@skippy01 @Yoonishan Surtout en plus quand ce sont des jobs clairement alimentaire.
Je ne comprends pas
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@skippy01 De toute façon, les cv, les lettres de motivations, les entretiens d'embauche ça n'est que de l'hypocrisie sauf exceptions. Toi qui prétend que ton pire défaut c'est d'être perfectionniste (si c'est vrai personne ne le croira plus de toute façon - qui va aller répondre voleur ou timide ? Sans blague). L'employeur qui prétend qu'il recherche quelqu'un de motivé et de dynamique alors que ça veut dire corvéable à merci et complaisant. Puis toi qui prétend par exemple que c'est ton idéal de vie de faire carrière dans la vente de je ne sais quelle saleté alors que tu veux juste payer ton loyer et manger effectivement. C'est un peu désespérant.
C'est à se demander si le principal critère n'est pas l'évaluation de ta capacité à te faire passer pour une personne que tu n'es pas.
C'est à se demander si le principal critère n'est pas l'évaluation de ta capacité à te faire passer pour une personne que tu n'es pas.
M
Membre supprimé 290887
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@olaflor au temps pour moi si tu n'étais pas au courant que c'était un stéréotype, mais sache que le Latin Lover est un vrai cliché qu'on voit un peu de partout. Je suis moi même d'Amérique Latine, je connais donc beaucoup d'hommes latinos et c'est franchement pénible à vivre les préjugés comme quoi ils sont tous des Don Juans à qui on ne peut pas faire confiance, et nous les filles on est des chaudasses faciles. Je suis sûre que tu as déjà du être confronté à ces stéréotypes, d'ailleurs tu connais le terme de Latin Lover apparemment, même si c'est inconscient
EDIT: au fait pour tout te dire, je comprends que tu cites la nationalité du mec pour expliquer que c'était un étranger, donc valise, distance, nouvelle meuf entre temps... (Dans l'absolu, si j'étais à ta place j'aurais pas précisé la nationalité de la personne justement pour ne pas créer un mauvais à priori et créer des amalgames si jamais un.e raciste passe par là, mais bon, je reconnais que c'est un peu du pinaillage de ma part.) Tu aurais dit "Américain" ça m'aurait pas marqué plus que ça, "Cubain" ça m'aurait un peu fait tiquer (rapport au Latin Lover) mais bon, si le mec est Cubain il est Cubain, tu allais pas changer sa nationalité pour nous faire plaisir. C'est le "Cubain Américain" qui m'a vraiment dérangée. Parce que tu vas plus loin que préciser sa nationalité (Américain) pour parer de ses origines et de sa culture (Cubain) alors qu'à priori ça n'a rien à voir avec le schmilblick. Le "Américain" sert à raconter une histoire (ta pote a rencontré un étranger), le "Cubain Américain" sert à caractériser le personnage (Latin Lover, dragueur invétéré). Je dis pas ça pour t'accuser de le faire consciemment, tu me dis que tu n'avais pas pensé à ce stéréotype en écrivant et je te crois, mais je pense qu'il faut faire gaffe aussi aux biais inconscients qu'on peut avoir (rapport à la pop culture, on voit tellement de fois un cliché qu'il reste imprimé dans nos cerveaux sans qu'on se rende compte).
Il y a vraiment plein d'exemples dans la pop culture, Gloria et son ex-mari dans Modern Family, Antonio Banderas dans à peu près tout ce qu'il a déjà joué aux US, et je suis sûre qu'ils n'ont pas casté Pedro Pascal pour le rôle d'Oberyn Martel pour rien... Du coup voilà, peut être que ça t'a complètement passé au-dessus de la tête jusqu'à présent et c'est tant mieux pour toi honnêtement, mais maintenant que tu sais que c'est un stéréotype pas très cool rattaché aux latinos, si tu peux faire gaffe de ne pas le renforcer dans le futur ce serait sympa, merci.
Bah bien sûr que non, ce n'est pas un stéréotype rattaché aux polonais. Par contre j'aurais tiqué si tu parlais de ton plombier polonais, ou ton ami alcoolique russe ou ton voisin bruyant italien si les nationalités n'avaient aucune incidence dans l'histoire à part renforcer des clichés xénophobes.
