Le coeur lourd ? C'est ici.
- Initiateur de la discussion Pierre Paul Jacques
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@Violette! Tu as vraiment les mots pour décrire des émotions complexes
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J'écris ici car ce soir, jai le coeur lourd et un noeud dans l'estomac
J'ai hâte de voir ma psy mercredi, pleurer, sortir tout ce mal être en moi
Jai l'impression d'être un problème, alors que mes intentions ne sont nullement mauvaises.
Je souhaite inculquer à mon fils une education bienveillante (tolérance respect d'autrui etc) et des principes qui me tiennent à coeur
Son père me déçoit de jour en jour ....
Pour lui se moquer permet à son fils d'être un roc, de se protéger des autres, une personne blessée par des mots est "faible" ....
Excuses pathétiques
Faible comme moi qui ai subit de la violence verbale venant de mon père, toute mon enfance
Je lui demande de surveiller son langage en présence de notre enfant et c'est moi le problème....car je cite ..." Tu ne me changeras pas"
Il me déçoit de plus en plus, en devenant la copie conforme de sa mere (blessante et egoiste)
Pour eux, être "cash" est une qualité et si ça fait mal bah c'est soit que tu es trop sensible soit du "second degre"...
Un exemple parmi tant D autres, je suis usée, jai l'impression d'être de plus en plus cassée, je mange de moins en moins
Plus je lui parle et plus il descend ce que je dis ..... Je me sens amère, bercée de désillusions... Je me protège, seul mon fils compte ....
Le rdv chez la psychologue est déterminant pour moi, j'aimerais quelle lui parle, quelle lui fasse comprendre l'issue de son comportement
Je crois que je l'aime encore un peu mais doute dune possible évolution de sa part
Je me sens terriblement seule
Je souffre d'imposer toutes ces tensions à mon enfant
J'ai hâte de voir ma psy mercredi, pleurer, sortir tout ce mal être en moi
Jai l'impression d'être un problème, alors que mes intentions ne sont nullement mauvaises.
Je souhaite inculquer à mon fils une education bienveillante (tolérance respect d'autrui etc) et des principes qui me tiennent à coeur
Son père me déçoit de jour en jour ....
Pour lui se moquer permet à son fils d'être un roc, de se protéger des autres, une personne blessée par des mots est "faible" ....
Excuses pathétiques
Faible comme moi qui ai subit de la violence verbale venant de mon père, toute mon enfance
Je lui demande de surveiller son langage en présence de notre enfant et c'est moi le problème....car je cite ..." Tu ne me changeras pas"
Il me déçoit de plus en plus, en devenant la copie conforme de sa mere (blessante et egoiste)
Pour eux, être "cash" est une qualité et si ça fait mal bah c'est soit que tu es trop sensible soit du "second degre"...
Un exemple parmi tant D autres, je suis usée, jai l'impression d'être de plus en plus cassée, je mange de moins en moins
Plus je lui parle et plus il descend ce que je dis ..... Je me sens amère, bercée de désillusions... Je me protège, seul mon fils compte ....
Le rdv chez la psychologue est déterminant pour moi, j'aimerais quelle lui parle, quelle lui fasse comprendre l'issue de son comportement
Je crois que je l'aime encore un peu mais doute dune possible évolution de sa part
Je me sens terriblement seule
Je souffre d'imposer toutes ces tensions à mon enfant
J'ai envie d'être prise dans les bras, de pleurer toutes les larmes de mon corps, d'être comprise une bonne fois pour toutes
J'ai envie que la psy convoque mon homme, le secoue, qui il porte ses putains de couilles et comprenne ce que je ressens ..
Je ne devrais pas me mettre à regretter d'avoir fait mon enfant avec lui....
Je ne devrais pas pleurer autant ...
Je ne devrais avoir un poids dans le ventre quand on reçoit un appel de sa mere ...
Je ne devrais pas me mettre à pleurer quand elle sort des vacheries car elle ne sait pas se contrôler et faire preuve d'un minimum de retenue (me dénigrer pour se valoriser, critiquer tout le monde, se mettre en avant sans arret, ne jamais s'excuser, bouder pour un oui ou un non) ....
Je ne devrais pas refuser de confier mon enfant a cette femme car je sais quelle en fera qu'à sa tête concernant mon fils, quelle donne son avis sur tout (quitte parfois à donner l'impression de faire un ménage à trois), quelle essayé de s'approprier mon fils comme son petit troisième, quelle ne me laisse pas pleinement profiter de mon rôle de mère....
