Le coeur lourd ? C'est ici.

[Mlleex]

Je n'ai toujours pas digéré le fait que quand je faisais ma fausse couche cet été et que je pleurais toute la nuit tant la douleur était insupportable il m'ait dit de me la fermer parce qu'il ne pouvait pas dormir (j'ai fait une nuit blanche), qu'il a fini par dormir dans un autre lit pendant toute la semaine où ça a duré, que le lendemain il geekait dans la pièce à côté et ne voulait pas venir près de moi parce qu'il était trop déprimé et tout.

CHOC : il a vraiment fait ça :O
Mais genre une fausse couche, c'est pas rien, t'as juste besoin de tout le soutien du monde !

Tu as raison quand tu dis que tu ne dois pas rester avec quelqu'un qui te laisse tomber quand ça va mal, c'est lâche de fuir quand bien même il en souffre aussi.

J'espère que le lendemain, ça allait mieux.

 

[IggyKa]

Ca fait six mois que je vis avec quelqu'un de triste..

J'ai beau essayé de faire tous les efforts possible pour lui faire penser à autre chose, l'écouter, essayer de lui faire voir le côté positif de tout ce qu'il trouve insatisfaisant dans sa vie, rien n'y fait.
Il fait la gueule quand il rentre du boulot, il passe des heures sur son mac à broyer du noir, il fuit ce qui le dérange, ce qu'il ressent....

Je comprends sa situation: y'a un an, il a eu un accident de moto. La convalescence a duré un an, et il ne récupérera pas entièrement la mobilité de sa main gauche.
Il a quand même réussi à trouver du boulot ("je gagne pas assez, je me fais chier"), il peut refaire de la guitare mais tout seul "ça l'emmerde", et la moto, ça fait un an qu'il n'en a pas touché. Il refuse d'essayer d'autres loisirs, de faire autre chose que ce qu'il faisait dans sa vie d'avant.

Bref, pas fastoche pour lui.

Aujourd'hui, il a reçu un coup de fil de la moto-école. Il va pouvoir en refaire et voir s'il peut envisager d'en racheter une.

Il est joie et bonheur. Ca fait six mois que j'essaie de prendre sur moi, que je tente de le faire rire, de lui montrer que la vie c'est du soleil à la pelle si on sait creuser, mais pffft. Je peux me mettre tout ça dans les fesses et ravaler ma frustration pour éviter de l'enfoncer encore plus.

Et là, il va remonter sur une moto et ça y est. J'ai en face de moi la personne que je cherchais à faire réapparaitre depuis tout ce temps.

On s'était prévu une balade tous les deux aujourd'hui. Mais c'est "annulé" du coup, vu qu'il a rencard à 15h. Je mets des guillemets, parce qu'on a pas vu ça ensemble. Même pas un "il m'a proposé un rdv cet aprèm. Je sais qu'on devait faire des trucs mais tu comprends?"
Non, juste une happy dance et "je vais faire de la moto à 15 heuuuuuuuuures, lalalala"

Je me trouve égoïste d'avoir ces pensées-là, j'essaie de me reprendre, de faire appel à ma logique et de ne pas le prendre contre moi, mais c'est plus fort que moi. J'en attends peut-être trop de lui, j'en sais rien.

Le fait est que j'ai le coeur rempli d'injustice et de colère. Contre lui et contre moi. Je lui en veux et je m'en veux de lui en vouloir.

Comme dirait Georges:

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[Edlyshtaïme.]

@xMonochrome
Je te comprends tellement, j'ai vécu exactement la même en L1  (et je fais partie de ces personnes qui ont choisi l'exil en Erasmus).
C'est bien, tu vas de l'avant ! Ton année sabbatique n'est pas vaine ni sans objectifs, ils vont servir tes projets, et tu fais quelque chose de bien pour toi, c'est comme cela qu'il faut le penser   ? Le code et économiser, c'est super, et ce sont deux bons objectifs ^0^










Alors que cela faisait trois mois que je n'avais pas versé une seule larme (un putain de record dans mon pauvre cas), que je ne m'étais pas sentie au trente-sixième dessous, que je ne m'étais pas levée le matin avec l'envie de me jeter par la fenêtre, aujourd'hui rien ne va.
En erasmus cette année, les cours viennent de s'achever. J'ai décidé de prendre un break de dix jours, dont un w-e de ouf avec mon meilleur ami. ça peut paraître idiot, mais on avait jamais passé autant de temps ensemble, j'en étais toute excitée
Dont je viens de recevoir un message ce soir.

