Je ne comprends pas

[pikalovescoke]

@Marvel @AStarShinesBright Moi au contraire je ne comprends pas les gens qui ne cuisinent jamais. La nourriture c'est quand même quelque chose de très important et puis cuisiner ça permet également de se vider un peu la tête, d'avoir la satisfaction de faire quelque chose soi-même. Dans la semaine je ne dois manger qu'un seul plat préparés (d'un traiteur), le reste je cuisine tout moi même. Avant ce n'était pas le cas mais depuis que je suis végétarienne, j'ai l'impression d'avoir appris à manger !

J'aime manger des bonnes choses mais j'aime pas cuisiner. Parce que quand je cuisine, la bouffe est jamais aussi bonne que quand je vais la chercher à emporter ou que certains plats préparés (pas tous quand même). Je suis pas douée, je sais pas faire que ce soit bon, même avec la bonne recette et les bons ingrédients. (sauf les trucs ultra basique comme des tartines).
Et, en plus, j'aime pas avoir des aliments sur les mains (surtout les trucs visqueux comme l'intérieur des tomates) ou que mes mains sentent la nourriture.
Donc je n'en tire aucune satisfaction (même pas le goût, du coup).
Par contre, même si je mange souvent des plats déjà tout prêts, je fais attention à ce qu'ils contiennent. J'évite à max ceux avec des ingrédients "chimiques" (les conservateurs etc) et je lis les étiquettes pour avoir ceux les plus intéressants sur le point nutritionnel.

 

[Artifice]

@Yoonishan

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[skippy01]

Un autre élément entre en jeu: la survalorisation de la souffrance. Dès que cette dernière est absente, quel que soit le domaine, tout le monde voit ça comme une anomalie. Un travail où tu ne souffres pas n'est «pas un vrai travail», si tu ne te tues pas à la tâche, tu «ne vaux rien», les sources de souffrance sont vues comme une fatalité, voire un bienfait, et si tu veux y échapper, c'est que tu es un être faible et naïf.

C'est fascinant cette capacité qu'ont les gens d'aduler ce qui leur fait du mal.

 

[Chat-au-Chocolat]

Je ne comprends pas ce cliché comme quoi "les gens ne veulent plus travailler".
Quand je vois le monde qu'il y a aux forums de l'emploi, et aussi sur les groupes FB, les gens qui postent directement des annonces du genre "Je recherche un travail dans n'importe quel domaine." ... d'où les gens ne veulent plus travailler ?

Je pense qu'il faut lire en filigrane : "les gens acceptent de moins en moins de faire des boulots de merde/de se faire exploiter jusqu'à la moelle" ou "les gens ne veulent plus être considérés comme des carpettes". C'est surtout ça qui dérange à mon avis

 

[pikalovescoke]

Je ne comprends pas ce cliché comme quoi "les gens ne veulent plus travailler".
Quand je vois le monde qu'il y a aux forums de l'emploi, et aussi sur les groupes FB, les gens qui postent directement des annonces du genre "Je recherche un travail dans n'importe quel domaine." ... d'où les gens ne veulent plus travailler ?

C'est surtout que les gens acceptent pas les jobs partiels mal payés qui te font, au final, gagner moins que ce que le chômage te rapporte avec plus d'impôts
Ou un job super loin.
Ou qu'on encourage les gens à faire des études mais, au final, ce qui engage, ce sont les catégories de métiers qui ne demandent pas de diplôme (et quand il y a des offres d'emploi pour un diplôme en particulier, il faut 20 ans d'expérience --').
Et je comprends aussi les gens qui ont fait 5 ans d'étude qui ne postulent pas aux jobs comme hôtesse de caisse.

Après 1 ans de recherche, je peux dire que ce sont pas les gens qui ne veulent pas travailler mais les employeurs qui ne cherchent que des gens très qualifiés a exploité pour pas cher (et qui ont donc rien compris au principe de contrat de travail, qui est, à la base, loin d'être un contrat d'esclavagisme). Et même dans les métiers moins qualifiés (car je peux vous dire que j'ai postulé à la bliiiiiinde d'offres d'emploi d'hôtesse d'accueil, réceptionniste, vendeuse de prêt à porter... Et zéro entretien alors que là, j'ai quasi 10 ans d'expérience. En travail étudiant mais quand même).

Les employeurs sont de plus en plus exigeants, j'ai l'impression.