Je suis fatiguée moralement
J'ai envie que la psy convoque mon homme, le secoue, qui il porte ses putains de couilles et comprenne ce que je ressens ..
Je ne devrais pas me mettre à regretter d'avoir fait mon enfant avec lui....
Je ne devrais pas pleurer autant ...
Je ne devrais avoir un poids dans le ventre quand on reçoit un appel de sa mere ...
Je ne devrais pas me mettre à pleurer quand elle sort des vacheries car elle ne sait pas se contrôler et faire preuve d'un minimum de retenue (me dénigrer pour se valoriser, critiquer tout le monde, se mettre en avant sans arret, ne jamais s'excuser, bouder pour un oui ou un non) ....
Je ne devrais pas refuser de confier mon enfant a cette femme car je sais quelle en fera qu'à sa tête concernant mon fils, quelle donne son avis sur tout (quitte parfois à donner l'impression de faire un ménage à trois), quelle essayé de s'approprier mon fils comme son petit troisième, quelle ne me laisse pas pleinement profiter de mon rôle de mère....
Je suis fatiguée moralement
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Dernière édition :
Update concernant cette situation vraiment très intéressante (je déconne), je remets les précédants posts.
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J'ai la tête encombrée de tout ça.
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Dernière édition :
@Flopidou
Je suis vraiment désolée que tu te sentes comme ça et je te comprends aussi
Je pense que tu as une personnalité différente des tes frères et sœurs et par conséquent des amis aux personnalités différentes.
De ce que je comprends, tu sembles dire que tu étais plutôt réservée plus jeune et je pense que tu t'es peut-être tournée vers des gens plus introvertis ou en tous cas plus attachés à leur confort.
Je suis du genre à fantasmer des voyages avec des potes et d'ailleurs on me l'a proposé plusieurs fois !
Et pourtant je dis non pratiquement tout le temps pour plusieurs raisons :
Tu peux peut-être essayer d'anticiper leurs peurs et proposer un projet de voyage un peu plus précis (chambres à part, près du centre...).
Après j'ai essayé d'imaginer pourquoi ils ne seraient pas motivés par cette idée. Moi par exemple je refuse systématiquement car je suis mal dans ma peau dernièrement et je ne fais rien très volontiers. La seule perspective de rester mal sur les photos du voyage me démoralise à un point où je préfère sincèrement rester enfermée dans mon studio.
Je suis vraiment désolée que tu te sentes comme ça et je te comprends aussi
Je pense que tu as une personnalité différente des tes frères et sœurs et par conséquent des amis aux personnalités différentes.
De ce que je comprends, tu sembles dire que tu étais plutôt réservée plus jeune et je pense que tu t'es peut-être tournée vers des gens plus introvertis ou en tous cas plus attachés à leur confort.
Je suis du genre à fantasmer des voyages avec des potes et d'ailleurs on me l'a proposé plusieurs fois !
Et pourtant je dis non pratiquement tout le temps pour plusieurs raisons :
- introversion (je me vois mal passer 1 semaine "enfermée" avec des gens même si je les apprécie
- sensibilité au confort exacerbée (plus je suis mal dans ma peau, moins j'ai envie de faire des activités de groupe, encore moins celles qui risquent d'exposer mon intimité :
- aller aux toilettes (c'est la chose qui me stresse le plus
) - être en pyjama/sous-vêtements/maillot à la vue de tous
- sortir les cheveux mouillés de la douche (j'ai des nœuds XXL et ça prend 10 ans pour démêler - bref rien de sexy)
- dormir à côté de quelqu'un
- dormir dans un hôtel qui ne me conviendrait pas
- respecter des horaires plus ou moins imposés (les lève-tôt et les lève-tard) etc.
- aller aux toilettes (c'est la chose qui me stresse le plus
- impression de rester bloquée (ça rejoint l'introversion) mais imaginons qu'on parte en Martinique avec des potes et que je m'y sente pas bien. Bah je suis coincée là-bas. Et je fais une sorte de claustrophobie mentale. Dès que je me sens coincée avec quelqu'un ou dans une situation, je panique à un point où je peux faire n'importe quoi pour m’échapper.
- peur du changement : partir loin et pendant plusieurs jours ça demande un certain conditionnement psychologique pour quelqu'un d'introverti. Souvent les billets d'avion ou de train sont non remboursables et ça rajoute une certaine couche de stress. ça se traduit par de la flemme à l'oral mais en réalité les gens ont peur de quitter leur petit confort du chez-soi.