EDIT: au fait pour tout te dire, je comprends que tu cites la nationalité du mec pour expliquer que c'était un étranger, donc valise, distance, nouvelle meuf entre temps... (Dans l'absolu, si j'étais à ta place j'aurais pas précisé la nationalité de la personne justement pour ne pas créer un mauvais à priori et créer des amalgames si jamais un.e raciste passe par là, mais bon, je reconnais que c'est un peu du pinaillage de ma part.) Tu aurais dit "Américain" ça m'aurait pas marqué plus que ça, "Cubain" ça m'aurait un peu fait tiquer (rapport au Latin Lover) mais bon, si le mec est Cubain il est Cubain, tu allais pas changer sa nationalité pour nous faire plaisir. C'est le "Cubain Américain" qui m'a vraiment dérangée. Parce que tu vas plus loin que préciser sa nationalité (Américain) pour parer de ses origines et de sa culture (Cubain) alors qu'à priori ça n'a rien à voir avec le schmilblick. Le "Américain" sert à raconter une histoire (ta pote a rencontré un étranger), le "Cubain Américain" sert à caractériser le personnage (Latin Lover, dragueur invétéré). Je dis pas ça pour t'accuser de le faire consciemment, tu me dis que tu n'avais pas pensé à ce stéréotype en écrivant et je te crois, mais je pense qu'il faut faire gaffe aussi aux biais inconscients qu'on peut avoir (rapport à la pop culture, on voit tellement de fois un cliché qu'il reste imprimé dans nos cerveaux sans qu'on se rende compte).
alors là j'ai absolument pas compris ce que tu vouais dire
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@Lord Griffith
@Yoonishan je pense qu’à compétences égales le choix se joue au feeling (ça à la limite ça ne me choque pas, c’est humain), puis malheureusement à de bêtes trucs mais qui peuvent se défendre du point de vue de la boîte, du genre « cette personne là habite plus près donc il y a moins de chance qu’elle arrive en retard pour des histoires de trajet ».
Et il y a tous les critères révoltants mais il faut pas se leurrer, c’est probablement ce qui sert à départager le plus souvent au final, par exemple le fait d’être une femme, d’être en âge d’avoir des enfants, d’avoir un physique jugé peu avenant ou ne correspondant pas aux normes.
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@Yoonishan je pense qu’à compétences égales le choix se joue au feeling (ça à la limite ça ne me choque pas, c’est humain), puis malheureusement à de bêtes trucs mais qui peuvent se défendre du point de vue de la boîte, du genre « cette personne là habite plus près donc il y a moins de chance qu’elle arrive en retard pour des histoires de trajet ».
Et il y a tous les critères révoltants mais il faut pas se leurrer, c’est probablement ce qui sert à départager le plus souvent au final, par exemple le fait d’être une femme, d’être en âge d’avoir des enfants, d’avoir un physique jugé peu avenant ou ne correspondant pas aux normes.
@Mewen Lors d'un entretien pour un job étudiant, lorsque le recruteur (et potentiel supérieur) m'a demandé mes motivations, j'ai clairement répondu l'argent. Pour le coup j'ai bien fait car il a commenté pour lui-même que c'était une bonne motivation. Après, comme c'était un travail clairement pour les étudiants je suppose que ça passe plus facilement.
@Yoonishan
Pour les boulots alimentaires, avec beaucoup d'étudiants, qui ont un fort turn over la question de la motivation me choque pas: c'est un critère pour départager des candidatures comme un autre.
Après avoir fait plusieurs étés dans la restauration rapide, j'avais postuler à McDo dans ma nouvelle ville. J'ai mis en avant plein de trucs (en plus de mon expérience) pour être prise, comme le fait que je puisse y aller à pied (important quand tu fais la fermeture, c'est à dire en sortant à 2h du mat), que j'étais souple au niveau des horaires (dispo notamment le soir et pour la fermeture), mais aussi que j'aimais bien le contact client, que je suis (relativement) patiente (et pour être caissière en fast food c'est important
), que faire la salle (ménage) me dérange pas, etc.
Dans les boulots où beaucoup beaucoup de gens postulent c'est malheureusement pas forcément simple de se démarquer, donc mettre en avant des éléments qui montrent qu'on va rester, c'est pas mal comme stratégie.
Le manager qui m'avait fait passer l'entretien savait très bien que cuire des steaks c'est pas la passion de ma vie, mais dans un contexte de très fort turnover, savoir que la personne ne va pas a priori les planter au bout de 2 jours / 2 semaines / 2 mois, c'est l'un des principaux critères je pense (le nombre de personne qui vient bosser à reculons dès le premier jour et rends son tablier dès le 2ème est assez élevé dans ce type de boulot, de mon expérience personnelle : je comprends pourquoi, vu que c'est l'archétype du travail étudiant ingrat et sous-payé, mais du coup ça vaut peut-être pas la peine de s'embêter à postuler, à passer un entretien et à avoir un employé (au hasard, moi) qui s'embête à essayer de le former 
).
