Le coeur lourd ? C'est ici.

[Kirkja]

J'ai pété les plombs, aujourd'hui. J'avais vraiment besoin de voir quelqu'un, de parler à quelqu'un, que quand il a refusé sous prétexte qu'il devait réviser, je me suis mise en colère, puis j'ai fait mon attention whore pour qu'il daigne enfin s'intéresser à moi. Alors j'ai tout déballé et maintenant il veut me voir au plus vite, il doit vraiment penser que je suis folle ou suicidaire (voire les deux).

C'est tellement dur de me confier, je ne le fais quasiment jamais, mais aujourd'hui, je ne suis vraiment pas fière d'avoir craqué de cette façon.

 

[Vaneloppe]

Je m'attendais à ce qu'on m'apprenne qu'une des chiennes chez mes parents était morte, ça fait longtemps que je ne les ai pas vu, mais je m'attendais à ce que la plus vieille ne soit plus à mon retour.​

Mais je ne m'attendais pas à ce que ce soit l'une de ses deux filles qui ai disparu...​

J'ai eu mes parents au téléphone, ils sont complètement bouleversés, d'autant plus que ça n'enlève pas le poids de la plus vieille qui ne sera peut-être plus là non plus demain...​

Je me dis que ça va faire un gros vide quand je vais rentrer, et que c'est là que je vais réaliser que oui, je ne la reverrai plus jamais...​

 

[Jeanne des brums]

@chandernagor : Je ne sais pas si tu as déjà parlé de votre histoire quelque part, et je parle donc en parfaite non-connaissance de cause... Mais sa réponse a l'air vraiment très égoïste et blessante, j'espère que tu vas réussir à tourner la page

 

[Oreste]

Je devais skyper avec "un ami" (relation bizarre, compliquée), qui était hors-ligne à l'heure du rendez-vous. 20 minutes plus tard je m'en vais, faut pas déconner.
J'ai vu après coup qu'il avait essayé de m'appeler avec 40 minutes de retard, sans laisser de mots ni rien. Je lui ai envoyé un mail où je ai écrit que si c'était pour se foutre de ma gueule, ça n'était plus la peine de me solliciter.
J'ai reçu un message peu après, c'est probablement sa réponse, je n'ose pas regarder de peur:
- qu'il m'engueule parce que j'ai été agressive pour un peu de retard (ce qui serait totalement illégitime de sa part)
- qu'il me dise qu'effectivement il ne voit plus l'intérêt de rester en contact avec moi, merci bisou.
- plus généralement, qu'il m'écrive de la merde.
- que ce soit un mail d'amazon ou autre connerie, et qu'il ne me réponde tout simplement pas.

J'ai peur de me rendre compte que c'est un vrai connard, que j'ai été stupidissime de l'"apprécier", et de penser qu'il me portait de l'estime, de l'affection.
J'ai peur de me haïr en fait, de me dégoûter. Plus généralement, j'ai honte de faire tout un pataquès de ça, d'être si sensible et fragile à la façon dont me traitent les gens que j'aime.

Je crève de trouille (oui) d'ouvrir ce mail, tandis que ne pas le faire me bouffe.

 

[Lëbrha]

La vengeance n'apporte rien mais c'est un putain de bon début pour tourner la page.

 

[RedDelf]

Edité

 

[Nuthea]

Plus je réfléchis à ma vie, plus j'ai envie de pleurer, de me cacher, de diparaitre.
Parfois je me prend à rever que j'utilise le reste de mes économies pour partir à l'étranger, loin, sur une ile où tout est réculé, où la population n'a pas encore perdu son coeur. Oui, voila j'aimerais disparaitre. Quitté ma vie, pour me prendre des vacances infini, loin, seule.
Et aprs je me rappel que si je veux continuer à vivre, j'aurais besoin de mes économies, pour faire mes études, pour avoir un boulot et trimer toute ma vie pour survivre.

Je ne sais pas quoi faire, je ne supporte plus rien, j'en peux plus. 

Et le pire c'est quand je vois les gosses pourri gaté de ma classe se plaindre parce que leur parent on refusé de leur préparé de la bouffe pour la pose ou de leur acheter le dernier gadget à la mode, à ce moment là, j'ai juste envie de tous les claquer. De leur dire "Non, mais, y a un jour où il faut arreter vaut gaminerie, serieusement ! Vous vous rendez compte que vous pleurer pour desd trucs totalement futil ? Tout les jours je pleurs parce que je me rappelle la mort de ma mére, parce que la nuit je fais des cauchemars où je me rappelle de la façon dont mon pére nous maltraitais mon frere et moi quand on étais petit et toi, tu oses te plaindre devant moi, devant toute une classe pour ça!"