- le fait de partir en groupe. Il existe toujours le risque d'une embrouille (d'ailleurs on ne me raconte que des histoires d'embrouilles à chaque fois que des gens partent en groupe plusieurs jours). Tu remarqueras que souvent les gens sont prêts à faire un voyage à deux mais pas en groupe. Peur d'être l'exclue du groupe ou la reloue de service (soit disant (citation) il y a toujours un relou dans un groupe, et si tu n'en vois pas c'est que c'est toi.
il y a aussi les risques d'embrouilles sur les dépenses. Même si vous planifiez tout à l'avance ou que vous vous mettez d'accord, à 10 il y a toujours des chances pour qu'un se fasse pigeonner sur les paiements ou qu'un autre conteste le moindre centime ("ah mais quand on est sortis sur la place, j'ai acheté les chouchous à 3€ et tout le monde en a pris !") - tu as peut-être des amis qui n'aiment pas trop voyager ou qui ont des obligations familiales (ou qui ont gardé en tête le cliché du voyage étudiant, bien bordélique avec beuveries et coucheries).
Tu peux peut-être essayer d'anticiper leurs peurs et proposer un projet de voyage un peu plus précis (chambres à part, près du centre...).
Après j'ai essayé d'imaginer pourquoi ils ne seraient pas motivés par cette idée. Moi par exemple je refuse systématiquement car je suis mal dans ma peau dernièrement et je ne fais rien très volontiers. La seule perspective de rester mal sur les photos du voyage me démoralise à un point où je préfère sincèrement rester enfermée dans mon studio.
@Nastja Merci beaucoup pour ce message détaillé et réfléchi qui me permet de prendre un peu de recul 
C'est rigolo parce que j'ai pas mal repensé à mon messages après l'avoir écrit : je me demandais notamment pourquoi cette espèce de frilosité à organiser des trucs un peu ambitieux s'est retrouvée dans la plupart de mes amitiés (pas toutes, heureusement) tout au long de ma vie. Et j'ai fini par en arriver à la même conclusion que la tienne dans ton message : je me fais des amis qui me ressemblent, c'est-à-dire introvertis, casaniers, attachés à leur confort. C'est chouette parce qu'on est sur la même longueur d'ondes dans beaucoup de domaines de la vie, mais effectivement le hic c'est qu'on ne l'est manifestement pas sur ce sujet en particulier.
Je pense que tu tapes juste dans beaucoup des raisons que tu donnes pour expliquer la difficulté à les mobiliser. C'est vrai qu'une semaine de vacances dans une location, par exemple, c'est pas mal engageant parce que tu es obligé.e de rester jusqu'à la fin quoi qu'il se passe. Et pour peu qu'on ait du mal à passer de longues périodes de temps entouré.e d'autres personnes (même des personnes qu'on aime beaucoup), ça peut avoir un effet dissuasif. J'ai une amie par exemple (en dehors de cette bande de potes "principale" que j'évoque dans mes messages) qui ne part jamais pour de trop longues durées (c'est-à-dire plus de trois/quatre jours) loin de chez elle, parce qu'elle a un tempérament très anxieux et qu'elle sait où sont ses limites. Je pense que ça doit être aussi le cas de certains de mes autres amis. Notamment un couple où ça me vexait un peu de constater qu'ils partent tous les ans ensemble en vacances pour plusieurs semaines à l'étranger, alors que ça les a jamais tenté de passer des vacances avec nous. Mais avec le recul, je comprends mieux : c'est pas la même chose de partir en tête à tête avec ta conjoint.e que d'être entouré.e de cinq/six amis. D'autant que la fille dans ce couple est d'un tempérament plutôt calme et réservé alors que beaucoup d'entre nous sommes plus survoltés et bruyants quand on est tous ensemble. C'est aussi une question du niveau d'énergie que ça nous demande de passer du temps avec d'autres personnes, on est pas tous égaux là-dessus.
Je comprends aussi ce que tu dis besoin que les conditions soit réunies pour être à son aise. Je sais que certains de mes potes ne peuvent pas dormir avec une autre personne. Moi-même, ça m'arrive d'avoir des angoisses liées au sommeil assez envahissantes qui nécessitent que je sois seule dans ma chambre (parce que j'allume la lumière pour lire si je n'arrive pas à dormir, je me relève pour faire ma vie, etc). Ça me rassure de pouvoir me dire qu'au pire si je dors pas, je peux faire autre chose. Quand d'autres personnes sont dans la pièce avec moi, je me mets la pression en me disant qu'il faut que je m'endorme au plus vite sinon je vais rester bloquée avec toutes ces personnes qui dorment sans pouvoir rien faire (ça m'est déjà arrivé, c'est horrible : souvenirs émus de cette semaine à l'UCPA où j'étais en dortoir de quatre et je dormais trois heures par nuit, le reste du temps je contemplais le plafond). Après, bon, j'arrive à passer au-dessus pour profiter de mes vacances à condition que la situation ne s'éternise pas. Mais je sais que le manque de sommeil peut très vite saper nos ressources et notre énergie selon notre seuil de tolérance.