Pour les boulots alimentaires, avec beaucoup d'étudiants, qui ont un fort turn over la question de la motivation me choque pas: c'est un critère pour départager des candidatures comme un autre.
Après avoir fait plusieurs étés dans la restauration rapide, j'avais postuler à McDo dans ma nouvelle ville. J'ai mis en avant plein de trucs (en plus de mon expérience) pour être prise, comme le fait que je puisse y aller à pied (important quand tu fais la fermeture, c'est à dire en sortant à 2h du mat), que j'étais souple au niveau des horaires (dispo notamment le soir et pour la fermeture), mais aussi que j'aimais bien le contact client, que je suis (relativement) patiente (et pour être caissière en fast food c'est important
), que faire la salle (ménage) me dérange pas, etc. Dans les boulots où beaucoup beaucoup de gens postulent c'est malheureusement pas forcément simple de se démarquer, donc mettre en avant des éléments qui montrent qu'on va rester, c'est pas mal comme stratégie.
Le manager qui m'avait fait passer l'entretien savait très bien que cuire des steaks c'est pas la passion de ma vie, mais dans un contexte de très fort turnover, savoir que la personne ne va pas a priori les planter au bout de 2 jours / 2 semaines / 2 mois, c'est l'un des principaux critères je pense (le nombre de personne qui vient bosser à reculons dès le premier jour et rends son tablier dès le 2ème est assez élevé dans ce type de boulot, de mon expérience personnelle : je comprends pourquoi, vu que c'est l'archétype du travail étudiant ingrat et sous-payé, mais du coup ça vaut peut-être pas la peine de s'embêter à postuler, à passer un entretien et à avoir un employé (au hasard, moi
) qui s'embête à essayer de le former ).
Les RH qui te placent un entretien à des horaires impossibles quand tu bosses déjà et que tu peux pas forcément te permettre de quitter ton job en journée, arriver après 10h ou en partir avant 16h.
On m'a proposé un entretien à 9-10h , ou 16-17h... un peu abusé...
On m'a proposé un entretien à 9-10h , ou 16-17h... un peu abusé...
@Loya
Je suis tout à fait consciente que chacun a ses horaires.
Ceci-dit, est-ce que moi, je dois prendre le risque de prendre une journée au dernier moment (ouais parce que ma boîte refuse qu'on prenne des demies-journées), au détriment de ma mission actuelle, où je suis seule et surchargée, pour peut-être qu'on me dise "ben en fait non, salut!" parce qu'on doit absolument rencontrer un RH physiquement à des heures de bureau...
Déjà que le RH il a fait "j'ai vu votre CV, c'est non, salut!" et qu'il a fallu batailler par mail "wtf? vous avez bien lu mon CV? je corresponds en tout point et j'ai même bossé étroitement avec le mec qui est parti de ce poste... donc dîtes moi où je ne corresponds pas", alors j'ai un peu l'impression qu'on me fout des bâtons dans les roues (mais c'est un ressenti perso après).
Je ne suis pas du tout le genre de personne qui aime la prise de risque donc...
Je suis tout à fait consciente que chacun a ses horaires.
Ceci-dit, est-ce que moi, je dois prendre le risque de prendre une journée au dernier moment (ouais parce que ma boîte refuse qu'on prenne des demies-journées), au détriment de ma mission actuelle, où je suis seule et surchargée, pour peut-être qu'on me dise "ben en fait non, salut!" parce qu'on doit absolument rencontrer un RH physiquement à des heures de bureau...
Déjà que le RH il a fait "j'ai vu votre CV, c'est non, salut!" et qu'il a fallu batailler par mail "wtf? vous avez bien lu mon CV? je corresponds en tout point et j'ai même bossé étroitement avec le mec qui est parti de ce poste... donc dîtes moi où je ne corresponds pas", alors j'ai un peu l'impression qu'on me fout des bâtons dans les roues (mais c'est un ressenti perso après).
Je ne suis pas du tout le genre de personne qui aime la prise de risque donc...
@Lord Griffith @Loya
Ah moi je le vis de cette manière plutôt quand j'ai du mal à libérer "mouais en fait elle n'est pas si motivée que ça"
Ah moi je le vis de cette manière plutôt quand j'ai du mal à libérer "mouais en fait elle n'est pas si motivée que ça"
Je regarde souvent la fin des Reines du shopping en attendant Objectif Top Chef (qui fera l'objet d'un autre post je pense ), et il y a truc que je ne comprends pas : la signification de "tendance" ou "stylé".