Une liste de reproches. Matinée d'un "Je dis ça pour ton bien."

Fuck. Moi qui fait tant d'efforts au quotidien pour me sortir du plumard, voir la vie côté positif, faire des projets à petit et moyen terme, me voir me faire balancer tout ça d'un coup, d'un seul, de la part de la personne auquel je tiens le plus au monde...
Dur.
En plus [ne me jugez pas, plize, j'ai assez donné]

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Bref, ça fait mal. Et je pleure. i'm cryin' a f*ckin' river.

C'est douloureux de faire tellement d'efforts et de se faire dire tout cela.

 

[Hasside]

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[Edlyshtaïme.]

Y'a rien à faire.

Je pourrais me choper tous les plans culs de la terre - même seulement des mecs que je trouve hyper-canons -, me faire dire que je ferais bander l'univers, que je n'ai rien à envier à personne, mon corps et moi, on est pas copains.

Je déteste ce que je sens sous mes doigts. Mon reflet dans la glace est une torture, et les cabines d'essayage lors des séances shopping sont de véritables épreuves qui se finissent souvent en crises de larmes.

Je vais me remettre au sport et au régime. Au moins j'aurais l'impression d'agir.

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[Zaboo-patate]

Bonsoir,

Je rentre de boite avec des amis, et j'aimerais partager ce qui m'est arrivé avec une amie sur le chemin du retour. Ce n'est pas grand chose, mais c'est comme la goutte d'eau qui fait déborder le vase.

Nous marchons dans la rue, assez rapidement pour être vite chez nous. Je ne fais pas très attention, mais une voiture s'arrête au carrefour, un peu au loin. Ils nous interpellent, font des allusions sexuelles... Sans réfléchir, parce que j'ai trop l'habitude d'entendre ce genre de propos et trop marre, je leur crie "Ta gueule" et je continue sur quelques mètres. En fait pendant ce temps là l'un des garçons de la voiture descend, et vient m'agripper à la gorge, en exigeant que je dise pardon. Au début je ne veux pas, je crie, je demande "pourquoi je devrais dire pardon ?!", mais mon amie, à côté, essaie de calmer les choses et me demande de laisser couler, de dire pardon,... Alors je dis pardon. Pardon de marcher simplement dans la rue, en jean, et avec un gros manteau en plus, sans rien demander à personne...

Peu de temps après nos chemins se séparent et nous rentrons chacune chez nous, mais en arrivant à mon appartement je ne peux pas m'empêcher de fondre en larmes.

Je suis dégoutée de subir ce genre de réflexion, dégoutée de devoir me taire et les accepter, dégouter de ne pouvoir rien faire...

 

[Javotte-]

On est aussi con l'un que l'autre. Ça faisait des mois que ça durait, que l'on se voyait, que l'on s'appréciait, mais que l'on n'arrivait pas à communiquer. J'ai toujours su que j'étais une handicapée sociale, mais avec lui c'est encore pire. Maintenant voilà, forcément, une telle relation ne pouvait pas durer éternellement, sans communication. Mais il me manque, terriblement. Je voudrais juste une fois réussir à ce qu'on communique normalement.

