfin voilà ça me déprime. Je ne comprend pas.
 
9 Mars 2013
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shamirasha;4300700 a dit :
pawnee;4300319 a dit :
Qu’est-ce que tu penses de l’idée de changer de terme et d’abandonner le mot « féminisme » ?

Mar_Lard : C’est une question compréhensible et un peu agaçante à force. Pourquoi ? Parce que se revendiquer féministe c’est rendre hommage à des années de lutte pour les droits des femmes, à des femmes qui se sont battues dans des conditions beaucoup plus dures que ce qu’on fait aujourd’hui. C’est un héritage. Se dire féministe, c’est reconnaître l’existence du patriarcat, de la domination masculine. Parce que l’égalitarisme c’est en gros dire « tout le monde est oppressé de façon égale », alors que ce n’est pas le cas. Encore une fois les hommes souffrent du patriarcat et du sexisme, de la limitation des rôles de genre et du virilisme, mais le truc c’est que ça ne conduit pas à une oppression institutionnelle violente qui tue, qui viole, qui s’exprime au quotidien dans une violence véritable réelle, psychologique, symbolique (culture du viol, féminicide dans certains pays…). Parler de féminisme, c’est reconnaître que face au sexisme, on n’est pas tous égaux. Et en gros c’est pointer les problèmes pour les résoudre. Parler d’égalitarisme c’est aussi invisibiliser les femmes.
Ben justement, je ne comprends pas sa réponse parce qu'au fond, un nom reste un nom et que si il change, la recette reste la même.
Je pense que le terme féminisme exclue de fait les hommes et qu'un terme comme antisexiste serait plus approprié.
Je suis désolée mais se faire traiter de pédophile parce que tu aimes t'occuper de gosses, de pervers parce que tu es gynécologue et j'en passe, c'est pas mal non plus comme violence psychologique.
Un homme qui se fait battre par sa femme, qui est victime de viol va avoir du mal à faire reconnaître voire sûrement se voir nier son statut de victime.
Un père obtient rarement la garde des enfants dans le cadre d'un divorce alors qu'il n'y a aucun motif légitime (la plupart du temps) qui s'y oppose.

Et puis je ne vois pourquoi supprimer le terme "féministe" pour le remplacer par antisexiste  nierait le patriarcat et la domination masculine puisque la reconnaissance du sexisme passe par là.

Je comprends l'argumentation antisexiste/féministe qui met en relief les effets négatifs de la domination masculine sur les hommes eux-mêmes qui auront à souffrir s'ils ne se conforment pas au modèle genré dominant (s'ils ne sont pas assez "virils", ce qui implique une infinité de choses: vouloir s'occuper d'enfants, se faire battre par sa compagne, ne pas vouloir recourir à la violence physique pour défendre son honneur, vouloir être un homme au foyer...).
Ils sont bien réels et je pense qu'à part ça, ils constituent un outil rhétorique efficace pour convaincre les hommes du bien-fondé du discours féministe dans la mesure où il dit "mais vous aussi, vous souffrez des effets du patriarcat, nous sommes tous dans le même bateau, le féminisme concerne tout le monde".

Mais je voudrais établir une distinction:
* les femmes paient le coût d'un système qui, quoi qu'elles fassent, est à leur désavantage car elles constituent, au sein du patriarcat, la population oppressée (même si elles peuvent être dominantes par ailleurs): cf les injonctions contradictoires auxquelles elles sont soumises, par exemple
* les hommes paient le coût de la domination masculine, un système qui est à leur avantage -du moment qu'ils se conforment au modèle dominant

C'est ce que dit mieux que moi et plus longuement Denis Colombi dans "Moi ça va"

"Oui, j’ai souffert, et j’ai parfois souffert à cause des normes de genre. Mais ça ne change rien au problème : personne ne m’oppresse. Lorsque je souffre de tout cela, personne n’en tire partie. En quoi les moqueries que j’ai subi au collège et au lycée de la part de filles ont-elles améliorés la condition féminine ? En rien. En quoi l’obligation pour les hommes d’enchaîner les conquêtes sexuelles profite-t-elle aux femmes ? En rien.