 

[maijuinjuillet]

Je ne comprends pas les appelations "mon/ma partenaire" pour celui/celle qui partage sa vie : Je trouve ça hyper froid, hyper prosaïque, ça me fait penser à un partenariat entre deux entreprises, bref, rien d'amoureux.
Mon/Ma compagne je n'aime pas non plus: j'y vois une notion de "faire sa vie l'un à coté de l'autre", mais pas de " ensemble".
A l'inverse, j'ai aussi beaucoup de mal avec Mon/ma chéri/e ou "mon Homme" mais ça c'est une question de registre de langue, pas de connotation.
En même temps, copain/copine passe difficilement après un certain âge/quand on habite ensemble/quand on a des enfants, et comme il faut se marier pour que mari/femme puisse s'appliquer, ça laisse peu d'option.

Je ne comprends pas non plus la phrase toute faite "L'amour ce n'est pas se regarder l'un l'autre, c'est regarder ensemble dans la même direction" : Ce n'est pas du tout la vision que j'ai de l'amour, j'y vois aussi une notion de partenariat/d'équipe/de projet.

 

[Morrigan17]

Edit : Parti

 

[skippy01]

@maijuinjuillet Mais du coup, ça serait quoi, une appellation que tu trouverais acceptable ? Parce qu'à part «compagneon, «partenaire», «chéri-e» ou «copain-e», je n'en vois pas d'autre.

 

[_Lou_]

@maijuinjuillet
Pourtant, "compagnon/compagne", ça veut littéralement dire « celui avec qui l'on partage le pain » (con- : avec, panis : pain), on peut difficilement faire plus "ensemble"
Pour moi, "mon compagnon/ma compagne", ça veut dire qu'il y a un engagement justement, un PACS par exemple ou que c'est un couple qui dure depuis longtemps.

Perso, j'utilise souvent "maon partenaire" ou "mon/ma partenaire" en parlant de mes ex ou d'un·e hypothétique personne avec qui je sortirais, parce que c'est non-genré. C'est moins compliqué que d'écrire "mon copain/ma copine" (vu qu'il n'y a que le déterminant qui change). Et ça a aussi un côté "on est une alliance qui va durer, partenaire !"

 

[The Freak]

Je ne comprends pas ce cliché comme quoi "les gens ne veulent plus travailler".
Quand je vois le monde qu'il y a aux forums de l'emploi, et aussi sur les groupes FB, les gens qui postent directement des annonces du genre "Je recherche un travail dans n'importe quel domaine." ... d'où les gens ne veulent plus travailler ?

Je ne sais pas si c'est parce que les gens ne veulent plus travailler, par méconnaissance ou parce que ce n'est pas attractif mais dans les lycées ou j'ai bossé, on avait systématiquement des difficultés à recruter (je suis surveillante, AED de son petit acronyme )
La paye n'est pas faramineuse (un tout petit peu plus que le SMIG) mais c'est un boulot sympa, pratique pour les étudiants (crédit d'heures, congés pour examens, possibilité de ne bosser quasi que le soir et la nuit) c'est assez "cool" niveau look bref, j'ai du mal à comprendre et pourtant, les faits sont là, pas grand monde postule
Moi je ne me dis pas forcément que les gens ne veulent pas travailler, mon hypothèse perso c'est plutôt que bosser avec les ados ça a une très mauvaise image mais d'autres finissent clairement par se dire ça

 

[zoliecherry]

@skippy01 @maijuinjuillet @Poacée @Morrigan17 moi pour désigner mon copain je dis "mon ami". Je trouve que ça fait très adulte, j'ai l'impression d'être une grande personne avec une vraie relation sérieuse (bon en vrai, je suis une adulte, et j'ai une relation sérieuse, mais dans ma tête j'ai 17 ans pour toujours......). Au delà de ça, je trouve ça très mignon comme terme, parce que mon copain c'est vraiment mon ami, mon meilleur ami même.

petit bonus : en plus c'est bien car à l'oral ça peut être "mon ami" comme "mon amie" c'est universel, c'est bien. Voilà.

 

[Calibri]

@Morrigan17, juste une petite précision de québécoise On utilise ma chum pour parler d'une amie et non pas d'une conjointe (comme dans l'expression: j'suis sortie avec mes chums de filles). Pour désigner la conjointe, ça va être ma blonde. L'expression mon chum peut aussi être utiliser pour parler d'un ami.
Maintenant, je retourne dans mon sous-marin *bloup bloup bloup*