Bonjour à toutes! Je fais une thèse en mathématiques appliquées. Je commence ma seconde année. Je suis contente d'avoir trouvé ce topic car je trouve qu'elle commence assez mal.
On avait commencé un article avec mon directeur de thèse en juin et là... plus rien, j'ai fait plein de choses qu'il m'avait demandé, il n'a toujours rien lu...
Mon co-directeur qui vient de se réveiller (enfin qui a deux nouveaux thésards à 100%) a créé un groupe de travail, j'y ai parlé vendredi dernier. J'avais été mise au courant à peine deux semaines avant. Mon directeur de thèse m'avait dit que j'avais qu'à parler d'un article (qui est hyper complexe et que donc j'ai du mal à en comprendre la fin) en m'indiquant un plan à suivre pour ne pas trop rentrer dan les détails trop compliqués.
Et vendredi ça a été l'enfer, à peine commencé il me coupe pour me dire que personne ne comprend ( je demande aux gens s'ils ont compris du coup... ils me disent que oui, en même temps je disais juste le modèle que j'étudiais mais passons) et tout le long j'ai été interrompu par mon directeur de thèse "à ta place je n'aurai pas fait ça" ect il a fini par me reprocher de parler de chose pas simple, mais en même temps je devais énoncer un résultat compliqué, il doit bien se douter que je ne peux pas le faire sans introduire quelques petites subtilité, non il aurai fallu que j'enfonce un clou sans marteau.
Il a finit par venir à ma place au tableau, vous n'imaginez pas comme je me suis sentie humilié.
Mon directeur de thèse est chiant et psychorigide, c'est connu par tout le monde ( sauf lui...) les autres ne m'en ont pas tenu rigueur. Mais là je suis assez fâchée, déjà je fais ce qu'il me dit et non ça ne va pas et ensuite tout le reste est au point mort et il n'a pas l'air de s'en apercevoir. Je pense aller lui parler (mais souvenez vous il est assez psychorigide et ce n'est pas chose aisée de lui expliquer quelque chose de négatif), j'attend quand même quelques jours le temps de digérer la chose et ne pas me mettre à pleurer devant lui.
Je dois parler à nouveau dans un mois, et cette fois devant l'équipe et pas devant 5 péquins comme au groupe de travail et je n'ose pas imaginer ce qu'il va se passer s'il me refait passer pour une abrutie.
En attendant je me sens misérable et nulle.