Toutes ces situations pénibles que j’ai pu vivre, c’est parce que je ne me conformais pas, ou pas assez, à mon rôle de dominant. Ce sont donc des coûts de la domination masculine. Mais précisément, ce sont des coûts : il y a quelque chose à gagner en échange. Ces coûts, c’est avant tout un prix : si je m’y conforme, je gagne tous les avantages d’être un dominant. Je gagne l’admiration des autres, l’accès à certains cercles, voire même la simple écoute. Et encore, pour beaucoup de ces choses, je n’ai même pas à faire beaucoup d’efforts. Pour être pris pour quelqu’un de sérieux, je mets un costume cravate, et personne ne s’intéressera plus à ma tenue. Oui, je n’ai pas la liberté d’aller au boulot en jupe ou en bermuda à fleurs. Mais en échange de cet abandon, je gagne de la crédibilité, de la légitimité, du pouvoir.

Et ça, ça n’a rien à voir avec ce que vivent des oppressés. Quand on est oppressé, c’est que l’on est précisément dans une situation où l’on doit payer un coût sans rien obtenir en retour. Ou alors être payé en monnaie de singe. Une femme accepte de jouer le jeu de la féminité et se maquille de façon visible (en plus, elle aime se maquiller, c’est rigolo) ? Il y aura toujours un connard pour lui faire payer - “hé, si tu veux pas qu’on t’embête, t’as qu’à pas chercher à attirer l’attention”. Elle laisse tomber cette activité qui lui plaît et accepte de ne pas se maquiller ? “Hé, t’es pas féminine toi, tu prends pas soi de toi, t’es pas bien, t’es moche comme ça”."



Tout ça pour dire que je trouve que cet outil rhétorique efficace atteint pourtant vite ses limites parce que la situation des hommes et des femmes est inégale (et là je rejoins ce que citait @Pawnee) et que ce discours a tendance à le nier (tandis que le terme "féminisme" contient cette idée). Et il me semble qu'il ne devrait pas être nécessaire de prouver à un homme que le patriarcat l'oppresse aussi (ce qui est faux -du moins s'il est un homme cisgenré hétérosexuel) pour qu'il prenne conscience du fait qu'il s'agit d'un système injuste et qu'il est nécessaire d'en changer même s'il lui profite.
Donc un homme féministe lutte contre un système qui est à son avantage en faveur d'un système au sein duquel il ne sera plus privilégié car il reconnaît son caractère injuste.

Parce qu'il n'est pas nécessaire d'être homosexuelle pour s'opposer à l'homophobie, racisée pour s'opposer au racisme, musulmane pour s'opposer à l'islamophobie, etc., il n'est pas nécessaire d'être une femme pour être féministe.
Mais implique à chaque fois de reconnaître que l'on profite (qu'on le veuille ou non) d'un système injuste, ce qui est inconfortable.
 
17 Octobre 2012
213
404
1 214
daffy-duck;4301228 a dit :
Je pense que beaucoup le font pour que la personne relativise. Je dis pas que c'est bien, mais c'est une attitude maladroite de "remonter le moral" en disant c'est pas si grave ça pourrait être pire.
Je ne mettrais pas "c'est pas comme si t'avais le cancer non plus, ça te fait pas mal, c'est juste pénible" et un "Oh finis ton assiette, y a des petits africains qui n'ont rien à manger hein" dans le même sac. Car la première c'est nier la souffrance de l'autre alors qu'on a aucune idée de ce que cette personne endure physiquement et/ou psychologiquement alors que la deuxième c'est apprendre à son gosse la valeur de la nourriture.

Oui, je me rend bien compte que ce sont des propos qui ne sont pas dit avec malveillance. Je l'ai d'ailleurs précisé dans un post un peu après :) ! Mais même si c'est une façon maladroite de réconforter la personne, je trouve ça vraiment dur.
En fait, si je compare les deux, c'est parce que pour moi, ils ont toutes les deux un peu la même utilité : dédramatiser la situation de la personne qui se plaint ou qui n'est pas contente (parce qu'elle n'aime pas ce qu'elle mange) et par extension, culpabiliser cette personne. Pour moi, ça a l'argument est un peu similaire, même si le but n'est pas le même : on utilise quelque chose de beaucoup plus grave pour faire réagir.
Et ça, je n'en comprend pas l'intérêt, parce que je pense que ça fait plus de mal de que de bien.

Je ne sais pas si c'est très clair :happy:
 
6 Septembre 2011
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Je ne comprends pas pourquoi il est généralement considéré comme honteux d'aimer attirer l'attention.
 
Statut
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