J'ai mal de ne recevoir aucun signe de vie. Car je sais que l'on habite à seulement quelques centaines de mètres mais que l'on risque de ne plus se contacter ni se croiser. Car c'est une personne précieuse, le genre de personne qui se dépasse, qui vit sa vie pleinement, et que j'admire. Car je sais qu'à l'heure actuelle il ne pense pas du tout à moi, et qu'il est bien trop pris par son boulot et ses projets qui le passionnent. Car il s'épanouit sans moi, il se donne les moyens de réussir tout ce qu'il entreprend, il sait tourner la page et n'est pas du genre à s'apitoyer sur son sort. De cette "rupture", lui se relève et ressort plus fort, moi je ressors effondrée, ayant encore perdu en confiance en moi. J'ai mal. C'est surement mieux que l'on en finisse là, mais oui, je le redis, ça me fait mal putain. Ça me fait mal, parce que ce que je suis convaincue que ça pourrait merveilleusement bien marcher entre nous. Je suis aussi convaincue qu'il a déjà trouvé quelqu'un pour me remplacer, et que l'on ne se retrouvera pas, car on fera nos chemins chacun de notre côté.

 

[mungo]

lalalou

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[Zaboo-patate]

[...]

Putain... Ça me sidère toute cette violence, physique et verbale. C'est n'importe quoi.
J'espère que tu vas bien, qu'il ne t'a pas fait mal

En rentrant je pouvais pas m'empêcher de répéter "Pourquoi ils font ça ?!!" ...

En fait heureusement j'avais une grosse écharpe donc même en serrant il ne m'a pas fait mal du tout, ça m'a juste choquée et faut un ou deux jours pour retrouver la pêche et l'envie de sortir le soir... :/

Merci de ton soutien 

D'ailleurs je te soutiens aussi ! Se prendre une année sabbatique je pense que ça demande du courage, parce que, surtout en France, c'est pas forcément bien considéré. Mais je pense que si tu te montes un bon projet ça peut carrément le faire ! Le tout je crois c'est de rester active (même avec des tout petits rien  ) pour pas avoir l'impression de perdre une année... Et t'as raison de vouloir passer le code (puis le permis ?), c'est quand même bien pratique haha
En plus intégrer une vie associative ça devrait te permettre de rencontrer de nouvelles têtes, ça fait toujours du bien

 

[jusdepomme]

je voulais une explication parce sa fait 6 mois que G. me parle plus. G. c'est mon premier amour en sens unique mais c'était surtout mon meilleur, celui à qui je pouvais tout dire parce que je savais qu'il serait là, qu'il ne partira pas. Je me trompé. Déjà à septembre il devient distant et la on arrive à la fin des vacances d'octobre et impossible d'avoir une réponse.
Alors la s’enchaîne les messages désespérés, les discussions silencieuse quand on se voyait jusqu'au moment ou il est juste passé devant moi, sans un bruit comme si je n'existais pas.
Il ma fallu 6 mois mais je l'ais fait, je suis allé lui demander en face à face pourquoi. Mais je n'ais eu droit qu'à une humiliation public, il était défoncé et refuser de répondre à mes question répétant qu'il voulait pas me faire de mal, qu'il serait trop sincère dans cet état et qu'il voulait pas être méchant.
Des phrases ne m'ont jamais fait aussi mal. Après sa je n'ai pus que m'enfuir pour pleurer en silence et seule devant cet échec.
Je ne sais lus quoi faire, aller de nouveaux vers lui quand il n'aura pas bu ? Rester dans l'ignorance ? J'ai mal à en crever retenant continuellement mes larmes depuis ce matin. Le pire pour moi sa n'a pas été d'être trahi, mépriser, réduit à une simple mer**, mais c'est de ne pas pouvoir lui en vouloir.

 

[schlobi]

Mon chat est mort hier soir. C'était violent. Il s'est fait faucher par une voiture. Il avait réussi à ramper jusqu'à la maison. Il était complètement paralysé des pattes arrières. C'est ma mère qui l'a entendu miauler et l'a retrouvé à moitié mort. Ils l'ont emmené chez le vétérinaire mais c'était trop tard il respirait à peine et il souffrait trop alors on l'a endormi.
Je suis déprimée mon petit chat, il avait que 3ans..

 

[Ahvana]

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Ne pas citer.

@schlobi