Bref, je pense que pour certains potes, je vais devoir me faire une raison et accepter qu'on ne passera jamais plus qu'un long week-end ensemble (ce qui est déjà pas mal), sans que ça ne veuille dire qu'ils ne m'aiment pas. Et tourner mon énergie pour organiser des longues vacances vers ceux que ça intéresse. En tout cas, ça m'a fait du bien de pouvoir en discuter, merci
C'est rigolo parce que j'ai pas mal repensé à mon messages après l'avoir écrit : je me demandais notamment pourquoi cette espèce de frilosité à organiser des trucs un peu ambitieux s'est retrouvée dans la plupart de mes amitiés (pas toutes, heureusement) tout au long de ma vie. Et j'ai fini par en arriver à la même conclusion que la tienne dans ton message : je me fais des amis qui me ressemblent, c'est-à-dire introvertis, casaniers, attachés à leur confort. C'est chouette parce qu'on est sur la même longueur d'ondes dans beaucoup de domaines de la vie, mais effectivement le hic c'est qu'on ne l'est manifestement pas sur ce sujet en particulier.
Je pense que tu tapes juste dans beaucoup des raisons que tu donnes pour expliquer la difficulté à les mobiliser. C'est vrai qu'une semaine de vacances dans une location, par exemple, c'est pas mal engageant parce que tu es obligé.e de rester jusqu'à la fin quoi qu'il se passe. Et pour peu qu'on ait du mal à passer de longues périodes de temps entouré.e d'autres personnes (même des personnes qu'on aime beaucoup), ça peut avoir un effet dissuasif. J'ai une amie par exemple (en dehors de cette bande de potes "principale" que j'évoque dans mes messages) qui ne part jamais pour de trop longues durées (c'est-à-dire plus de trois/quatre jours) loin de chez elle, parce qu'elle a un tempérament très anxieux et qu'elle sait où sont ses limites. Je pense que ça doit être aussi le cas de certains de mes autres amis. Notamment un couple où ça me vexait un peu de constater qu'ils partent tous les ans ensemble en vacances pour plusieurs semaines à l'étranger, alors que ça les a jamais tenté de passer des vacances avec nous. Mais avec le recul, je comprends mieux : c'est pas la même chose de partir en tête à tête avec ta conjoint.e que d'être entouré.e de cinq/six amis. D'autant que la fille dans ce couple est d'un tempérament plutôt calme et réservé alors que beaucoup d'entre nous sommes plus survoltés et bruyants quand on est tous ensemble. C'est aussi une question du niveau d'énergie que ça nous demande de passer du temps avec d'autres personnes, on est pas tous égaux là-dessus.
Je comprends aussi ce que tu dis besoin que les conditions soit réunies pour être à son aise. Je sais que certains de mes potes ne peuvent pas dormir avec une autre personne. Moi-même, ça m'arrive d'avoir des angoisses liées au sommeil assez envahissantes qui nécessitent que je sois seule dans ma chambre (parce que j'allume la lumière pour lire si je n'arrive pas à dormir, je me relève pour faire ma vie, etc). Ça me rassure de pouvoir me dire qu'au pire si je dors pas, je peux faire autre chose. Quand d'autres personnes sont dans la pièce avec moi, je me mets la pression en me disant qu'il faut que je m'endorme au plus vite sinon je vais rester bloquée avec toutes ces personnes qui dorment sans pouvoir rien faire (ça m'est déjà arrivé, c'est horrible : souvenirs émus de cette semaine à l'UCPA où j'étais en dortoir de quatre et je dormais trois heures par nuit, le reste du temps je contemplais le plafond). Après, bon, j'arrive à passer au-dessus pour profiter de mes vacances à condition que la situation ne s'éternise pas. Mais je sais que le manque de sommeil peut très vite saper nos ressources et notre énergie selon notre seuil de tolérance.
Bref, je pense que pour certains potes, je vais devoir me faire une raison et accepter qu'on ne passera jamais plus qu'un long week-end ensemble (ce qui est déjà pas mal), sans que ça ne veuille dire qu'ils ne m'aiment pas. Et tourner mon énergie pour organiser des longues vacances vers ceux que ça intéresse. En tout cas, ça m'a fait du bien de pouvoir en discuter, merci
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