C'est pas "je ne comprends pas le concept d'être tendance" ou "qu'est-ce que c'est que cette histoire où il n'y a qu'une façon d'être tendance" (c'est cependant ma conception des choses, mais c'est pas ce que je ne comprends pas ici). En gros j'ai beau analyser tant bien que mal ce qu'il y a dans les magasins et les magazines, je ne vois strictement aucun rapport avec ce qui est stylé ou pas dans l'émission
. Mais vraiment. J'essaie de devenir ce qui est considéré comme tendance ou pas, et je suis systématiquement à côté de la plaque. Y'a un vrai mystère, d'où sort la notion de tendance employée ? Apparemment c'est pas "c'est beau" non c'est vraiment c'est "tendance" mais...no comprendo 
), et il y a truc que je ne comprends pas : la signification de "tendance" ou "stylé".C'est pas "je ne comprends pas le concept d'être tendance" ou "qu'est-ce que c'est que cette histoire où il n'y a qu'une façon d'être tendance" (c'est cependant ma conception des choses, mais c'est pas ce que je ne comprends pas ici). En gros j'ai beau analyser tant bien que mal ce qu'il y a dans les magasins et les magazines, je ne vois strictement aucun rapport avec ce qui est stylé ou pas dans l'émission
. Mais vraiment. J'essaie de devenir ce qui est considéré comme tendance ou pas, et je suis systématiquement à côté de la plaque. Y'a un vrai mystère, d'où sort la notion de tendance employée ? Apparemment c'est pas "c'est beau" non c'est vraiment c'est "tendance" mais...no comprendo 
@Dame de lotus Je n'ai rien de spécial à apporter, mais tu me rappelles à quel point cette expression, "c'est tendance", me hérisse le poil. Elle réveille en moi une rage tout à fait irrationnelle.
@Calinoursonne Pourtant, je trouve que beaucoup de gens vivent le même parcours de @if_then_else , et sur le fofo je vois souvent des gens qui savent qui sortent de ces cases, mais qu'en même temps ça tend à évoluer ainsi vu la société.
En fait ce que tu me dis me rappelle vachement mon copain me dit pour justifier qu'il faudrait rentrer dans le moule selon lui: "tous mes potes sont en couple, ils ont leur maison, sont pacsés et ils attendent leur premier enfant", et ils ont 25 ans alors que moi j'en ai bientôt 30 ans.
Ben mon copain n'a pas envie de se marier, il est pour se pacser éventuellement en vue d'un prêt immobilier, moi pas car je trouve ça va coûter des frais supplémentaires (comme c'est une étape intermédiaire). Moi je n'ai pas envie d'enfants, de un je ne suis pas prête, mais en plus avec le boulot, c'est compliqué de partir en plein milieu d'un projet, et c'est souvent discriminant. On n'a pas encore notre appart', on y songe, mais on n'a pas les moyens d'acheter/louer un appart' dans une zone géographique raisonnablement proche de mes différents lieux de travail, malgré deux bons salaires.
Alors quand mon copain me dit "mais mes potes eux gnagnagna..." je lui demande, "mais ils font quoi ces gens pour pouvoir avoir déjà tout ça à cet âge?", ben vu la réponse je comprends pourquoi:
- ils viennent de la même ville, se connaissent depuis le collège et sont casés depuis toujours, ou alors ils se sont casés et fiancés en moins de 3 ans. Moi je n'ai pas pu avoir de relations sérieuses avant mes 24 ans, parce que j'avais des soucis, des études à finir, que j'étais entourée que d'hommes qui ne voulaient pas de relations sérieuses ou que je n'arrivais pas à maintenir une relation saine avec ceux que je trouvais via internet pour provoquer ma chance...
- ils ne font pas de longues études, les ont finies en même temps, dans la même région, ont rapidement leur premier salaire et ils n'habitent pas une région avec un coût immobilier énorme, donc ils arrivent à emménager ensemble directement après et rapidement. Moi avec mon copain on vient de deux régions différentes, et j'ai commencé ma carrière avant lui. Il a fallu plusieurs années pour qu'il me rejoigne cette année. Et comme ça fait moins d'un an qu'on loge ensemble, j'aime bien donner du temps pour voir si ça peut fonctionner de rester ensemble sous le même toit avant d'investir dans l'immobilier. C'est vrai que je suis plus frileuse à l'idée de me lancer dans quelque chose sans savoir derrière à quoi je m'attends, ce n'est pas le cas de beaucoup de monde de ce que je comprends...
