Concernant le suicide assisté, j'ai l'impression qu'on mélange un peu tout, celui dans le cadre du refus d'un acharnement thérapeutique ou d'une euthanasie active et celui qui est n'est pas voulu à cause pathologie grave et qui souhaite mettre fin à ces jours. Déjà Le suicide n'est plus un crime depuis 1810, donc il n'est plus interdit et sanctionné par l'Etat....
La question du suicide assisté c'est demander à l'Etat de mettre en place un cadre et plus encore, d'attribuer un droit contraignant l'Etat a aider une personne voulant se suicider, sans que celle ci soit souffrante obligatoirement d'une pathologie donc pour toutes raisons à partir du moment ou elle l'aurait décidé. Et là je pense que c'est pas à l'Etat de mettre en place ce genre d'aide ( d'autant plus que l'aide au suicide est réprimé par le code pénal, pour plusieurs raisons telle qu'éviter un meurtrier s'en sorte en sortant ce moyen de défense de l'aide au suicide...)
Comme certain l'ont dit c'est un choix personnel, il n'y pas besoin de demander à l'Etat de jouer un rôle dans cette décision et de donner les moyens de la mettre en pratique, ce n'est pas dans ses prérogatives.
Et surtout, le cadre juridique serait très complexe à mettre en place, quels suicidés auraient "droit " à une aide ?, comment savoir qu'ils le souhaitent vraiment ? les dérives et possibilité de manipulation de ce droit pour s'en servir à mauvais escient serait sans fin, il ne faut pas oublier qu'on parle de vie humaine, ce que l'Etat est censé protégé et sanctionné en cas d'atteinte.
(et encore une fois, je parle dans le cadre de personne ne souffrant pas de pathologie grave.)