Bref, j'arrive plus à gerer mon passé, tout ces especes de flashbacks atroces. Je peux plus. Je m'éffondre des que je suis seule, et j'ai des idées plus noires, les unes que les autres. J'ai peur, peur de ce qui va m'arriver, de ne jamais être heureuse et de me battre pour survivre pour rien. Peur de craquer et de faire quelque chose que je ne devrait pas faire. Peur de perdre le peu de personnes qu'il me reste.

Je sais que c'est pas génial de s'apitoyer sur son sort mais là j'avais vraiment besoin de ça 

 

[Lauriouche]

Nuthea je te comprends totalement. Des fois moi aussi je me retourne sur ma vie, et jme rends compte qu'elle a pas été bien jolie, et des fois, je me demande pourquoi continuer à se battre pour un futur (meilleur) incertain.

D'après ta description, j'ai vécu des choses similaires aux tiennes, la vie n'est malheureusement pas la plus jolie pour tout le monde.  Mais en tous cas, un jour quelqu'un m'a dit quelque chose comme "tu sais, la vie met des obstacles seulement devant les gens capables de les surmonter". Alors des fois je me dis que c'est pas plus mal.  Certes j'ai eu des coups durs, et j'ai des cicatrices qui partiront jamais, et qui me pourissent la vie parfois. Mais je sais désormais que j'ai vécu, que j'ai été forte. Tu as été forte aussi. Il faut pas lacher, ne serait ce que par hommage à toutes les fois où tu as relevé la tête.


Faut pas oublier tous les moments de bonheurs, et les moments de chance que tu as eu également. Il y en aura pleins d'autres encore j'en suis sure.

Haha et tu m'as fait rire avec l'histoire des gens de ta classe. Dis toi qu'un jour j'étais en cours, une fille de ma promo arrive et dit "mes parents m'ont acheté une opel corsa toute neuve hier, en surprise, j'ai pleuré." donc nous bêtement 'Bah ouiii tu m'etonne! Genial" et elle "ah non mais j'étais pas contente hein, jvoulais la nouvelle polo moi" ... Ah oui ok.


On dit souvent que le bonheur est une question de choix. Cette phrase est aussi injuste que vrai. C'est une question de choix certes, sauf que c'est plus facile de choisir pour certains que pour d'autres, le tout je pense pour garder un peu de bonheur, c'est avant tout de garder l'espoir. J'espère que tu le retrouveras. Et si tu as besoin de parler tu sais que tu as les madz pour te défouler avec les topics comme celui ci

Bon courage à toi en tous cas!

 

[Jeanne des brums]

Je vais pas m'en remettre je crois...
Je suis ULTRA nostalgique ce soir.

délire mélodramatique édité

 

[Mamy Chouette]

Je sature complètement, j'en peux plus.

Entre mes exams que je foire, ma relation amoureuse qui part en c*uille, et cette attirance bizarre qui devrait MEME PAS exister, j'arrête pas de tout ressasser et ça me plombe. Et le pire c'est que j'essaye à peine de m'en sortir, j'écoute Saez en boucle toute la journée pour bien chialer quoi...

Ah oui, et puis ma proprio qui a eu la lumineuse idée de couper la chaudière ---> pas d'eau chaude depuis trois jours. La douche froide, y a que ça de vrai !


3... 2... 1... KABOUM !

 

[Hello Brooklyn]

C'est fini  Elle est partie ma main dans la sienne ... Et elle me manque déjà tellement ...

 

[Kirkja]

Cet attentat à Boston m'a pas mal retournée... Peut-être qu'un jour, j'en viendrai là aussi. Peut-être pas à planifier un attentat, à me procurer des bombes mais... Je suis parfois tellement en colère contre certaines personnes, certaines catégories de personne, que j'en ai des accès de colère incontrôlables. Peut-être qu'un jour je frapperai jusqu'à la mort. Je m'efforce jour après jour de comprendre ce monde, de m'y intégrer, d'y trouver ma place; pour cela je me fais la plus compréhensive possible, la plus gentille, mais ça ne marche guère. Je me sens exclue de ma société, celle dans laquelle je dois vivre, et je n'ai peut-être pas encore trouvé celle qui me correspondait. Ou peut-être qu'elle n'existe tout simplement pas. Je ne me sens pas à ma place, jamais, et les jours où je suis vraiment en colère, je serais peut-être capable de tuer les responsables de mon malaise, de tuer ceux qui font que je me sente si mal, si en colère, ceux qui n'ont pas essayé de me donner une chance, de m'accepter, et qui m'ont tout de suite rejetée.

Je suis sur le fil en ce moment et j'ai peur de péter les plombs un jour. Et si ça m'arrive, aurais-je moi aussi des centaines de policiers et militaires à mes trousses, prêts à me fusiller pour le crime que j'aurais commis, alors que le seul vrai crime est plutôt de me laisser évoluer sur ce monde auquel je ne suis pas adaptée ?