@Zune de quel droit peux-tu décidé à la place des personnes non-binaire du vocabulaire et de leur façon de parler
Que tu trouve une autre forme plus "logique" (encore que la logique du langage inclusif et des pronoms non-binaire existe), on s'en fout, c'est à ces personnes de décider comment on parle d'elles et comment on indique leur (non)-genre dans la langue. D'ailleurs tou.te.s les personnes non-binaire n'utilise pas les même forme/pronom. La majorité effectivement utilise iel et les terminaisons avec point médian, milieu ou tiré. Cf
cette étude de la communauté française
@Madthilde alors déjà le langage est politique, il est le reflet des choix politiques de la société. C'est pour ça que toutes les mouvances militantes réflechissent à comment nommer les chose. Par exemple pour le sur contrôle des racisé.e.s par la police, on peut parler de contrôle ou faciès ou de ciblage ethnique. Les deux désigne la même chose mais donne une autre vision au problème, d'un côté individuelle et de l'autre globale.
Dans le fait de ne reconnaitre que deux genres/sexes est un choix de société qui nient la réalité, le vécu et la nature d'un nombre important d'humain. Pour ces derniers, il s'agit d'un combat quotidien dans nos société pour simplement qu'on prenne en compte ce qui semble évident pour toutes les personnes cis, à savoir être reconnu dans leur genre et leur sexe et sans avoir à justifier ceux-ci. Il me semble normal de respecter le choix de tout à chacun.e de la façon dont on doit lea genr.é.e d'autant plus que justement le français est une langue ultra genrée.
Si tu veux mieux comprendre ces concepts, je t'invite (fortement) à visionner
cette série de vidéos (surtout les premières sur le sexe et le genre).
Donc en fait la question de
@Tu as raison n'appelle qu'une seule réponse, si on veut respecter les personnes non-binaires, à savoir que oui elles ont le droit de choisir comment iels parlent d'elleux-même et de comment on doit parler d'elleux. Toute autre réponse est transphobe (à noter que c'est la réponse qui est transphobe, pas la personne qui tient les propos)
Je refuse de discuter plus en avant de l'usage de la langue inclusive si ce point n'est pas clair pour tout le monde.
A noter, que personne ne force quiconque d'utiliser la langue inclusive dans un autre contexte et que donc son usage est alors un choix personnel qui peut être débattu.