Deux films au compteur ce week end :
Tout d'abord Spotlight. J'étais déjà très intéressée par le sujet en voyant la bande-annonce. Mettre à jour des affaires de prêtres pédophiles, c'est forcément un sujet sensible.
J'ai beaucoup aimé le point du vue du films : au final, on ne s'attarde pas sur les faits (qu'on peut déjà bien imaginer par soi-même), mais on s'interesse au travail d'investigation des journalistes, les contre temps subis, voire les pressions extérieures pour taire l'affaire...
C'est terrifiant et à la fois, on se dit que c'est également quelque chose qui existe en France, ailleurs, partout...Ca fait réflechir sur le rôle de la presse, pas seulement dans son devoir d'informer le grand public, mais également de questionner, investiguer, mettre en avant une certaine réalité.
The Danish Girl : De la même manière, j'étais vraiment interpellée par le sujet, notamment pour l'aspect "historique" et vécu, en tant que première personne ayant subi des changements corporels.
Pour ma part, je n'ai pas eu de questionnements particuliers sur le fait que l'acteur ne soit pas lui-même transgenre. Ca aurait pu l'être, mais ça n'est pas ce qui m'a semblé capital.
J'ai été très touchée par le jeu des deux acteurs, sincères et déchirants. On partage l'ambivalence de chacun des personnage, et la complicité et l'amour qui perdurent en dépit de leur évolution. Gerda qui reconnait, accepte, accompagne Lili, tout en sachant qu'elle renonce à leur vie de couple. Lili, qui porte un amour certain pour Gerda, mais qui ne peut plus s'empêcher d'être ce qu'elle a toujours été et d'aller au bout des démarches entreprises...
C'est vraiment un très beau film, qui me fait penser que même si les choses ont évolué depuis, certain-e-s se trouvent dans ce dilemme, piégé-e-s dans un corps qui n'est pas le leur. On sait aussi tout le chemin qu'il nous reste à parcourir, l'enfer de l'administration ... pour qu'un jour cette reconnaissane soit effective.
Tout d'abord Spotlight. J'étais déjà très intéressée par le sujet en voyant la bande-annonce. Mettre à jour des affaires de prêtres pédophiles, c'est forcément un sujet sensible.
J'ai beaucoup aimé le point du vue du films : au final, on ne s'attarde pas sur les faits (qu'on peut déjà bien imaginer par soi-même), mais on s'interesse au travail d'investigation des journalistes, les contre temps subis, voire les pressions extérieures pour taire l'affaire...
C'est terrifiant et à la fois, on se dit que c'est également quelque chose qui existe en France, ailleurs, partout...Ca fait réflechir sur le rôle de la presse, pas seulement dans son devoir d'informer le grand public, mais également de questionner, investiguer, mettre en avant une certaine réalité.
The Danish Girl : De la même manière, j'étais vraiment interpellée par le sujet, notamment pour l'aspect "historique" et vécu, en tant que première personne ayant subi des changements corporels.
Pour ma part, je n'ai pas eu de questionnements particuliers sur le fait que l'acteur ne soit pas lui-même transgenre. Ca aurait pu l'être, mais ça n'est pas ce qui m'a semblé capital.
J'ai été très touchée par le jeu des deux acteurs, sincères et déchirants. On partage l'ambivalence de chacun des personnage, et la complicité et l'amour qui perdurent en dépit de leur évolution. Gerda qui reconnait, accepte, accompagne Lili, tout en sachant qu'elle renonce à leur vie de couple. Lili, qui porte un amour certain pour Gerda, mais qui ne peut plus s'empêcher d'être ce qu'elle a toujours été et d'aller au bout des démarches entreprises...
C'est vraiment un très beau film, qui me fait penser que même si les choses ont évolué depuis, certain-e-s se trouvent dans ce dilemme, piégé-e-s dans un corps qui n'est pas le leur. On sait aussi tout le chemin qu'il nous reste à parcourir, l'enfer de l'administration ... pour qu'un jour cette reconnaissane soit effective.