Hachikô78 a dit :Ca je suis bien d'accord mais en attendant, ça ne change rien au fait que celle ci est humiliée et que d'autres vont forcément avoir cette crainte.
Ensuite ok ok c'est pour le mensonge qu'il a été annulé. En attendant on entend partout parler de virginité. Si ce n'était que pour un mensonge je ne vois pas pourquoi on en parlerait tant.
Il faut savoir voir plus loin que le bout de son nez.
Malheureusement la virginité reste pour certains et certaines une condition pour se marier, que se soit voulu ou forcer.
[HS]Mais j'avoue que si je n'avais pas fait mon stage chez Ni putes ni soumises je n'aurais pas parlé comme ça. Je pensais que tous ces problèmes n'étaient que des cas isolés. Malheureusement, c'est tous les jours que des dizaines de femmes appellent pour ce genre de problèmes, pour des mariages forcés (etc) aujourd'hui, en 2008, en France, c'est désolant (et tres bien caché par les médias, qui savent critiquer ce genre d'assoc' qui est pourtant plus qu'utile pour certaines femmes) mais ceci est un tout autre débat ![/HS]
J'ai envie de dire, oui bien sûr, et alors? Je suis moi aussi choquée que cela puisse être important pour certains, mais est-ce qu'on peut leur refuser ça? C'est leur droit le plus strict! Le mariage c'est aussi un contrat, basé sur la confiance, la fille savait ce qu'elle risquait en lui mentant, elle espérait qu'il passerait outre le jour où elle lui dirait. Le mec s'est senti trahi qu'elle lui ait menti sur ça, il a voulu annuler le mariage.
Là ça fait tout un foin parce que c'est un mec qui est musulman et que ça choque els gens. Moi, je trouve ça aussi choquant qu'on ait pu annuler un mariage parce qu'un mec avait déjà été divorcé. C'est vrai quoi, on pourrait se demander qu'est-ce que ça change, si elle l'aime après tout? Bah ouais, mais si elle se sent trahie, c'est son droit le plus strict d'annuler le mariage, le mec (ou la jeune fille dans l'affaire dont on parle) trahit son contrat en mentant délibérément, alors il n'y a rien de choquant à ce qu'on applique l'article 180 du Code civil à la demande de l'époux dont le consentement a été vicié. Le mari aurait très bien pu dire "j'm'en fous je l'aime, tant pis", mais il a choisi de demander la nullité du mariage, on ne peut pas lui reprocher.
Sachant que ça ne signifie pas que la virginité est nécessaire pour se marier, c'est juste que la fille a prétendu le contraire. Si elle n'avait juste pas précisé ça (ons e doute que le mec avait du lui demander mais bon passons), il n'aurait rien pu dire!