[Pas grand chose à voir, mais ça m'est venu à l'esprit (et après, je reviens au sujet, promis :razz: ) ] il a été clairement établi par le procès de Michel Fourniret que celui-ci, obsédé par la pureté et la virginité, a commencé à agresser sexuellement de très jeunes filles après avoir découvert, le soir de sa nuit de noces, que sa femme n'était plus vierge. L'ensemble de ses agressions et de ses viols avaient pour but de "rattraper" le défaut de virginité de sa femme. Sans aller jusqu'à des extrêmes comme Michel Fourniret, la virginité peut être importante même en dehors de facteurs religieux [Fin du hors sujet].
Sur cette histoire, beaucoup de choses que je pense ont déjà été dites, en particulier par Spleen. Mais au final, ce qui me choque le plus, c'est que PERSONNE n'en a rien à faire de ce que veut la jeune femme. Elle préfère l'annulation, son mari préfère l'annulation, mais NON, au nom de sacro-saints principes républicains, la société s'empare d'un truc qui ne la regarde pas. Au nom de principes, on méprise au final les intérêts et les souhaits individuels. Si cette jeune femme ne peut obtenir l'annulation de son mariage, il est évident qu'elle divorcera. Si l'annulation est préférable pour elle au divorce, pourquoi lui refuser ??
Cette histoire de virginité perturbe complètement le débat, au détriment de questions basiques. Les annulations de mariages sont rares, et le plus souvent déterminées par des éléments très subjectifs. Chacun a un compréhension totalement individuelle de ce qu'il peut ou non accepter de son conjoint. Est-il par exemple moral d'accorder l'annulation d'un mariage au conjoint de quelqu'un qui lui révèlerait sa bisexualité après la cérémonie ? Qui peut répondre à part celui ou celle qui est concernée ?