- la nana du couple a un job où elle peut se faire remplacer du jour au lendemain sans impact majeur pour la société qui l'embauche si elle part en congé maternité (type caissière, serveuse,...). Malheureusement, ce n'est pas mon cas, même si je ne suis pas prête encore pour un enfant, j'angoisse à l'idée que de tomber enceinte arrive en pleine période où souvent c'est ultra chaud au niveau des échéances, et comme personne peut absorber ma charge, c'est compliqué pour moi. Et puis certaines sociétés te mettent au placard car tu es considérée comme moins rentable.
Donc ouais, je comprends pourquoi les potes qu'il connaît actuellement ont déjà remplis les cases mariage-maison-enfant à cet âge. Ce n'est peut-être pas le cas de ton entourage, je ne vais pas juger.
Mais moi j'arrive sur mes 30 ans dans quelques mois, et je peux dire que mon évolution n'est pas des plus flagrantes depuis mes 20 ans également.
En fait ce que tu me dis me rappelle vachement mon copain me dit pour justifier qu'il faudrait rentrer dans le moule selon lui: "tous mes potes sont en couple, ils ont leur maison, sont pacsés et ils attendent leur premier enfant", et ils ont 25 ans alors que moi j'en ai bientôt 30 ans.
Ben mon copain n'a pas envie de se marier, il est pour se pacser éventuellement en vue d'un prêt immobilier, moi pas car je trouve ça va coûter des frais supplémentaires (comme c'est une étape intermédiaire). Moi je n'ai pas envie d'enfants, de un je ne suis pas prête, mais en plus avec le boulot, c'est compliqué de partir en plein milieu d'un projet, et c'est souvent discriminant. On n'a pas encore notre appart', on y songe, mais on n'a pas les moyens d'acheter/louer un appart' dans une zone géographique raisonnablement proche de mes différents lieux de travail, malgré deux bons salaires.
Alors quand mon copain me dit "mais mes potes eux gnagnagna..." je lui demande, "mais ils font quoi ces gens pour pouvoir avoir déjà tout ça à cet âge?", ben vu la réponse je comprends pourquoi:
- ils viennent de la même ville, se connaissent depuis le collège et sont casés depuis toujours, ou alors ils se sont casés et fiancés en moins de 3 ans. Moi je n'ai pas pu avoir de relations sérieuses avant mes 24 ans, parce que j'avais des soucis, des études à finir, que j'étais entourée que d'hommes qui ne voulaient pas de relations sérieuses ou que je n'arrivais pas à maintenir une relation saine avec ceux que je trouvais via internet pour provoquer ma chance...
- ils ne font pas de longues études, les ont finies en même temps, dans la même région, ont rapidement leur premier salaire et ils n'habitent pas une région avec un coût immobilier énorme, donc ils arrivent à emménager ensemble directement après et rapidement. Moi avec mon copain on vient de deux régions différentes, et j'ai commencé ma carrière avant lui. Il a fallu plusieurs années pour qu'il me rejoigne cette année. Et comme ça fait moins d'un an qu'on loge ensemble, j'aime bien donner du temps pour voir si ça peut fonctionner de rester ensemble sous le même toit avant d'investir dans l'immobilier. C'est vrai que je suis plus frileuse à l'idée de me lancer dans quelque chose sans savoir derrière à quoi je m'attends, ce n'est pas le cas de beaucoup de monde de ce que je comprends...
- la nana du couple a un job où elle peut se faire remplacer du jour au lendemain sans impact majeur pour la société qui l'embauche si elle part en congé maternité (type caissière, serveuse,...). Malheureusement, ce n'est pas mon cas, même si je ne suis pas prête encore pour un enfant, j'angoisse à l'idée que de tomber enceinte arrive en pleine période où souvent c'est ultra chaud au niveau des échéances, et comme personne peut absorber ma charge, c'est compliqué pour moi. Et puis certaines sociétés te mettent au placard car tu es considérée comme moins rentable.
Donc ouais, je comprends pourquoi les potes qu'il connaît actuellement ont déjà remplis les cases mariage-maison-enfant à cet âge. Ce n'est peut-être pas le cas de ton entourage, je ne vais pas juger.
Mais moi j'arrive sur mes 30 ans dans quelques mois, et je peux dire que mon évolution n'est pas des plus flagrantes depuis mes 20 ans également.
